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ALPINA B8 4.6 e36 (1995 - 1998)

alpina b8 e36 4.6
© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (27/08/2007)

LA SERIE 3 GRAND TOURISME

BMW avait dit à Alpina qu'il était impossible de monter un V8 dans une série 3 e36. Mais du côté de Buchloe, on voit les choses différemment de Munich. Ainsi, en rentrant le moteur par au-dessus plutôt que par en-dessous, il fût prouvé qu'un V8 avait sa place dans une série 3 pour donner naissance en 1995 à la B8 4.6...

Texte & photos : Sébastien DUPUIS

Autant le dire de suite, ce n'est pas de si tôt que vous aurez la chance de croiser une Alpina B8 4.6 sur nos routes. Tout d'abord, parce que sa production totale n'a pas dépassé 221 exemplaires, d'autre part, parce qu'elle n'a jamais été importée chez nous par le Garage du bac, importateur officiel de l'époque... Paraît-il que les Alpina se vendaient mal dans l'Hexagone. Bref, lorsqu'un de nos lecteurs nous a contacté pour nous proposer un essai de sa belle, notre sang n'a fait qu'un tour ! Restait à trouver un créneau en cette période estivale d'effectif réduit, mais votre fidèle serviteur s'est dévoué à "sacrifier" une journée de congé pour découvrir ce véritable collector. Le point de rendez-vous était fixé au circuit de Pont L'Evèque dans le Calvados, et, comble du bonheur, la météo était réglée sur "beau fixe" ! Sous une chaleur de plomb, j'attends l'arrivée de Burn, le propriétaire de l'Alpina B8 4.6 de notre essai. Bloqué par les bouchons de touristes sur l'A13 au niveau de la sortie Deauville, son retard accentue encore un peu plus l'excitation de découvrir cette série 3 hors norme. Le bruit grave du V8 rompt soudain l'attente et la B8 "bleu Montréal" se découvre à nous. Finalement, bosser pendant les vacances, ça peut avoir du bon...

PRESENTATION

alpina b8 e36 4.6alpina b8 e36 4.6

Esthétiquement, la B8 n'impressionne pas au premier coup d'oeil car elle reste très proche de toute autre berline BMW série 3 e36. Difficile d'imaginer que cette voiture coûtait à sa sortie le prix d'une Porsche 911. Le néophyte pourra sans doute la confondre avec l'une de ses nombreuses congénères tunées qui sillonnent nos routes, mais cela serait une injure d'assimiler cette B8 à un simple tuning. A l'origine préparateur automobile, Alpina a depuis 1983 le statut de constructeur automobile. Les jantes 17" à bâtons fins et le liseret doré (devenu une option) qui parcoure le flan de la voiture ne laissent pas planer le doute longtemps, tout comme les divers logos Alpina apposés sur la carrosserie. Il s'agit bien d'une voiture pas comme les autres. L'usine a conservé un rythme très artisanal avec 500 voitures assemblées par an à l'époque et la B8 4.6 produite en très petite série n'est pas vraiment à considérer comme une voiture de grande série en dépit de ses nombreux éléments partagés avec toutes les série 3. Le niveau de finition notamment, n'a rien d'artisanal. Partant d'une caisse nue de BMW 328i e36, Alpina a fait tout un travail en profondeur ; 42 points d'intervention pour rigidifier l'ensemble.

Si on la compare à sa principale rivale de Munich, la M3 e36, l'Alpina joue dans un registre moins sportif et son look est aussi, de ce fait, moins agressif. Reprenant les codes visuels traditionnels d'Alpina, cette B8 qui vient de fêter ses 10 ans a un petit côté "vieillot" et décalé qui séduit tout de suite. A moins que ce ne soit sa rareté connue qui influe sur l'esprit... Avec son spoiler avant qui descend très bas et sa suspension surbaissée, la B8 ressemble à une ventouse posée sur l'asphalte. Les gommards en taille XL renforcent bien sûr ce sentiment. L'aileron de coffre était monté en standard, pour l'appui à grande vitesse. Il faut dire qu'avec 280 Km/h chrono en pointe sur l'autobahn, la B8 a de la ressource. Son Cx de 0,30 confirme d'ailleurs une aérodynamique très réussie. De face, elle ressemble à un fauve qui guête sa proie, prêt à vous bondir dessus. Une force tranquille et un objet rare, qu'il faudra manier avec précaution.

