© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (01/05/2001) 
	
 
 
            LE DERNIER VRAI COUPE ALFA ? 
            Les coupés sportifs, chez Alfa 
                Romeo, c'est bien plus qu'une tradition, c'est une religion. Après 
                le remplacement progressif de la gamme Berlina par l'Alfetta, les 
                coupés Giulia GTV 2000 GT 1600 et GT Junior Bertone étaient eux 
                aussi à la peine face à la concurrence malgré leurs caractères sportifs 
                bien trempés. Ces derniers sortis en 1963 étaient issus de la berline 
                Giulia. C'est en 1967, qu'Alfa Romeo pense au renouvellement de 
                la Giulia GT... 
            Texte: 
              Nicolas LISZEWSKI              - Photos: D.R. 
             Constructeur de voitures de prestiges sportives, accréditées par 
              de nombreux succès dans les épreuves internationales, avant la seconde 
              guerre mondiale, Alfa Romeo sort meurtrit et diminué de ce conflit 
              comme beaucoup de ses concurrents. Reprenant son activité, Alfa 
              Romeo est cependant muselé par l'état italien qui lui impose de 
              produire des voitures à caractère plutôt populaire, prétextant le 
              délabrement dans lequel se trouve l'Italie, et que la nation italienne 
              a plus besoin de véhicules de transport que de véhicules de sport. 
              Alfa Romeo ne délaisse pas le sport pour autant et se transforme 
              en "Ferrari" du pauvre, sans aucune connotation péjorative. Ainsi 
              va naître une tradition de coupés 2+2 charmeurs et sportifs à la 
              robe souvent griffée par Giorgetto Giugiaro, qu'il fut chez Bertone 
              ou à son propre compte, prenant comme départ le coupé Alfa Romeo 
              2000/2600 Sprint, aux lignes équilibrées et à la mécanique enchanteresse. 
              Pourtant, malgré ses atouts, ce coupé ne connaîtra pas une diffusion 
              à grande échelle, essentiellement en raison de l'état de développement 
              du marché des voitures particulières, puisque nous ne sommes qu'en 
              1960. Mais ce qui va asseoir définitivement la réputation d'Alfa 
              Romeo, en matière de coupé sportif et racé, c'est le coupé Giulia 
              GT, plus communément surnommé coupé Bertone puisqu'il fut dessiné 
              par Giugiaro alors qu'il officiait encore chez La Carrozeria Bertone. 
              Autour de la fameuse ligné des moteurs double arbre, mélodieux, 
              souples et puissants, a été dessiné une caisse à la ligne élégante 
              et sportive tout en restant classique, qui su résister aux outrages 
              du temps jusqu'en 1974 avec le modèle ultime : le coupé Giulia GTV 
              et son deux litres double arbre de 130 ch DIN. Plus qu'un simple 
              coupé sportif, c'est tout une gamme qui avait été créée de la Junior 
              à moteur 1300 cm3 au 2 litres, en passant par le 1600 et 1750 cm3, 
              cette dernière étant considérée par les puristes comme la version 
              la plus désirable. Ce modèle su en outre se constituer un palmarès 
              impressionnant sur circuit, contribuant à forger son succès commercial. 
              Il est à noter que Zagato, carrossera ce coupé en version Junior 
              en quantité limitée et qu'il a existé un cabriolet dérivé de ces 
              coupés mais qui fut bien moins diffusé. 
