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GUIDE OCCASION (20-04-2006)

MERCEDES-BENZ
SLK
(R170) 230 K
(1996 - 2004)

242 800 Francs (1997)
10 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES MERCEDES-BENZ SLK (R170) 230 K
MOTEUR
Type: 4 cylindres en ligne, 16 soupapes, 2 arbres à cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection Bosch Motronic 3.4.4 + compresseur.
Cylindrée en cm3: 2 295
Alésage x course : 90,9 x 88,4
Puissance ch DIN à tr/mn: 193 à 5 300.
Puissance au litre en ch: 84,09
Couple maxi en Nm à tr/mn: 280 de 2 500 à 4 800
Couple au litre en Nm : 122
TRANSMISSION
AR + ETS (différentiel autobloquant jusqu'à 70 km/h) + ASR
Boîte de vitesses (rapports): Manuelle 5 rapports ou automatique 4 rapports.
POIDS
Données constructeur en kg: 1 260
Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 6,52
ROUES
Freins : disques AV ventilés ( 288 mm) + 2 disques AR pleins ( 278 mm).
Pneus : Pirelli P6000 205/55 VR 16 AV et 225/50 VR 16 AR.
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 240
400 m DA en secondes: 15,2
1 000 m DA en secondes: 28
0 à 100 km/h : 7,2
0 à 200 km/h : ND
Consommation moyenne : 9,3 L/100 Km.

Une ligne devenue un grand classique du genre dans la catégorie des coupés-cabriolets. Et toujours le plaisir d'avoir l'étoile au bout de son capot...


L'habitacle des SLK reste de facture très classique. Quelques détails de finition ne vieillissent pas toujours très bien, mais l'ensemble reste supérieur à la moyenne.


Quelques séries spéciales virent le jour sur le SLK, notamment en fin de vie pour soutenir les ventes avant le remplacement des nouveaux SLK type R171.


Mercedes revient à ses premiers amours avec la technique du compresseur. Un peu glouton en carburant, il permet néanmoins d'offrir pour une cylindrée inférieure des performances et surtout un couple suffisant.


Avec son toit en place, le SLK offre une ligne de coupé très pure et permet surtout d'avoir un coffre de contenance importante avec 348 dm3 !


N'attendez pas du SLK 230 K un comportement d'une Lotus Elise. Si elle accepte d'être violentée quelque peu, son terrain de prédilection est plus la balade rapide que le circuit.


Les jantes alu multi-branches étaient nettement plus heureuses eb terme de style que les jantes alu de base qui ressemblaient à des jantes tôle ! Le SLK est l'affaire du moment aveun budget autour des 20 000 euros pour une auto en parfait état et peu de kilomètres...



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BIEN :-)
Ligne classique
Concept caméléon
Performances
Châssis efficace
Prix d'achat
Fiabilité
PAS BIEN :-(
Moteur sans charme
Pas de coffre en cabriolet
Finition
Confort ferme
Pas sportive
Entretien onéreux


© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (20/04/2006)

L'INSPIRATRICE !

Lorsque Mercedes-Benz dévoile son concept car SLK dans les salons internationaux, il préfigure déjà ce que sera le modèle définitif, à quelques détails de présentation près. Ce qui frappe évidemment les esprits est son toit escamotable qui est le premier du genre en série depuis l'après-guerre. Véritable caméléon qui se mue à la demande en coupé ou en cabriolet, le SLK a connu un succès sans précédent à sa sortie avec des délais de livraison à rallonge. Une fois la fièvre passée, et le nouveau SLK R171 commercialisé, la magie opère-t-elle toujours ?...

Texte : Nicolas LISZEWSKI
Photos : D.R.

Lors de la présentation officielle du SLK en 1996, les hauts dirigeants de Daimler-Benz (pas encore fusionné à l'époque avec Chrysler Group) s'en sont donné à cœur joie dans les belles phrases : " Nous assistons avec elle à une renaissance de l'esthétique automobile " disait Helmut Werner alors président du directoire de Mercedes-Benz AG ou encore " Dans une telle automobile, la route est la destination " surenchérissait Jürgen Hübbert, membre du directoire de la division voitures particulières. Derrière la solennité des phrases et de leurs formes propres à un lancement en fanfare d'une nouvelle auto, ils n'avaient peut être pas totalement tord… Le concept car du SLK, dévoilé dès 1994 avait suscité une émotion particulière auprès du public, notamment en raison de son toit " Vario ", comprenez un toit en dur escamotable électriquement qui permet d'avoir ainsi deux autos en une seule : un coupé et un cabriolet. Si aujourd'hui avec la démocratisation d'un tel concept avec la Peugeot 206 CC puis des Mégane CC, 307 CC et même Tigra TT on ne s'étonne plus de cette technique, le SLK comblait une lacune que la Peugeot Eclipse dans les années 30 avait laissé orpheline. Le SLK fut un tel succès à son lancement officiel en 1996 que les délais de livraison vont vite grimper jusqu'à un an pour attendre son coupé-cabriolet ! La spéculation allait alors bon train avec des petits malins qui revendaient des SLK récents plus chers que le tarif neuf. Mais lorsque la demande est là, les prix officiels sont dépassés par l'impatience des acheteurs… La stratégie de Mercedes-Benz dans sa diversification des gammes s'annonçait alors comme un franc succès. Le SLK est en effet une des étapes importantes de cet élargissement de gamme…

