Avis des propriétaires de SUBARU SVX Alcyone
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En passionné collectionneur de Citroën, de toute ma carrière de conducteur, je n'ai fait qu'un écart à la marque aux Chevrons. Ce fut pour la SVX. Ce choix n’était pas empirique: le design de la SVX est la concrétisation du dessin du concept car Activa (1 et 2) de Citroën. Bien que retouché par les designers maison de Subaru, il s’en rapproche terriblement. (sous certains angles, vous lui avez d’ailleurs trouvé des airs de Xantia). Malheureusement, la comparaison entre la SVX et une Citroën s’arrête à ses quelques détails. Ce fut une déception mais aussi un très bon apprentissage. D’abord la boite automatique; comment a-t-on pu valider une mécanique aussi nul et dépassée! Le H6 est une mécanique fine, aboutie, différente dans ses choix techniques et pourtant si lisse dans son comportement qu’à chaque parcours on pleure avec lui son mariage malheureux avec cette boite castratrice. Si le H6 est coupleux, linéaire et très doux, des 24 soupapes, on n’en ressent en fait que 12. Il manque d’ouverture à partir de 3000 tr/min. rien ne se passe, c’est juste lisse et doux. Dommage. Ensuite, le freinage. Une angoisse! j’en ai fait des cauchemars où je n’arrivais pas à freiner. J’ai refais les freins (pistons, joints, rattrapage, disques, plaquettes, vidange, cerveau frein) rien n’y a fait. c’était toujours moux, lent. La caisse de vautre et plonge quand on enfonce son pied dans une éponge de cuisine. La suspension est déplorable. Là encore, on pleure avec l’excellent châssis à double triangulation, d’un équilibre AV/AR incroyablement sain, donc les qualités sont anéantis par une suspension molle. La caisse se couche en virage, plonge en freinage, pompe à haute vitesse. Encore une fois; quel dommage! L’habitacle de la SVX est exceptionnel. Il y a beaucoup de ressemblance avec la philosophie de Citroën: tableau de bord ouvert, incliné à 45° avec la console centrale dans le prolongement. La ligne en alcantara des accoudoirs devient ceinture du tableau de bord. C’est un chef d’oeuvre intemporel, une finesse et un plaisir visuel. Mais attention, si l’on démonte les éléments, l’émerveillement est coupé net: la construction et bon marché, tellement japonnaise, la qualité n’est que sur la surface. La sono est catastrophique. l’implantation des HP est si mal calculée, que malgré l’échange des membranes pour du Focal Made in France, rien n’était mieux. L’histoire à tourné à la catastrophe. j’ai fait 2 accidents en 2 semaines. et pourtant j’avais donné tout mon amour à cette mécanique. Mais voilà, c’était simplement une subaru, bien trop japonaise, sans âme et surtout, sans passion. Maintenant je roule à nouveau en XM. et j’ai appris qu’une forme, si incroyable soit-elle, n’est belle et utile que si elle sert une fonction. Voilà la différence entre une SVX et une XM. Je ne regrette rien. Par contre, je regrette que Subaru n’aie pas compris ses erreurs de jeunesse et corrigé rapidement quelques manques de courage et de passion pour faire de la SVX une voiture exceptionnelle. Avec un turbo ou une retouche plus pointue des 24s, une boite manuelle à 6 vitesses, une suspension Pro, des freins plus mordant et un intérieur un peu plus soigné, la SVX eu été une référence. Merde, quel dommage. En Suisse, pays de Subaru par excellence, il s’est vendu « beaucoup » de SVX. il y a même un club. on trouve encore parfois de très beau exemplaire sur les sites d’annonces auto et les garagistes Subaru de tradition en ont tous une dans leur collection.» - Avis du 15/11/2015
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