AUTOBIANCHI A112 Abarth (1971 - 1985)
LA DERNIERE ABARTH
Présentée en octobre 1971 lors du Salon de Turin, l'Autobianchi A112 Abarth reste la dernière voiture mise au point par le sorcier Carlo ABARTH. Elle est la réponse d'Autobianchi à l'Austin Mini Cooper...
Texte : Aurélien RABBIA
Photos : Aurélien RABBIA & D.R.
L'établissement Bianchi fondé en 1885 à Milan fabrique des bicyclettes, activité qui perdure encore aujourd'hui. Il se tourne vers l'automobile en 1900, le succès de cette première voiture pousse Edoardo Bianchi à concevoir entièrement une automobile en 1902 avec notamment Alfieri Maserati comme ingénieur. Malgré la première guerre mondiale, Bianchi prospère dans les années 20. Très innovante la firme Bianchi est réputée pour la très haute qualité de fabrication de ses automobiles et bicyclettes qui lui permet de se bâtir une image prestigieuse.
Mais les conséquences de la seconde guerre mondiale seront très difficiles à surmonter, comme pour un grand nombre de marques automobiles de luxe. Edoardo Bianchi décède en 1946 d'un accident de voiture et c'est son fils Giuseppe qui prend la relève. La firme est maintenue à flot grâce aux activités de cycles ainsi que des motocycles qui vont perdurer jusqu’en 1967. Cependant il faut se rendre à l'évidence, l'usine est sur le point de fermer. C'est donc en 1955 que Ferruccio Quintavalle, directeur général de Bianchi, donne l'idée à Giuseppe Bianchi de vendre les 2/3 de la firme à Fiat et à Pirelli. Bianchi continue à fabriquer des vélos et une nouvelle société est fondée pour la fabrication d'automobiles : Autobianchi.
Autobianchi devient la branche innovante de Fiat qui expérimente toutes sortes de technologies et les réactions du public. En 1964, la Primula adopte une architecture mécanique qui fera date, puisque presque tous les constructeurs l’ont adopté de nos jours: à savoir un moteur transversal avant avec la boite de vitesses dans son prolongement, 4 freins à disques, un embrayage à assistance hydraulique et un hayon. L'essai est concluant et Fiat se lance aussi dans la modernisation de sa gamme. En 1969 sont présentées les A111 et A112 tandis que la marque Autobianchi passe sous le contrôle de Lancia.
CHARDONNET
André Chardonnet commence le commerce de voitures avec la vente de Simca puis Veritas et AC Bristol. Mais c'est en 1959 avec l'importation des Neckar (Fiat fabriquées sous licence en Allemagne) qu'il élargit son réseau d'agents. Devenant très influant il arrive à avoir des modèles spécifiques. En 1962 il récupère la vente exclusive des Autobianchi qui est retirée du réseau Simca. Les ventes sont au plus bas mais grâce à la petite A112 il réussi un tour de force pour un importateur privé, il en vend jusqu'à 26000 par an soit 1% du marché, un véritable succès renforcé par la version Abarth. Le réseau Citroën importera aussi la marque Autobianchi, pendant quelques temps, parallèlement au réseau Chardonnet. Puis c'est l'exclusivité des importations des Lancia en France qu'il obtient en 1973. En 1975 c'est grâce à lui que Fiat développe la version Abarth 70 ch et c'est encore lui qui met les moyens pour arriver à la victoire en compétition. Il perdra l'exclusivité de la vente des Lancia et Antobianchi en 1988 quand elle sera reprises par Fiat France. Chardonnet se tourne vers Hyundaï mais l'Etat français met son veto, ce sera donc Maserati, Maruti et ARO qui feront tourner le réseau.
PRESENTATION
Le projet X1/2 destiné à remplacer la Fiat 850 commence en 1965 et débouche sur l'Autobianchi A112 et la Fiat 127. L'A112 remplace la petite Bianchina construite sur base de Fiat 500. Son rôle est de contrer l'Austin Mini dans les beaux quartiers mais surtout Innocenti qui venait d'acheter la licence de production de celle-ci pour l'Italie. Conçue par Dante Giacosa et habillée par le Centro Stile Fiat, l'A112 garde une taille réduite mais, comme sa concurrente anglaise, beaucoup d'espace est dévolu aux passagers grâce à l'encombrement minimum de la mécanique. Ce sera un véritable succès pour la marque qui malheureusement se reposera entièrement sur ce modèle !