            LA BERLINE ALFETTA
                          Pour amorcer le récit des Alfetta GT & GTV, il est indispensable 
              d'éclaircir leur genèse en commençant par la berline Alfetta dont 
              ils dérivent étroitement. Nous sommes au début des "seventies" et 
              la Berlina 2000, malgré toute sa fougue et son brio mécanique ne 
              peut cacher l'âge de sa robe d'inspiration très cubiste. En effet, 
              comparée à ses concurrentes allemandes contemporaines telles la 
              BMW 2002 Ti ou l'Audi 100 GL, la Berlina 2000 ne soutient pas la 
              comparaison en matière de modernité esthétique. Ainsi en juin 1972 
              est présentée la berline Alfetta à moteur 1800 cm3 développant 121 
              ch et annonçant une vitesse de pointe de 180 km/h. L'appellation 
              Alfetta est reprise des célèbres Alfa de course d'avant-guerre, 
              dont les succès internationaux perdurèrent même après-guerre. Le 
              point culminant dans la carrière de ses bolides de course est sans 
              conteste l'année 1950 avec 11 victoires sur … 11 Grands Prix aux 
              mains de Fangio et Farina. En 1951, Alfa sera de nouveau champion 
              du monde avec son Alfetta pilotée par Fangio. Outre le nom commun 
              avec son illustre devancière, la berline Alfetta reprend également 
              une architecture mécanique similaire. En effet, si le moteur reste 
              à l'avant, l'ensemble boîte-pont se trouve à l'arrière (comme sur 
              une Ferrari Daytona !) afin d'optimiser au maximum la répartition 
              des masses, et, les freins à disques sont accolés à cet ensemble 
              pour limiter le poids des masses non suspendues dans le but d'améliorer 
              la tenue de route. La ligne de cette Alfetta est due au Centre de 
              style Alfa et elle ne semble pas faire l'unanimité dans la presse 
              spécialisée de l'époque. Pourtant cette silhouette classique fera 
              preuve d'une bonne résistance à l'outrage des ans. Son moteur, est 
              bien entendu le fameux double arbre quatre cylindres en ligne d'une 
              cylindrée de 1779 cm3, alimenté par deux carburateurs double corps. 
              Il développe puissance de 121 ch DIN à 5500 tours/mn. Le couple 
              maxi se situe lui à 4400 tours/mn. C'est une voiture qui est plutôt 
              faite pour les "autostrada" et croiser à 140 km/h à son bord est 
              un véritable enchantement. Reprenant la tradition Alfa, l'intérieur 
              n'échappe pas à la planche de bord, le volant et le pommeau de vitesse 
              en bois vernis, ce qui contribue indéniablement au charme des intérieurs 
              Alfa masquant par-là même une qualité de plastiques et d'assemblage 
              parfois indigne d'une voiture de ce standing. En France l'Alfetta 
              sera vendue à sa sortie 25 950 F, soit un prix tout de même élevé 
              pour l'époque, mais moins cher qu'une BMW 520 i (32 450 F) ou une 
              Lancia Beta 2000 (27 400 F) mais plus cher que ses concurrentes 
              françaises directes. 
            LE COUPE ALFETTA GT
                          Après le remplacement progressif de la gamme Berlina par l'Alfetta, 
              les coupés Giulia GTV 2000 GT 1600 et GT Junior Bertone étaient 
              eux aussi à la peine face à la concurrence malgré leurs caractères 
              sportifs bien trempés. Ces derniers sortis en 1963 étaient issus 
              de la berline Giulia. Leur design avait été confié à Bertone pour 
              qui un jeune styliste, Giorgetto Giugiaro, âgé de 24 ans seulement, 
              avait réalisé ces lignes classiques et élégantes qui surent rester 
              intemporelles et qui charment encore aujourd'hui l'œil de nombreux 
              amateurs d'anciennes sportives. C'est en 1967, qu'Alfa Romeo pense 
              au renouvellement de la Giulia GT. En cette année c'est encore sur 
              la mécanique double arbre de 1750 cm3 qu'est établi le cahier des 
              charges. Ce dernier était des plus précis : conserver une architecture 
              classique, à savoir un coupé 2+2 avec moteur à l'avant et transmission 
              arrière, en tenant compte d'une nouveauté technique sous la forme 
              d'un schéma transaxle composé d'un pont arrière de Dion avec boîte 
              de vitesses et freins arrière à disques accolés. De plus l'habitabilité 
              du futur modèle, devait très nettement progresser par rapport à 
              celle du coupé Giulia GT, notamment au niveau des places à l'arrière 
              et de la capacité de contenance du coffre à bagages. Pour corser 
              encore un peu plus la situation, le futur coupé ne devait pas être 
              trop volumineux ni trop lourd. Enfin, le moteur devait naturellement 
              appartenir à la famille des double arbres, dont la cylindrée retenue 
              était 1750 cm3. D'entrée, ce cahier des charges posait certaines 
              contraintes aux stylistes. En effet, une formule 2+2 avec un coffre 
              conséquent, était pour l'époque (la fin des années soixante) pas 
              très courant si l'on ne voulait pas réaliser un coupé trop imposant. 