DESIGN

Avec son nouveau SLK type R170, c'est l'équipe de Bruno Sacco qui va se charger du design de la future auto à succès de Stuttgart. Dans son équipe, un jeune designer plein de talents va plus particulièrement s'occuper de la partie extérieure. Ce jeune talent s'appelle Mura Günak, qui fera ensuite quelques allers-retours chez d'autres constructeurs pour signer également quelques dessins qui feront date. La ligne générale du SLK est très classique et sobre. C'est surtout sur des détails que le SLK va se remarquer et évidemment sur sa capacité à se muer à la demande en coupé ou en cabriolet. L'étoile encastrée dans sa calandre n'est pas étrangère non plus à son succès, car malgré les " on-dit " il n'est pas toujours évident de résister aux sirènes de l'image de marque… Arrière court et ramassé, long capot avec deux bossages sur le dessus, le tout ponctué d'une calandre grillagée à l'avant et tous les artifices du parfait roadster sont là. Mais, cerise sur le gâteau, avec son toit mis en place, le profil s'adonne au genre petit coupé solitaire (comprenez pour deux exclusivement) dans la veine des Maserati Karif ou plus tard de la Cadillac XLR. Malgré la petitesse du toit, il arrive à s'articuler en 25 secondes électriquement pour aller se replier dans son compartiment derrière les sièges. Le toit Vario, c'est son nom chez Mercedes-Benz, déploie alors toute une cinématique complexe qui dans un premier temps vas soulever la malle de coffre dans le sens inverse de son ouverture usuelle, puis le toit vas se replier en deux pour venir se poser dans le coffre (amputant ainsi un volume de chargement plutôt appréciable qui passe de 348 dm3 à 145 dm3 en version décapotable). Ingénieux, et fiable dans le temps s'il est manipulé régulièrement. Malgré une ligne très classique et élégante, mais novatrice, on l'identifie immédiatement à un modèle de la gamme Mercedes. Les blocs optiques arrière sont en triangles et préfigurent le dessin de ceux actuellement en vigueur sur la gamme des berlines Mercedes. Les jantes alu de série sur le SLK 230 K des modèles non face-liftés sont très décevantes d'aspects puisqu'on les confondrait avec des jantes tôle. Dommage.

A BORD DU SLK R170

L'habitacle est également très classique dans sa présentation. Les acheteurs ont cependant opté parfois pour des habillages en cuir rouge pour accentuer le côté sportif de l'ensemble. Les blocs compteurs sont encastrés dans la planche de bord et offre un graphisme moderne assez sympa. Le dessin des sièges n'est pas assez enveloppant, rappelant ainsi aux occupants que le sport n'est pas la priorité du SLK. Pas question en effet à Stuttgart de laisser de côté le diktat du confort… L'équipement de série n'était pas très généreux sur les premiers modèles avec notamment la climatisation en option. L'habillage de la planche de bord pouvait être en carbone, ou en alu brossé, du meilleur effet.