La ligne de l'A112 est compacte et élégante, soulignée par de fins pare-chocs chromés et une carrosserie uniquement disponible en trois portes. Elle se veut aussi plus luxueuse avec des équipements spécifiques: jantes avec enjoliveurs, clignotants blancs et calandre chromée. Evidemment, en Italie une telle voiture ne saurait rester longtemps sans connaître de version sportive, d'autant que la Mini Cooper brille dans les rallyes internationaux...
Dès 1969 Carlo Abarth, qui est à la tête de la branche compétition de Fiat et Lancia, présente aux responsables d’Autobianchi un premier prototype développant près de 105 chevaux. Cette version jugée trop puissante et difficile à conduire amène cependant les responsables de la marque à refuser le projet en l'état et Abarth va revoir sa copie pour transformer une voiture de course en un modèle sportif grand public, plus civilisé et donc plus facile à vendre en grande quantité.
En septembre 1971 sort donc en même temps que la version haut de gamme "Elegant" la version sportive de l'A112 revue par Carlo Abarth, dont la puissance a été ramenée à 58 ch... Elle se différencie des autres versions d'A112 par un capot noir mat, des jantes en tôle spécifiques (ou en option des jantes Cromodora en alliage), une calandre ABARTH, un volant trois branches et une instrumentation plus complète (compte tour, voltmètre, manomètre huile, thermomètre huile) ainsi qu'un tachymètre montant jusqu'à 180 km/h au lieu de 160. Cette première série est reconnaissable à ses pare-choc inox.
MOTEUR
Pour la présentation officielle de l'A112 Abarth série 1, le moteur repose en grande partie sur celui de la version de base pour des raisons de fiabilité et de coût. En gardant le bloc en fonte Fiat à culasse en alu, Abarth va faire comme pour les 750 TC et OT 850 : tous les organes du moteur vont être légèrement modifiés pour en sortir quelques chevaux de plus, sans pour autant dépenser trop d'argent. Abarth commence par augmenter la cylindrée de 903 à 982 cm3, le taux de compression est relevé à 10,1/1, l'arbre à cames est retaillé, l'échappement modifié et un carburateur Weber double corps 32 s'occupe d'alimenter le tout. La puissance grimpe à 58 ch à 6600 tr/ min contre 44 d'origine. Il reçoit aussi un nouvel embrayage et un radiateur d 'huile. La puissance semble juste mais grâce à un poids de seulement 660 kg les performances sont honnêtes et comparables à celles de la Mini Cooper avec 150 km/h en pointe.
Cependant Abarth réagira en 1974 face aux clients qui demandent plus de performances et le réseau Chardonnet en France qui a développé une version plus puissante. En Italie, on demande à Lampredi de mettre aussi au point une version plus puissante. En décembre 1974, ce sera l'arrivée de l'Abarth 70 ch. Contrairement à la 58 ch de 1971, le moteur est profondément modifié. L'alésage du bloc gagne 2,2 mm pour atteindre une cylindrée de 1050 cm3, les pistons, les bielles, la culasse et l'échappement sont à nouveau modifiés, le taux de compression passe à 10,4/1 mais le carburateur reste le même. L'arbre à cames est nitruré et le vilebrequin forgé comme sur une voiture de course.
Grâce au poids de 700 kg et un rapport de pont légèrement allongé on peut maintenant atteindre 160 km/h. Cependant la boite 4 tire encore très court, une très bonne chose pour exploiter la vivacité des 70 ch mais elle se montre épuisante sur longs parcours.
En 1977 une version de 1060 cm3 et 85 ch sera à l'étude mais Fiat commence déjà à réduire les investissements pour Autobianchi et elle restera à l'état de prototype...
