ALFA-ROMEO 164 V6 (1987 - 1997)
La berline du renouveau
Lancée en septembre 1987, la 164 est la première Alfa Romeo produite sous la direction du groupe Fiat. Elle devient rapidement la carte maîtresse du nouveau visage de la marque, avec un style élégant et des moteurs puissants. Si toutes les versions de cette grande berline ne sont pas aussi intéressantes, les modèles équipés du fameux V6 3.0 italien, dont la mémorable Q4, méritent aujourd'hui qu'on ne les laisse pas tomber dans l'oubli...
Texte :
Sébastien DUPUIS
Photos : Bahman Cars & D.R.
Au début des années 80, Alfa Romeo ne parvient pas à maintenir la croissance qu'il avait connu avec Luraghi. La joint-venture conclue avec l'entreprise automobile japonaise Nissan (A.R.N.A: Alfa Romeo Nissan Automobili) pour la production d'une nouvelle voiture ne donne pas les résultats escomptés. L'image, c'est aussi le problème d'Alfa Romeo dont le passé prestigieux et sportif a été mis à mal par l'abandon de la propulsion sur ses sportives. Une trahison aux yeux des puristes à laquelle s'est ajoutée une dégradation rapide de la qualité de fabrication et un manque d'innovation qui va mener à la faillite. En 1986, Alfa Romeo est cédée par Finmeccanica au Groupe Fiat qui la regroupe avec Lancia au sein de "Alfa Lancia S.p.A.". L’entité devient opérationnelle dès le 1er Janvier 1987. La 164, premier modèle de cette nouvelle vie pour Alfa Romeo, est présenté en 1987 pour reconstruire la réputation d'Alfa Romeo sur le créneau du luxe.
En réalité, le Projet 154, qui va devenir plus tard Alfa Romeo Tipo 164, a été mis en route bien avant le rachat par Fiat. Ce qui d'un certain point de vue, fait de la 164 la dernière véritable Alfa Romeo. En effet, en 1978, n'ayant pas les reins assez solide pour développer
seul une nouvelle grande berline, la firme de Milan décide de collaborer avec
Fiat, Lancia et Saab au développement d'une plateforme commune, la "Tipo 4". C'est à ce moment que le Projet 154 destiné à remplacer les Alfa 6, évolue pour donner naissance à l'Alfa Romeo Tipo 164, proche cousine
des Fiat Croma, Lancia Thema et Saab 9000...
PRESENTATION
Le design de l'Alfa Romeo a été conçu chez Pininfarina, sous la responsabilité de Enrico Fumia, contrairement à ses cousines dont la robe est signée Giugiaro. Le maître oeuvrant pour Ferrari a offert à la grande berline Alfa Romeo un travail issu de la conception assistée par ordinateur (CAO) dont résulte des lignes à la fois fines, fluides, modernes et élégantes. Un dessin qui évoque presque trait pour trait celui de la Peugeot 605, elle-même très inspirée de la 405, bien que la firme de Sochaux avait écarté la proposition de Pininfarina en concurrence avec son bureau de style interne... Berline de conception classique à 3 volumes, comme la Peugeot, l'Alfa 164 a également passé beaucoup d'heures dans la soufflerie Pininfarina pour soigner son aérodynamique. Cela a conduit notamment au lissage des flancs de l'auto, des rétroviseurs profilés ou encore des portières juxtaposées par-dessus le pied central au milieu de l'auto et jusqu'au pavillon. Les bruits d'airs ont ainsi pu être considérablement réduits, même à haute vitesse. Le Cx obtenu de 0,30 confirme l'intérêt de cette étude ayant pour but de réduire également la déportance, à l'avant comme à l'arrière, afin de préserver la tenue de route, quelle que soit l'allure de la voiture.