MOTEUR

Le SLK est basé sur la berline Classe C W202. C'est donc fort logiquement qu'elle lui emprunte bon nombre d'organes mécaniques à commencer par ses moteurs. Au début des années 90, Mercedes est aller rechercher au placard des méthodes disparues depuis plusieurs décennies à Stuttgart : le compresseur. Les ingénieurs de Mercedes sont obsédés par la notion de confort de conduite et de souplesse. Et pour pouvoir offrir au conducteur ce cahier des charges, il faut lui garantir un couple moteur suffisant dès les plus bas régimes. Ainsi, fini les rétrogradages incessants et les boîtes automatiques trouvent tout leur intérêt. Dès lors, le compresseur paraît retenir tous les avantages possibles pour les motoristes puisqu'il agit dès les plus bas régimes par rapport à un moteur équipé d'un turbocompresseur (les turbos à géométrie variable ne sont alors pas encore très répandus). L'autre avantage du compresseur est de pouvoir retenir un moteur de cylindrée plus petite tout en offrant autant de couple et de puissance qu'un gros moteur. Sur le SLK, comme sur les CLK et Classe C, le moteur 2,3 litres sera donc doté d'un compresseur. Bien évidemment le taux de compression sera revu. Les performances prodiguées par cette mécanique sont intéressantes avec 193 ch à 5300 tr/mn et surtout un couple de 280 Nm de 2500 à 4800 tr/mn. C'est évidemment ce dernier point qui intéressait d'avantage les motoristes de Stuttgart. Avec une telle mécanique, le SLK 230 Kompressor pouvait ainsi se permettre des performances dignes d'une sportive : 240 km/h en vitesse maxi, autour des 28 secondes sur le kilomètre départ arrêté et 7,2 secondes pour franchir les 100 km/h depuis l'arrêt. Mais ce qui impressionne le plus avec cette mécanique, c'est son souffle inépuisable. On ne ressent pas de perte de poussée en montant en vitesse. C'est tout l'avantage du compresseur. En revanche, le revers de la médaille est une sonorité très quelconque. Un bruit banal, avec le compresseur qui fait limite quincaillerie. Dommage, car pour le reste c'est presque le sans faute. Puisque le SLK n'est pas sportif dans l'âme mais qu'il se prête de bonne guerre aux figures de style, mieux vaut lui préférer une boîte automatique à 4 rapports éprouvée et efficace que la boîte mécanique irritante à l'usage (caoutchouteuse et peu précise en maniement).

CHASSIS

En reprenant les techniques de la Classe C et la technologie Mercedes-Benz en matière de sécurité active, il ne faut pas s'attendre à aller disputer la coupe des circuits. Une caisse pas assez rigide, cabriolet oblige, quelques systèmes castrateurs comme l'ETS, successeur de l'ASD et précurseur de l'ESP qui sera monté dès 2000, auront vite fait de venir brider vos velléités de pilote. En plus les modèles équipés de la boîte automatique ne sont pas nécessairement mieux lotis sur circuit que la commande lente et caoutchouteuse de la boîte mécanique à 5 rapports. Vous l'aurez compris, s'il est possible de violenter un SLK 230 Kompresseur sur circuit, sa place privilégiée n'est pas ici et plutôt sur les routes et petites routes, là où l'expression déguster la route prend toute sa saveur. Dès que les virages se resserrent, le SLK, s'il n'est pas non plus très vivace, se laisse brusquer avec grâce et prévenance… Il sous-vire sur le sec histoire de rassurer n'importe quel conducteur un peu optimiste à l'entrée d'un virage, et au pire, si le sol est mouillé, les roues arrière veulent passer devant, mais un simple contre-braquage avec petit contrôle frein-accélérateur suffit. Et sur les modèles post-2000, l'ESP se chargera de mettre sa " claque protectrice " pour remettre le SLK sur ses rails… Une auto polyvalente et pour tous qui se distingue avant tout par sa facilité de conduite. Puisqu'elle n'est pas réservée pour les circuits, le choix retenu est donc plutôt opportun. En plus, assis très bas, avec des suspensions assez fermes, le SLK donnerait presque l'impression de conduire une voiture de sport. Les freins sont suffisants, mais on aimerait plus de mordant surtout en usage intensif. Sur routes dégradées, les petits bruits sont légions signe d'une rigidité pas toujours suffisante. Enfin on chipote, car ils n'interviennent qu'à un rythme particulièrement soutenu. Une auto donc polyvalente et bien agréable à l'usage pour qui cherche une auto pour la balade et même parfois de la balade rapide !