              Or, une ligne bien dans le ton de l'époque avec une architecture 
              classique n'offrait pas une solution satisfaisante. La solution 
              apportée à ce problème fut d'opter pour une poupe de type "fast 
              back". Ainsi, c'est à partir de ces réflexions qu'Alfa Romeo met 
              deux équipes de stylistes en concurrence : le Centro de Style Alfa 
              et Ital Design, créée par Giorgetto Giugiaro. Le Centro de Stile 
              Alfa se dirige dans une direction assez classique au niveau du style 
              extérieur. Après divers dessins et esquisses, le Centro del Stile 
              Alfa a terminé son premier prototype le 26 novembre 1968. La ligne 
              de la caisse est réalisée par des courbes de même que la ceinture 
              de caisse qui n'est ni droite ni tendue, le coffre arrière est avec 
              une ouverture classique (ce n'est pas un hayon), et si dans l'ensemble 
              la ligne est harmonieuse, elle ne risque pas de renverser les foules. 
              Les quatre phares de la face avant sont ronds, et la calandre stylisée 
              par des barrettes en inox horizontales à relief, représente en son 
              centre le triangle Alfa. Mais l'observateur averti aura remarqué 
              une certaine ressemblance avec le coupé Fiat 124 ou le coupé Fiat 
              Dino. Si ces lignes sont bien dans l'air du temps, on s'apercevra 
              avec le recul que les années soixante-dix et le style tendu, démoderont 
              pendant une période ce style "rondouillard" propre aux sixties. 
              Une des caractéristiques intéressantes proposées par l'étude du 
              Centro de Stile Alfa, est la surface vitrée généreuse qui illumine 
              l'habitacle et améliore la visibilité pour le conducteur éventuel. 
              Puis, les deux propositions, celle de Giugiaro et celle du Centro 
              del Style Alfa, sont confrontées chez Alfa Romeo pour choisir laquelle 
              sera retenue. Celle de Giugiaro, jugée plus moderne et dynamique 
              sera retenue, même si certains chez Alfa Romeo la jugent trop peu 
              conventionnelle. Giugiaro, opte donc pour un style différent. Ayant 
              effectué ses premières armes chez la Carrozeria Bertone, on peut 
              dire qu'il a été à bonne école concernant le style novateur, voire 
              dérangeant par moments. Ainsi la direction stylistique choisie par 
              Giugiaro va vers une ligne moderne et agressive reprenant la poupe 
              "fast back". Cette allure générale, fait penser immanquablement 
              à certaines réalisations de Giugiaro pour Maserati. Le thème retenu 
              de la ligne en coin, est bien dans le contexte stylistique de la 
              fin des années soixante, qui auront tant de succès la décennie suivante 
              (Lamborghini Countach, Maserati Khasmin, Lotus Esprit, …). Giugiaro 
              va proposer trois variantes dont la silhouette générale sera identique 
              mais dont le traitement des détails varie fortement. Au niveau du 
              traitement de la face avant, si le triangle Alfa est retenu dans 
              chacune des propositions, les quatre phares ronds sont différents 
              dans les trois cas : phares traditionnels, phares escamotables entièrement, 
              ou phares semi-escamotables comme cela avait déjà été le cas sur 
              certaines réalisations de Giugiaro avec l'Iso Griffo notamment. 