Vue de côté, l'Alfa 164 se distingue par sa nervure latérale caractéristique parcourant tout le flanc de la caisse et permettant une meilleure circulation de l'air. Devant, le dessin de la calandre semi-pleine s'articule autour du logo de la marque qui trouve un prolongement par le léger bossage du capot. Sur la série 1, les boucliers ainsi que les imposantes protections latérales en polyuréthane peint de couleur anthracite forment une ceinture de caisse uniforme qui optimise le glissement de l'air et protège idéalement la carrosserie des chocs urbains en amortissant les impacts jusqu'à 4 km/h sans déformation. De plus, la peinture aposée sur ces surfaces en plastique évite un vieillissement prématuré et le délavage habituel de la teinte avec ces matériaux. L'autre partie du travail effectué sur la coque visait à en augmenter la rigidité et la durabilité. Les ingénieurs ont donc étudié par ordinateur différents types d'aciers capables d'augmenter la rigidité torsionnelle. Le nombre de pièces a aussi été considérablement réduit et leur attachement reconsidéré. Des éléments de carrosserie galvanisés et des soubassements couverts de PVC et de matériau insonorisant ainsi qu'une peinture et des vernis en couches multiples garantissent une résistance à la corrosion supérieure, point qui faisait jadis tant défaut aux Alfa...
HABITACLE
L'Alfa Romeo 164 est une berline spacieuse, cossue et accueillante. L'ergonomie du poste de pilotage ne suscite pas de grosse critique et les principales commandes tombent sous la main avec logique. Les montants avant et arrière sont particulièrement fins et augmentent d'autant la visibilité et la luminosité dans la voiture. Seuls les sièges manquent de maintien mais, heureusement, pas de confort. A l'arrière, on pouvait préférer à la classique banquette deux sièges séparés et réglables électriquement, très chic ! Moins séduisante, la console centrale trahit furieusement un style très "80's". Les plastiques n'ont rien de fantastique émodé visuellement que mal assemblé.
Dans un univers tendu de cuir (en série sur V6 3.0 et Q4), de velours et de moquette épaisse, l’équipement de série est particulièrement riche avec la direction assistée, climatisation électronique automatique, 4 vitres électriques, régulateur de vitesse, airbag conducteur, ordinateur de bord, accoudoirs avant et arrière, le volant réglable et la condamnation centralisée. Le système de ventilation à double canal a d'ailleurs fait l'objet d'une étude approfondie et possède pas moins de 14 boutons de règlage !
CARACTERISTIQUES
ALFA-ROMEO 164 V6
MOTEUR
Type : 6 cylindres en V à 60°, 12 soupapes/ 24 soupapes
Alimentation: Injection électronique Bosch Motronic M 1.7 / " / Bosch M 3.7
Position : transversal AV
Cylindrée (cm3) : 2959
Alésage x Course (mm) : 93 x 72,6
Puissance max (ch DIN à tr/mn) : 192 à 5600 / 230 à 6300
Couple max ( Nm à tr/mn) : 261 à 4900 / 276 à 5000
TRANSMISSION
AV
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (5) / manuelle (6)
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques ventilés (281) - Disques pleins (251) / Disques ventilés (281/257)
Pneus Av-Ar : 195/65 R15 / 205/55 R16
POIDS
Données constructeur (kg) : 1470 / 1680
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 7,6 / 7,3
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 230 / 240
1000 m DA : 28"5 / 27"9
0 à 100 km/h : 8"1 / 7"
CONSOMMATION
Moyenne constructeur (L/100 km) : 13 / 14,5
PRIX NEUF (1991) : 205.000 FF
COTE (2017) : 4.000 €
PUISSANCE FISCALE : 14 / 16 CV
MOTEUR
Au début de sa commercialisation, de 1987 à 1992 pour la première série, les moteurs de l'Alfa 164 sont essentiellement ceux de la gamme 75, auxquels ont été apportées quelques améliorations.
Parmi ces moteurs, on retrouve en haut de la gamme le V6 à 60° dans sa variante "3.0" 12 soupapes. Ce V6 au design très compact réalisé en alliage d'aluminium-silice (Alusil), dérivé du 2.5 des Alfetta GTV6, a été portée à 2959 cm3 (alésage 93 mm x course 72.6 mm). Le 3.0 a été inauguré dans la 75 America puis utilisé dans la mythique SZ.