ACHETER UNE MERCEDES-BENZ SLK 230K R170

Avec la commercialisation du SLK type R171 en 2004, puis l'arrivée de très nombreux concurrentes sur le marché des roadsters deux places (Chrysler Crossfire roadster, Nissan 350Z roadster, Porsche Boxster, BMW Z3 puis Z4, Honda S2000, Alfa Romeo Spider…), les SLK type R170, et les 230 Kompressor en tête, ont vu leur cote chuter pour notre plus grand plaisir. Aujourd'hui, il n'est pas rare d'en trouver à partir de 14-15 000 euros. Toutefois, dans ces prix-là, ils seront souvent fort chargés en kilomètres, et parfois d'origine douteuse ou étrangère. Souvent, les modèles allemands importés se reconnaissent à leurs choix de couleurs (mauve ou jaune). C'est dommage de céder aux sirènes des prix les plus bas pour avoir après des tonnes de frais de remise en état à faire. D'autant plus que le SLK ne souffre pas de tares particulières. Il faut avant tout vérifier que le toit Vario fonctionne correctement. Les cas de toit qui fonctionnent mal, comme sur beaucoup de coupés-cabriolets, sont dus avant tout à leurs propriétaires qui les laissent finalement toujours en version coupé. Les contacteurs se grippent alors et il faut les nettoyer. Rien de grave, mais mieux vaut faire fonctionner régulièrement ce système à la cinématique complexe. Autre petits points noirs parfois des voyants moteurs qui s'allument. A vérifier au moment de l'achat, avec une très forte accélération comme en " burns "afin de vérifier qu'il n'y ait pas le témoin moteur qui s'allume soudainement. En général cela vient soit du faisceau qui s'est abîmé avec le temps, soit de l'antiparasite ou encore du papillon des gaz. Une révision standard revient environ à 300 euros (appelée Assyst A chez Mercedes-Benz) et la complète 600 euros (Assyst B). Le prix des pièces reste raisonnable comme souvent chez Mercedes-Benz avec quelques exemples : phare AV, 261 euros TTC ; Pare-chocs AV, 386 euros TTC ; disques AV, 100 euros TTC le jeu, plaquettes AV, 63 euros TTC la paire, échappement (silencieux seul), 385 euros TTC… Attention toutefois, certaines pièces sont plus chères comme le catalyseur à plus de 1000 euros l'intervention. Il faut donc évidemment privilégier impérativement une version dont le carnet d'entretien prouve un suivi régulier dans le réseau Mercedes-Benz, gage de plus de tranquillité et de soin apporté par son propriétaire. Pour un bel exemplaire avec moins de 50 000 km, en phase deux avec l'équipement et la finition améliorée, comptez plutôt autour de 20 000 euros, ce qui n'est pas cher payé compte-tenu du concept de l'engin, de son " blason " et de sa fiabilité générale exceptionnelle. On déplora juste parfois des habitacles qui vieillissent plutôt moins bien que les autres modèles de la gamme et quelques cas de lève-vitres qui déclarent forfait avant l'heure. Pour le reste, c'est du tout bon !

CHRONOLOGIE

1994 : En septembre, présentation du prototype SLK au Mondial de Paris.
1996 : En avril, présentation officielle du SLK au salon de Turin. Deux versions disponibles : SLK 200 atmo de 136 ch et SLK 230 K de 163 ch.
2000 : Face-lift léger du SLK (essentiellement pare-chocs avant et arrière, volant, calandre, rétroviseurs)
ESP de série sur toute la gamme SLK
Nouveau SLK 200 avec compresseur de 163 ch contre 136 ch.
2001 : Commercialisation du SLK 32 AMG Kompressor.
2003 : Commercialisation de la série spéciale " Final Edition "
2004 : Arrêt de la production du SLK type R170 et commercialisation du nouveau SLK type R171.

:: CONCLUSION
Voilà certainement avec la BMW Z3, un des achats passion du moment en cabriolet qui est le plus judicieux dans la fourchette de budget de 15 à 20 000 euros. Doté d'une élégance et de la primeur du concept moderne des coupés-cabriolets, une étoile au bout du capot, une fiabilité générale exceptionnelle et suffisamment de performances pour en pas se faire humilier par le premier mazout venu, le SLK rappelle ainsi à tous que rouler plaisir en connaisseur n'est pas forcément synonyme de gros chéquiers. Evidemment si vous êtes adepte du sport pur et dur, une Honda S2000 fera plus l'affaire, de même qu'un Porsche Boxster. Mais les prix de ce dernier sont nettement plus haut...

CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"Avec son châssis " ultrasûr, le roadster Mercedes rassuee les conducteurs les plus maladroits tout en offrant un confort qu'apprécient les clients traditionnels de la marque… et les autres. Pour un prix qui n'est pas prohibitif, à l'inverse des délais de livraison…"
Le Moniteur Automobile - juillet 1997 - Mercedes SLK 230 K.

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Avis des propriétaires

excellente voiture à la mécanique fiable (attention toutefois à l'électronique), qui bénéficiait de pistons forgés et du fameux eaton m62 en phase 1. de quoi combler les plus sportifs avec kit poulie, prépa compresseur et boite à air, déplacement du débimètre, régulateur 5 bars, reprog injection, ligne inox décatalysée pour environ 250ch et 22s de 0 à 200km/h à la clé (prévoir jantes 17 ou 18 et kit suspension). la direction à billes n'est pas top, mais la tenue de route est sûre, un tel 230 en boite manuelle est plus adapté que le lourd 32amg bva sur départementale sinueuse.

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