HABITACLE

interieur alpina b8 e36interieur alpina b8 e36

L'Habitacle est très proche de celui d'une série 3 classique, on y retrouve même l'économètre sous le compte-tours, toujours aussi inutile. Les habillages et l'équipement sont en grande partie hérités de la 328i, mais les sièges sport sont recouvert du tissu traditionnel gris anthracite avec bandes bleues et vertes. En option, on pouvait leur préférer des Recaro électriques couverts de cuir. En piochant dans le catalogue BMW individual Alpina a ajouté des placages bois sur la console et les portes. Le volant cuir cousu main, avec son blason officiel et les fonds de compteurs bleus "maison" font aussi la différence entre une BMW et une Alpina.

La petite plaque apposée sur le tableau de bord face au passager nous indique même que notre exemplaire est la 46ème sortie de l'usine et achève la transformation esthétique de ce collector. "Production Exclusiver Automobile", cette mention apposée sur la petite plaque résume totalement l'esprit de toute Alpina: une automobile exclusive, dérivée d'un modèle de grande série.

Dans la B8 l'esprit GT prédomine, position de conduite irréprochable, équipement haut de gamme, la moquette est épaisse et acueillante, les tissus en excellent état, et l'habitacle ne souffre d'aucun bruit suspect malgré ses 10 ans, encore une preuve du soin apporté au montage et à la rigidification de la caisse.

CARACTERISTIQUES


ALPINA B8 4.6 e36
v8 alpina bmw e36
MOTEUR
Type : 8 cylindres en V à 90°, 32 soupapes
Position : longitudinal AV
Alimentation : Gestion électronique Bosch Motronic DME M3.3
Cylindrée (cm3) : 4619
Alésage x course (mm) : 93 x 85
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 333 à 5700
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 470 à 3900
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (6)
POIDS
Données constructeur (kg) : 1490
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 4,47
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques ventilés/disques pleins
Pneus Av-Ar : 235/40 - 265/35 ZR 17
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 278
400 m DA : ND
1 000 m DA : 24"7
0 à 100 km/h : 5"6
80 à 120 km/h en 5ème : 7"5
CONSOMMATION ECE
Ville/route/mixte (L/100 Km) : 16.6/7.8/12.2
PRIX NEUF (1995) : 125 000 Marks

MOTEUR

Monter un V8 dans la série 3 e36 c'était un peu le pari, pas si fou, de Burkard Bovensiepen, fils de Rudolf Bovensiepen, fondateur de la marque qui fabriquait à l'origine des machines de bureau. D'une machine à l'autre, Alpina s'est fait un nom dans le milieu des préparateurs allemands, en se spécialisant sur la préparation de BMW. De la toute première 1500 modifiée à la B8 4.6, Alpina a su imposer une griffe unique dans son marché. Glissé au chausse pied, le V8 4.0 32 soupapes de la BMW 840i donne une toute autre dimension à la série 3 de BMW. Pour l'aider à rentrer on a d'ailleurs transférer le bocal de lave-glace dans l'aile arrière ! Retravaillé par Alpina - culasse 32 soupapes et pistons Mahle sont spécifiques - il passe de 4.0 à 4.6 L (alésage de 93 mm, course de 85 mm) et de 286 à 333 ch à 5700 tr/mn. Vraie rivale de la M3 avec des puissances et des chronos très similaires, la B8 joue pourtant la carte GT plutôt que sportive pure. Car malgré tout, le V8 tout alu de 4619 cm3 et son caractère à l'américaine ne peut pas rivaliser avec les envolées rageuses du 6 cylindres 3.2 Motorsport, mais chacun son truc. Plus que sa douzaine de chevaux supplémentaires le "quatre litres six" impose un couple copieux de 470 Nm à 3900 tr/mn. Une force qui répond présente à la moindre sollicitation, avec une stupéfiante spontanéité. La simple vue de la discrète sortie d'échappement doublée ne laisserait pas imaginer la présence d'un si gros moteur sous le capot de cette "sage" berline.

Et pourtant ! La boîte manuelle Getrag à 6 rapports (type 226) se montre parfaitement étagée et permet d'exploiter sans retenue la souplesse exceptionnelle du V8. Un peu lourde sur la balance (1490 Kg) la B8 affiche tout de même un rapport poids/puissance de 4,5 Kg/ch, de quoi titiller plus que sérieusement une Porsche 911 Carrera 2 type 993. Le 0 à 100 km/h est abattu en 5"6, la borne est franchie en 24"7 et la 911 n'a plus qu'à admirer le popotin de la béhème à fond de 6. Ca calme. Les reprises sont du même ordre, le 4L6 reprenant en toute aisance de n'importe quelle vitesse, jouissif !

Autre point de satisfaction, ce V8 montre un appétit mesuré pour le super sans plomb, sa consommation moyenne pouvant s'en tenir à 12 L/100 km en roulant sur le couple. Perfectionniste au plus haut point, Alpina a remplacé le réservoir d'origine par un gros modèle de 95L, ce qui confère à la B8 une véritable autonomie de grande autoroutière. Etre une GT, c'est aussi ça.