Mais le premier problème pour les techniciens a été de "rentrer" les moteurs transversalement sous le capot de la 164 alors qu'ils avaient été conçus pour un montage longitudinal. L'échappement et l'admission ont notamment dû être retravaillés en raison de l'implantation du moteur.
Sur la 164 V6, le taux de compression passe à 9.5:1. Les 12 soupapes sont refroidies au sodium et le mélange est géré par une injection multipoint électronique Bosch Motronic ML 4.1. Au total, le nouveau V6 de la 164 développe 192 ch DIN à 5600 tr/mn pour un couple de 261 Nm à 4900 tr/min. 85% du couple maxi est disponible dès 1000 tr/mn et 90% à 2000 tr/mn.
Les performances de l'Alfa Romeo 164 V6 n'ont rien d'exceptionnelles mais permettent à cette routière de figurer en assez bonne place face à la concurrence allemande. Ainsi sa vitesse maxi atteint 230 km/h grâce au travail aérodynamique. Elle passe de 0 à 100 km/h en 8" et parcours le 0 à 1000m en 28".
ALFA ROMEO 164 V6 TURBO
Jouant dans un autre
registre, mais pas moins dynamique, le petit V6 2L turbo (211 ch/306 Nm à 2750 tr/mn) va remplacer un peu plus tard le 4 cylindres Turbo des Lancia Delta. Pour Alfa
Romeo, l'avantage du V6 turbocompressé est double : tout
d'abord il permet à la marque de proposer une voiture plus
performante que la V6 3.0L et de surcroit bénéficiant
d'une fiscalité plus avantageuse (9 CV fiscaux) en profitant
de l'absurdité du système de calcul des pays où
cette taxe existe, dont la France pour ne pas la citer, basé sur les rapports de transmission et la cylindrée. Au chrono pourtant, en reprises
comme en vitesse, le petit V6 2L turbocompressé aidé d'un overboost surpasse le 3L atmo. Il n'y a que dans le domaine de la souplesse et de la réactivité qu'il se fait supplanter.
SUR LA ROUTE
Critiquée dès la sortie de la 164 V6, la motricité trop facilement prise en défaut est le principal reproche que l'on peut faire encore aujourd'hui à l'Alfa 164 V6 en matière de tenue de route. Les effets de couple dans la direction, par ailleurs trop assistée, conjugués à un amortissement trop typé confort empêchent une conduite sportive sereine et efficace. Des freins plus puissants et plus mordants auraient également été les bienvenus.
Grâce aux retouches apportées en 1990 au train avant et à la direction, le comportement routier de l'Alfa Romeo 164 a cependant pu être amélioré. La version Quadrifoglio qui arrive un peu plus tard procure une meilleure précision de conduite. Sa suspension n'est pas un modèle de confort mais elle permet une tenue de route plus efficace. Le moteur a été abaissé de 17 mm et l'assiette de 12 mm. Avec une géométrie retouchée et des ressorts de rappel montés sur la direction, la précision de conduite y gagne beaucoup. Mais bizarrement, malgré le surplus de puissance, Alfa Romeo n'a pas jugé utile de revoir à la hausse les dimensions des pneumatiques (195/65 R 15) qui paraissent aujourd'hui bien peu adaptés à une telle cavalerie.
Enfin, la suspension à pilotage électronique issue de la Lancia Thema tente de mieux maitriser les mouvements de caisse, même si l'efficacité du système ne donne pas entière satisfaction. L'Alfa reste trop typée traction et son comportement en conduite sportive n'est pas vraiment digne du pédigrée de la marque. On est loin du toucher de route d'une Peugeot 605 SV 24, sa rivale française de l'époque.
EVOLUTION
En 1990, l'Alfa 164 3.0 V6 12v dont la puissance tombe à 184 ch avec le catalyseur, reçoit le renfort d'une inédite variante Quadrifoglio Verde (200 ch/274 Nm), aussi appelée 3.0 S sur certains marchés. Le V6 de cette version
est l'un des plus attachants, même s'il demeure
à 12 soupapes et que sa bonne santé s'estompe un peu à
l'approche de la zone rouge. Ses performances mesurées
à l'époque font état de 28"7 au 1000 m
DA et plus de 235 Km/h compteur en pointe, obtenus au rupteur en
5ème s'il vous plait ! Onctueux et mélodieux, il offre
ément dont on ne se lasse pas.
