ABARTH 595 Competizione 180 ch (facelift) (2016 - )
AMBITIONS SPORTIVES
Restylée il y a un an, la Fiat 500 se mue en Abarth 595 sur le même principe. Si toutes les versions conservent leur ancienne appellation, l'une d'entre elles évolue plus que les autres. Il s'agit de la 595 Competizione, désormais disponible avec l'autobloquant de la 695 Biposto !
Texte : Maxime JOLY
Photos : D.R.
L'actualité Abarth bat son plein. Alors que la version revisitée du Fiat 124 Spider sera commercialisée en parallèle au Mondial de Paris, l'offensive 595 ne faiblit pas comme en témoignent les excellents chiffres de vente recueillis lors des dernières portes ouvertes. Toujours déclinée en deux carrosseries, coupé ou cabriolet, et trois versions, 595 Turismo et 595 Competizione, nous avons retrouvée la GTI turinoise dans sa déclinaison la plus sportive, cette fois dotée de 180 ch sous le capot...
PRESENTATION
Fiat s'est appliqué à effectuer un restylage qui soit léger et qui ne bouleverse pas sa 500 fétiche. Il n'y avait de toute façon aucun intérêt à faire davantage, l'auto se vendant encore très bien malgré ses presque 10 ans (déjà !) de carrière. Abarth fait de même pour ses 595, tout en écartant l'exotique 695 Biposto du processus de renovuellement.
Les boucliers avant et arrière sont donc nouveaux, remodelés pour plus d'agressivité avec des entrées d'air élargies et un lien de parenté plus marqué avec le tout nouveau Spider. De même pour le diffuseur, factice, spécifique à chaque version. Le nom Abarth apparaît à l'avant et remplace tous les logos Fiat mais c'est surtout grâce à ses nouvelles optiques avant (Xenon en série sur la Competizione) et arrière que l'on distingue le mieux ce restylage 2016 de la 500.
A nouvelle carrosserie, nouveaux coloris, à commencer par le flamboyant jaune Modena de notre modèle d'essai, complété par le rouge Abarth, le blanc Iridato tri couche, et les teintes bicolores noir Scorpione / bleu Podio, noir Scorpione /gris Record et gris Pista / rouge Abarth. Notons aussi l'arrivée de nouvelles jantes alliage 17" Granturismo 7 % plus légères et dotées d'une capacité de ventilation des freins 50 % plus importante.
HABITACLE
A l'intérieur des Abarth 595, il n'y a guère de bouleversement non plus. Le nouveau volant sport à méplat doté d'un point milieu relève un tableau de bord rendu plus sportif par la présence d'Alcantara et de carbone (en option à la palce d'une peinture gris mat). La boîte à gants est redessinée tandis que le système uConnect est désormais intégré à la planche de bord, avec un écran 7" sur la Competizione, alors que la navigation était jusqu'alors déportée.
Restons sur la technologie avec les nouveaux compteurs digitaux. L'équipement de série de la Competizione comprend les feux au xénon ou encore les baquets Sabelt. Le système Hifi Beats à huit haut-parleurs est une option pas forcément très utile compte tenu de la présence des quatre sorties d'échappement.
Si vous voulez en profiter encore plus, le cabriolet est fait pour vous, à condition de payer les 2.000 € réclamés. Il fait économiser 150 € sur le Pack Performance (2.650 € sur la 595C), LA nouveauté du restylage, qui inclut les Sabelt de couleur noir ou marron, les jantes SuperSport 17" et un kit esthétique.
MOTEUR
Pas de changement sous le capot depuis la mise à jour effectuée il y a un an lorsque la Competizione était passée à 180 chevaux (comme sur la 595 50° Anniversario) pour se différencier de la Turismo. L'échappement Record Monza est maintenu dans les éléments de série pour le plus grand bonheur des mélomanes. A lui seul, il justifierait presque l'achat de cette version. La sonorité est rauque conférant au petit 1.4L T-Jet des airs de mini-V8. Il sera intéressant de voir ce que donne la sonorité du Multiair équipé de la sorte sur l'Abarth 124.
Pour profiter des 180 chevaux et du couple maximal de 250 Nm, il faut activer le mode Sport. Sur ce niveau de puissance, le T-Jet possède une belle allonge. Il prend plus de 6.000 tours si besoin mais il n'y a pas de réel intérêt à dépasser les 5.500 tr/min. Sous 2.000 tr/min, il peine un peu à reprendre convenablement et il peut s'avérer préférable de tomber un des cinq rapports. A ce propos, le guidage de la boîte manuelle est bon mais elle est positionnée trop en hauteur et le débattement est trop long. La boîte séquentielle MTA, elle aussi à 5 pignons, reste disponible en option.