              Le 28 avril 1969, le premier prototype réalisé par Giugiaro est 
              fini et on commence sérieusement à entrevoir la ligne du futur coupé 
              de la firme d'Arese. Conformément aux dessins, il se caractérise 
              par un museau fin et allongé, une ligne tendue, et un arrière "fast 
              back". La silhouette générale est figée et l'arrière ainsi que ses 
              détails l'est également. En revanche si Giugiaro et son équipe ont 
              opté pour une face avant plus conventionnelle, sans phares escamotables, 
              plusieurs détails sont susceptibles d'être modifiés. Le 6 avril 
              1970, le prototype final d'Ital Design est proposé au Centro del 
              Stile Alfa, se présentant sous sa forme quasi définitive. Quasi, 
              car tout est presque figé au niveau du style extérieur, sauf pour 
              la face avant qui a pour le moment une ressemblance frappante avec 
              le coupé Alfasud Sprint. C'est le 1 juillet 1971 que le style extérieur 
              est définitivement figé, après avoir reçu quelques modifications. 
              En effet après le passage en soufflerie d'une maquette à l'échelle 
              1:1, certaines perturbations aérodynamiques importantes ont été 
              décelées. Les aérodynamiciens italiens ont notamment éprouvé beaucoup 
              de difficultés à résoudre le problème de perturbations à la base 
              du pare-brise. De même, un petit spoiler avant en plastique a été 
              rajouté pour éviter la déportance de l'avant à vitesses élevées 
              sur autoroute, et quelques petits changements au niveau de la face 
              avant ont eu lieu. Si un moment les concepteurs ont pensé à installer 
              un système de phares semi cachés, comme sur l'Alfa Romeo Montréal, 
              cette solution fut abandonnée car elle aurait été trop coûteuse 
              à mettre en place sur une production de grande série. Enfin la calandre 
              centrale s'est vue légèrement étirée, puisqu'elle se retrouve légèrement 
              en avant des phares, ce qui contribue grandement à l'agressivité 
              du coupé GT. 
             LES PLUS DU COUPE GT
                          Alfa Romeo met en avant la finesse aérodynamique de l'Alfetta GT 
              avec son Cx de 0,39, pas si courant dans les années 70. Il est construit 
              sur un empattement raccourci (2,40 m contre 2,51 pour l'empattement 
              de la berline Alfetta). En outre il bénéficie de passages de roues 
              nettement marqués et un d'un hayon de coffre bien pratique. L'intérieur 
              est quant à lui spacieux (surtout à l'avant) et lumineux grâce aux 
              vastes baies latérales. L'intérieur se veut original avec sa planche 
              de bord dont seul le compte-tours se retrouve face au conducteur 
              dans l'axe du volant, tandis que le reste de l'instrumentation se 
              voit décalée au centre de la console. Ainsi le tachymètre (avec 
              sa graduation prétentieuse jusqu'à 240 km/h !), le manomètre de 
              pression d'huile, de température d'eau et la jauge à essence, se 
              retrouvent groupés ensembles. il est à noter que sur les versions 
              anglaises c'est le tachymètre qui se trouve face au conducteur et 
              le compte-tours qui est regroupé avec les autres indicateurs. Ce 
              coupé Alfa plus spacieux, plus rapide et plus économique que son 
              prédécesseur, est présenté officiellement à la presse à Fonteblanda. 