En 1992, la 164 aborde un
nouveau cycle de vie avec un léger restyling (6 modèles
répartis en 2 gammes). La gamme V6 renommée "Super"
est toujours proposée avec différentes motorisations. La 164 3.0 reçoit le nouveau V6 24 soupapes (210 ch/266 Nm), également proposé en version QV forte cette fois de 230 ch et 276 Nm de couple à 5000 tr/mn. Parallèlement, le V6 3.0 12V qui chute à 180 ch va continuer à être produit, mais sur certains marchés uniquement. De son côté le petit V6 2.0 Turbo (TB) perd 5 ch mais le couple reste supérieur à 300 Nm. Si les performances pures progressent, les problèmes de motricité redeviennent problématiques. Esthétiquement, les Alfa 164 "Super" se différencient
par un nouvel avant : les groupes optiques et l'écusson Alfa
Romeo ont été redessinés. Les pare-chocs avant
et arrière sont repensés, les rétroviseurs
adoptent la couleur de la carrosserie et sont redessinés. Notons aussi de nouveaux revêtements de la planche de bord qui rendent l'ensemble plus agréable à l'oeil et au toucher.
164 V6 Q4
Apparue en 1993, la version Q4 est la version la plus aboutie de la 164 V6 et notamment grâce à sa transmission intégrale qui règle le sproblèmes de motricité des V6. Esthétiquement, cette version sportive
reprend le kit "Quadrifoglio Verde" qui se reconnait
à ses spoilers, bas de caisse et jupe
arrière ainsi qu'à des
jantes spécifiques.
> Lire notre dossier sur l'Alfa Romeo 164 Q4
ALFA ROMEO 164 V10 PROCAR
Présenté en 1988 et conçu pour le championnat Procar, le prototype 164 Procar et son V10 3.5L de 600 ch développé par Motor Racing Developments (Brabham), racheté par Alfa Romeo la même année, n'aura malheureusement pas de débouché
en compétition. Ce prototype aujourd'hui au museo Alfa Romeo reste unique.
ACHETER UNE ALFA ROMEO 164 V6
En voilà une bonne idée ! En effet, malgré les années, une Alfa Romeo 164 V6
peut demeurer une véritable source de plaisir. Produite à près de 70.000 exemplaires de
Septembre 1987 à Juin 1996, l'Alfa Romeo 164 V6 a connu une longue
carrière et plusieurs modèles dignes d'intérêt. Répandue dans l'ensemble mais assez
rare en France avec ses moteurs V6, l'Alfa 164 ne jouit pas d'une
image comparable à celle des allemandes équivalentes et par conséquent ses cours sont vraiment très bas, même pour un youngtimer sur le retour. Paradoxalement, elle est même moins chère chez nous qu'à l'étranger et beaucoup de beaux modèles ont déjà quitté notre territoire, renforçant cette effet de rareté ! Par conséquent, les modèles propsoés à la vente en France sont souvent peu chers mais très usés et rarement en très bon état... A l'inverse on pourra encore dénicher de très beaux exemplaires en Italie, mais les prix y sont logiquement les plus élevés !
Pourtant, le V6 3.0L, surtout 24 soupapes, est une superbe pièce mécanique et cette motorisation demeure de loin la plus désirable de la gamme. Une Alfa 164 3.0L V6 peut représenter un bon achat pour qui recherche une routière agréable, confortable et performante. Si les premiers prix démarrent à moins de 2000 € pour un modèle 12V fatigué, la Quadrifoglio profite d'un positionnement plus sportif pour afficher une cote plus soutenue, tout en étant déraisonnablement accessible. Comptez environ 4000 € pour un bel exemplaire. Les versions Super et série 2 sont plus recherchées cart mieux présentées et fiabilisées, c'est un choix qui se justifie. Plus courante et moins chère (environ 2000 €), la V6 Turbo se montre intéressante sur certains points mais étant sensiblement plus fragile, plus gloutonne et moins mélodieuse que la 3.0L pour des performances à peine supérieures, ce n'est pas le modèle que nous privilégions dans notre sélection. La sublime V6 Q4 est évidemment LE morceau de choix et aussi notre préfèrée pour l'efficacité de son châssis et le tempérament de son moteur. C'est de toute évidence celle qui est promise au plus bel avenir en collection mais sa rareté n'a fait que s'amplifier avec les années. Alors il faudra accepter d'y mettre le prix, souvent supérieur à 10.000 €...