SUR LA ROUTE

essai alpina b8 e36 4.6

Fidèle à la tradition Alpina, la B8 e36 se pare de trains roulants revus, avec notamment une suspension spécifique composée d'amortisseurs à gaz Bilstein, de ressorts plus fermes et d'une assiette abaissée. Sous la voiture, le pont autobloquant Alpina se distingue par ses ailettes de refroidissement plus importantes. D'autre part, le système de freinage est modifié avec des disques ventilés Lucas avec étriers flottants. ABS et antipatinage sont livrés de série, mais sur le sec, leur utilité est quasi nulle compte tenu de l'énorme pouvoir d'adhérence des 4 roues de 17" montées en pneus Michelin de 235/40 à l'avant et 265/35 à l'arrière. Les passages de roues sont bien garnis ! Confortable d'amortissement, l'Alpina B8 pourra vous emmener loin sans fatigue. Son propriétaire nous confiera même avoir fait Paris-Amsterdam-Londres-Paris en une (longue) journée ! La séance photo est terminée. Après avoir sué à grosses gouttes, se rafraîchir à la clim de la B8 fait l'effet d'une bonne bière bien froide !

Nous quittons Pont l'Evèque pour déguster ce cru exceptionnel d'Alpina sur les petites routes du Pays d'Auge Normand. Pour une mise en bouche, Burn le propriétaire quitte le parking puis enchaine sans accélérer tous les rapports... Nous voilà en 6ème à 40 km/h, le compte-tours indique 500 tr/mn ! Loin de caler, le V8 somnole doucement, sans broutement ni soubressaut, ahurissant. Puis on met les gaz, la sonorité rauque et profonde se fait plus présente, le V8 s'éveille sans rechigner. On retombe quelques rapports histoire d'avoir toute la pêche, puis pied dedans. La B8 se met à grogner comme une grosse américaine ! La sensation étrange de rouler dans une Mustang GT avec un habit de série 3 est unique. Le coup de pied au cul est direct et franc. La réponse du moteur à l'accélérateur est un pur délice. Passé 3000 tr/mn, le V8 semble sortir de sa torpeur puis, après, il ne fait aucun doute qu'il est totalement réveillé ! Rrroooaaar ! De 4000 tr/mn à 6000 tr/mn la poussée est massive, tous les Newton-mètres sont là et la sonorité rauque magnifique du V8 accompagne l'aiguille du compteur de vitesse qui prend rapidement de l'altitude. On survole désormais la route à une vitesse hautement répréhensible... Inutile de prolonger l'effort au-delà des 6000 tr/mn, le caractère du V8 incite plutôt à passer le rapport supérieur.

Après ce petit tour en passager pour découvrir le potentiel de l'auto, Burn nous confie le volant. 1ère, l'embrayage est dur, mais pas trop, il a été remplacé récemment, à 165.000 Km, il était usé au tiers seulement. J'appuie sur la pédale de droite avec retenue. 470 Nm ça demande un peu de respect. Une fois lancé, une pression plus forte permet de cerner la force du "bestiau". Ouch ! C'est du lourd ! En deuxième la B8 part comme une balle, idem en troisième, idem en quatre... diable, mais ça ne s'arrête jamais ?! La direction se montre très précise, douce et parfaitement assistée. Pas de flottement, on est guidé sur des rails. Les gros pneus procurent une tenue de route de haut vol, sans nuire à l'agilité, et on peut hausser le rythme sans arrière pensée. Facile de prise en main, l'Alpina B8 n'a finalement rien d'une bête sauvage si on la conduit comme la GT qu'elle est. Hautes performances, confort et relative décontraction, tout l'esprit GT est là. Sur le gras-mouillé, il faudra toutefois mieux activer l'antipatinage. Le freinage n'est pas non plus hyper convaincant, par son manque de mordant tout d'abord, par son endurance ensuite qui ne supporterait peut-être pas un rythme effréné sur circuit. Mais qu'importe, cette B8 est une superbe routière, avec des performances de coupé sportif et capable aussi de donner autant de plaisir qu'une GTi sur des petites routes et ça, c'est un vrai tour de force.