Si vous préférez vous passer du levier, la boîte robotisée est toujours proposée (à 1.500 €). Ses temps de passage sont légèrement plus rapides, sans que cela ne devienne cependant exceptionnel. Il faut toujours gérer les à-coups causés par ces transmissions à simple embrayage. C'est surtout vrai à bas régime et, donc, potentiellement en ville. La boîte se libère dans les régimes supérieurs et améliore encore le rendu sonore du pont Monza. Un régal.
Enfin, pour la consommation, il faut compter entre 8l/100 km sur un trajet mixte et 12l/100 km en mode arsouille.
SUR LA ROUTE
Comme toujours lors des essais Abarth, le trajet est tout bonnement monstrueux. Très franchement, cela fait 90% de la conclusion de l'essai. Entre la route des Crêtes, cela a viré à l'orgie de virages et rien de tel que l'Abarth pour en jouir pleinement.
Courte, légère et donc agile, elle devient enfin efficace grâce au Pack Performance avec l'autobloquant mécanique de la Biposto. Cela donne au final des tarifs semblables à ceux de la 208 GTI by Peugeot Sport et Opel Corsa (E) OPC Pack Performance (en incluant son gros malus écologique) pour, il est vrai, la catégorie inférieure. Pour autant, leur positionnement en termes d'images étant différent, la puce italienne ne devrait pas avoir de mal à trouver son public.
L'amortissement évolue avec des Koni FSD en série (également présents sur la nouvelle Polo GTI 192 ch) à l'arrière en plus de ceux déjà présents à l'avant. Le freinage est en revanche renforcé avec des étriers à 4 pistons de série combinés à des disques perforés et ventilés de 305 mm.
Il résulte de ces modifications un train avant enfin efficace. Sans être tranchante, la direction est correcte. Dommage qu'il faille composer avec ce gros volant, inadapté dans une citadine. La 208 a tout compris. Pour le reste, ça ne change pas. C'est agile, joueur mais sécurisant. Ca glisse de partout mais on ne se fait jamais peur avec. Très franchement, cela ne métamorphose pas les impressions de conduite, plus ou moins toujours aussi caricaturales… Quant à la position de conduite, elle n'a malheureusement pas évolué et nous rappelle toujours que la 500 dérive de la Panda…
Bref, l'Abarth 595 est une voiture toujours imparfaite après son restylage mais elle sait se montrer tellement attachante si l'on dispose du bon terrain de jeux qu'on lui pardonnera volontiers ses petits défauts.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
ABARTH 595 Competizione 180 ch (facelift)
MOTEURType : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : transversal AV
Alimentation : Injection indirecte + turbo Garett GT 1446 avec échangeur air/air
Cylindrée (cm3) : 1368
Alésage x course (mm) : 72 x 84
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 180 à 5500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 250 Nm à 3000 (mode Sport)
TRANSMISSION
AV + différentiel à glissement limité (option)
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (5) ou robotisée Abarth Competizione (5)
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques perforés ventilés (305) - disques perforés (240)
Pneus Av-Ar : 205/40 R17
POIDS
Données constructeur (kg) : 1045
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5,8
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 225
0 à 100 km/h : 6"7
CONSOMMATION
Mixte normalisée (L/100 Km) : 6,0
Moyenne de l'essai (L/100 Km) : 12
CO2 (g/km) : 139
PRIX NEUF (07/2016) : 25.700 €
PUISSANCE FISCALE : 9 CV
CONCLUSION
| :-) Performances en progrès Echappement Record Monza de série Autobloquant (en option) Comportement plus amusant |
| :-( Position de conduite Tarifs |
Toujours aussi musicale avec son échappement Record Monza livré en série et amusante à manier sur petites routes, l'Abarth 595 Competizione gagne en rigueur sur le comportement routier avec l'apport du Pack Performance même si cette nouveauté a un coût non négligeable…
PHOTOS
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après toute une vie de moto à 73 balais j'ai raccroché mon casque et acheté une competizione neuve en 2018 j'ai parcouru à ce jour 8500 kms . les moins: frein ar bruyant ( sans solution) malgré changement des plaquettes sous garantie, pas de régulateur .bruit de ferraille à la fermeture des portes . les plus: performance, tenue de route, bruit du monza,boite séquentielle, palettes, toit ouvrant. conclusion: voiture qui donne le sourire et qui fait un pied de nez à tous ces donneurs de leçons qui voudraient nous faire rouler avec un âne et une charrette ou pire avec une électrique
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