              Fort de ses 122 ch DIN et de ses 180 km/h pour son moteur 1800, 
              l'Alfetta GT 1.8 affiche un rendement moteur remarquable. Pourtant 
              la firme milanaise expliquera la relative modération de la vitesse 
              maxi de l'engin en arguant l'existence d'une loi italienne interdisant 
              les conducteurs de moins de 21 ans et de plus de 65 ans d'utiliser 
              des automobiles dépassant les 180 km/h ! Il est vrai que ce nouveau 
              coupé GT 1.8 affiche des prestations qui sont identiques à celles 
              de sa devancière (l'ancien coupé 1750 GTV Bertone). L'un des points 
              fort de l'auto dans lequel de nets progrès ont été enregistrés par 
              rapport aux coupés Bertone est la tenue de route qui est devenue 
              très équilibrée et stable (nettement moins survireuse), mais qui 
              a conservé un petit côté joueur si on la pousse dans ses derniers 
              retranchements. De même les quatre freins à disques se révèlent 
              des alliés puissants pour ralentir l'auto. L'année 1974 est aussi 
              une année de crise pour Alfa Romeo dont les ventes sombrent dramatiquement. 
              Des grèves internes, la crise du pétrole et la limitation de vitesse 
              incitent les dirigeants d'Alfa Romeo de présenter un modèle 1600 
              cm3, plus économique, pour la berline Alfetta. Le moteur développe 
              109 ch DIN et la vitesse de pointe chute à 175 km/h par rapport 
              à la version 1800. De même la puissance du moteur 1800 chute à 112 
              ch au lieu des 122 ch d'origine. Le coupé GT 1.8 connaît le même 
              sort en 1975 pour la minoration de sa puissance. En revanche sa 
              vitesse maxi reste inchangée, à savoir 180 km/h. L'année suivante, 
              poursuivant le même cheminement que la berline Alfetta, le coupé 
              GT connaît un élargissement de sa gamme vers le bas sous la forme 
              d'un coupé GT 1.6 (fiscalement avantagée sur le marché italien dont 
              les taxes s'alourdissent sévèrement à partir des modèles 2 litres 
              et plus) avec 108 ch et une vitesse maxi de 179 km/h, mais aussi 
              une évolution de son haut de gamme. Ce n'est qu'en 1976 qu'est lancé 
              sur le marché britannique le coupé Alfetta GT avec conduite à droite, 
              tandis que les Etats Unis reçurent à partir de 1975 une version 
              deux litres dotée d'une injection électronique Alfa-SPICA afin de 
              mieux répondre aux normes des émissions des gaz d'échappement draconiennes 
              aux U.S.A. et surtout en Californie. Le coupé GT 1.8 disparaît du catalogue Alfa au profit du 
              coupé GTV 2000, le "V" de GTV signifiant "Veloce" ("Rapide" en italien). La montée en puissance s'achèvera avec l'arrivée du coupé GTV6 en 1979, ultime évolution des coupés Alfetta GTV.  
            PRODUCTION   Alfa Romeo Alfetta GT & GTV :  
              Alfetta GT 1.8 : 21 948 exemplaires  
              Alfetta GT 1.6 : 16 923 ex.  
              Alfetta GTV 2000 & GTV 2.0 (version USA incluses) : 75 022 ex.  
              GTV 2.6 injection à moteur V8 de Montréal Autodelta : 20 ex.  
              GTV Turbodelta : 500 ex.  
              GTV6 : 22 381 ex.  
              GTV6 3.0 6 carbus simple corps 186 ch : 200 ex.  
              Total : 136 994 ex.             
            :: CONCLUSION 
              La fin des années 80 et le début des années 90, priveront même les 
              amoureux de la marque au trèfle d'un quelconque coupé sportif. Il 
              faudra attendre 1995 pour observer le renouveau d'Alfa Romeo avec 
              notamment les superbes coupés GTV et cabriolet Spider. Pourtant 
              si leur robe est tout à fait digne de l'héritage et patrimoine stylistique 
              de la marque, il n'en est pas de même en ce qui concerne la transmission 
              qui passe désormais par les roues avant comme sur toutes les Alfa 
              modernes. Bien que dotées d'un comportement routier efficace, ces 
              coupés ne peuvent procurer le même comportement joueur qu'une propulsion 
            vous offrira au quotidien.  |