Malgré un traitement actif contre la corrosion, il convient d'inspecter la carrosserie dans son ensemble, soubassements compris. Une Alfa Romeo, reste à ce niveau plus fragile qu'une Mercedes (par exemple...). La boîte automatique peut rapidement montrer des signes de faiblesse et son remplacement est coûteux. Si vous n'êtes pas sûr lors de l'achat, préférez une version manuelle qui vous permettra de faire chanter à loisir le V6 Italien. Sur les premiers modèles (1988) quelques cas de surconsommation d'huile ont été observés. Jusqu'en 92, des à-coups de fonctionnement étaient liés à l'injection électronique et des problèmes de fonderie pouvaient entâmer la durée de vie de la culasse et des pistons. Vérifiez aussi l'âge de l'embrayage (usure fréquente en 50000 Km de 1991 à 1993) et l'état des durites (jusqu'en 1990, cas de fuites d'eau sur le circuit de refroidissement). Attention également au bon fonctionnement de la climatisation (compresseur) et à l'ensemble des commandes électriques : en bonne italienne, la 164 n'est pas infaillible sur ce point ! Globalement, c'est après le millésime 1992 que la fiabilité est devenue réellement satisfaisante. Les plastiques et assemblages de l'habitacle ne font toujours pas référence en la matière, mais le cuir vieillit bien à la différence des garnitures.
PRODUCTION ALFA ROMEO 164 V6
Total 3.0 V6 12V / QV / Super / Q4 (1987-1996) : 69.748 exemplaires
CONCLUSION
| :-) V6 enchanteurs Confort Performances Q4 ultra efficace ! Prix très accessibles |
| :-( Image Rare en bon état Finition et fiabilité jusqu'en 93 Motricité (sauf Q4) Freinage Direction trop souple |
Vous aimerez sans doute l'Alfa Romeo 164 pour sa ligne élégante signée Pininfarina, son habitabilité généreuse et son confort, mais plus encore pour ses moteurs V6 enchanteurs ! Vous l'aimerez moins pour son châssis inadapté à une conduite sportive (sauf Q4) et sa planche de bord aux matériaux peu valorisants. En clair, l'Alfa 164 V6 est une vraie italienne, avec des qualités et des défauts... mais c'est cela qu'on appelle le caractère non ?
Le très bel exemplaire d'Alfa Romeo 164 V6 3.0 présenté ici est à la vente chez Bahman Cars à Genève.
PHOTOS
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Bonsoir Passioné Alfa depuis l'âge de 16 ans, c'est un an plus tard qu'une Junior 1300 millésime 1969 débarqua chez moi, sans pour autant avoir mon permis en poche. Outre le fait que 37 ans plus tard je l'ai toujours, moyennant un suivi adéquat, j'ai possédé une 164 3.0 base (184 PS/Din) en 1990. Après 184'000 km et plus de 3 ans de service mon nouvel emploi me contraignit à un changement de véhicule. Acheté neuf en 1990 /avril) l'équivalent de 50000 euros actuel, il fut revendu 13000 euros actuel à... un garagiste. Personnellement je ne connais aucune autre comparaison possible en valeur de reprise, du moins à l'époque, au vu avant tout de ses très nombreux kilomêtres (longs déplacements). Aucun soucis mais surtout que du plaisir (jamais retrouvé depuis...) grâce au suivi adéquat prodigué en son temps par un "aficionados" de la marque.
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