ACHETER UNE ALPINA B8 4.6

Passionné de voitures de sport depuis le plus jeune âge et d'Alpina en particulier, son propriétaire nous confie quelques mots sur l'achat de cette voiture pour le moins exceptionnelle :

Deux ans après l'achat, ma B8 est toujours aussi fascinante. Souvent je descends dans le garage, j’ouvre le capot et je regarde, captivé. La B8 est une auto fiable et dont l’entretien n’est pas trop contraignant : la concession BMW du coin s’occupe des révisions et pour les travaux plus pointus, je préfère la confier à Serge Lenoir (SL Automobiles à Chartres), spécialiste des sportives de collection. Sur ma demande, ce dernier a changé de façon préventive les joints de culasses (la faiblesse du modèle). Un gros travail nécessitant de démonter la face avant de l’auto pour en extraire le moteur. Du coup, j’en ai profité pour examiner et changer de nombreux éléments difficiles d’accès, dont l’embrayage (qui n’était usé que d’un tiers). Une facture heureusement exceptionnelle de 9000 euros, justifiée par les déboires qui ont pu frapper certains propriétaires de B8 ayant préféré risquer de laisser les joints de culasse d’origine. L’importation de ce modèle non homologué en France nécessite une procédure longue et lourde d’immatriculation à titre isolé. M. Jung de chez BMW France est un passionné d’Alpina, de l’époque où elles étaient importées. Il m’a été d’une grande assistance pour monter le dossier qui arrive après un an en fin de parcours. M. Jung s’en va en retraite cette année et les possibilités d’importer d’autres B8 en France risquent de s’en aller avec lui…

CONCLUSION

:-)
Voiture exceptionnelle
Qualité de fabrication
Moteur vif et mélodieux
Performances
Confort
:-(
Conduite délicate sous la pluie
Ligne trop "banale" ?
Freinage un peu juste
Non importée en France...

L'Alpina B8 4.6 est un hybride parfaitement abouti entre une berline classique et une grande GT. A l'image des autres productions du petit constructeur, elle séduit dès les premiers kilomètres par son charisme et sa personnalité. Les vocalises graves du V8 donnent un exotisme à la série 3 e36 qu'on connait tant. Très différente d'une M3, la B8 vous transporte aussi vite avec une philosphie complémentaire. Sa très grande rareté en France imposera de s'affranchir de démarches administratives fastidieuses pour espérer l'importer. Mais franchement, quel pied !

L'Automobile Sportive remercie chaleureusement Burn, propriétaire de cette superbe Alpina B8 4.6, pour sa disponibilité, sa gentillesse et sa passion.

PHOTOS


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Avis des propriétaires

venant de lire votre article sur cette alpina b8 que je possède depuis 6 ans(acquise en 2002) avec un b3 coupe ,qui est différent,mais non moins très agréable avec un peu moins de chevaux,mais cette philosophie alpina est bien présente dans tout ses modèles!!ce b8 berline me fascine autant que votre article qui est d'ailleurs très bien fait car il représente dans tous ses détails le plaisir et surtout la chance et le bonheur de rouler en alpina qui plus est ce b8 qui n'a été construit qu'à 69 modèles dans le monde entier pour le modèle berline.a ce jour, il n'y a que 2 alpina b8 berline immatriculées en france;celle qui vient d'avoir son homologation figurant dans votre article et la mienne!! je me permets de vous reprendre sur un détail important:le freinage=c'est hyper puissant et rien à vour avec un m3 e 36 ou e 46...quant à l'entretien, c'est d'une simplicité et en rien coûteux car on ne fait que ce qui est necessaire, rien ne se dérègle, ce n'est pas une voiture pointue comme une ferrari,et vous avez de plus une alpina qui a un couple et des performances qui en font pâlir plus d'un!!!je roule aussi sur circuit avec mon club bmw et je peux vous dire qu'à magny cours ça a été un régal et que les quelques porsche présentent ce jour là avec nous n'ont pas souffert!!! il est évident que possèder ce genre de véhicule rare de chez alpina fait que sur circuit on peut vraiment exploiter son couple, sa puissance et se faire un apprentissage du pilotage car là ;il faut maîtriser dans les courbes et avant celles ci,y compris le freinage qui est bien différent de celui de la route habituelle!!un régal!!enfin,il faut tout analyser vite et faire réagir sa voiture à chaque instant:on peut donc dire que le b8 berline est hyper équilibré et que chez alpina on ne fait pas dans la dentelle = on vous livre une voiture où on ne retouche rien!!!c'est complet à tous les niveaux et d'une grande qualité de finition et de fabrication ce qui en fait des autos de prestige,voulu par alpina depuis 30 ans..quand on connaît l'historique alpina on peut se permettre de téléphoner pour acheter une alpina..sinon,faut vraiment éviter car ce que j'ai entendu pour la mienne qui est en vente,ne peut que me laisser indifférent et souvent amer pour ne pas vouloir aller plus loin tant ça tourne au ridicule:messieurs,on achète pas une caisse!!mais une technologie alpina et un véhicule très rare!!!à vos claviers, si vous voulez partager une réelle passion,je pourrai vous répondre car je roule en alpina depuis 1989...marc. 0614461219. bien à vous!!!pour les vrais passionnés!!pas les curieux ni les frimeurs!!!

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