SUR LA ROUTE
Fiat a décidé lors du rachat de Bianchi de se servir d'Autobianchi comme marque test pour de nouvelles technologies. C'est au niveau du châssis que se feront les plus grandes avancées. La Primula avait déjà inauguré la traction avant dans le groupe Fiat ainsi que le moteur transversal avant. L'A112 adopte en avant première (chez Fiat) les quatre roues indépendantes. On trouve à l'avant un système McPherson encore assez récent et une barre stabilisatrice, à l'arrière rien de bien neuf avec des bras oscillants et un ressort à lames transversal. Grâce à un empattement court le comportement est vif et maniable. La direction est précise et très directe accentuant la bonne maniabilité de l'auto. L'A112 étant légère, le freinage se contente de disques à l'avant et de freins à tambour avec une assistance au freinage uniquement sur les premiers modèles d’Abarth.
En 1977 le freinage abandonne son servo-frein et le remplace par un double maître cylindre spécifique et quasiment introuvable aujourd'hui. Le freinage devient meilleur mais aussi beaucoup plus viril. Dotée de fines jantes en tôle avec des pneumatiques en 135 SR 13 elle peut recevoir des jantes en alliage plus larges pouvant recevoir des 155/70R 13 en seule monte optionnelle homologuée.
EVOLUTION
A112 Abarth 2ème série
Au cours de sa commercialisation la petite Autobianchi Abarth subira six séries de modifications techniques et esthétiques, soit environ une tous les deux ans. La 2ème série d'A112 Abarth apparaît en mars 1973. La calandre conserve son dessin mais elle est désormais fabriquée en plastique et les pare-chocs inox sont remplacés par de la mousse noire avec juste un filet chromé. Les entourages de phares passent au noirs eux aussi tandis que les logos Abarth sont légèrement différents.
Sur cette deuxième série l'intérieur est également retouché avec de nouveaux sièges munis d’appui-têtes réglables, recouverts en skaï ou en tissu écossais pour les versions « luxe» (qui reçoivent également de la moquette au plancher). On note l'apparition d'un rembourrage de tableau de bord et des cadrans auxiliaires placés verticalement sur une console centrale.
A112 Abarth 3ème série
Lors de la troisième série de 1975 les feux arrière et les grilles de panneaux de custode s'agrandissent. Intérieurement, les cadrans auxiliaires sont replacés à l’horizontale sur le tableau de bord qui se dote de nouveaux aérateurs et d'un vide poche central. Les sièges ne sont plus disponibles qu’en skaï noir. L'A112 Abarth est maintenant homologuée en cinq places. C'est cette année là que sort la version plus puissante de l'Abarth avec 70 ch tirés du 4 cylindres réalésé à 1050 cm3. Cette version inaugure un nouveau volant sport à trois branches.
A112 Abarth 4ème série
Décembre 1977, les années 80 approchent et le chrome cède un peu plus sa place au plastique diminuant au passage le charme rétro des A112 d'origine. L'A112 Abarth 4ème série reçoit donc plusieurs éléments d'habillage de carrosserie en plastique : calandre qui englobe les entourages de phares, pare-chocs, nouveaux clignotants avant, poignées de portes, bandes latérales de protection, grilles de custode (à nouveau agrandies), monogrammes avant/arrière et même une prise d'air qui fait son apparition sur le capot. Cette 4ème série se reconnait également à ses feux arrière de forme trapézoïdale.
Le toit est rehaussé de 2 cm pour offrir un peu plus d'espace aux grands gabarits tandis qu'un tableau de bord redessiné de couleur marron fait son apparition. Il comprend désormais une instrumentation carrée, un emplacement radio avec couvercle et une boîte à gants. Les sièges reçoivent un revêtement mixte en velours et skaï, tandis que les contre-portes sont redessinés et en skaï de couleur beige. 1977 marque aussi la disparition de l'A112 Abarth de 58 ch.
A112 Abarth 5ème série
En juillet 1979, pour l'A112 Abarth 5ème série, la calandre et les pare-chocs (plus enveloppants) sont à nouveau modifiés, des extensions d'ailes et des bas de caisse en plastique noir sont ajoutés. De nouveaux feux arrière sont encadrés par un bandeau noir. Côté équipement le feux anti-brouillard arrière, la lunette dégivrante, l'essuie-glace arrière, les appui-têtes avant réglables et le dossier arrière séparable deviennent de série. A noter que les badges Abarth disparaissent totalement.
En 1979 Autobianchi sort une série spéciale de l'A112 Abarth, la "Golden Ring" mais Chardonnet n'aime pas les décorations dorées et commercialise donc une version SL à 30460 F, de couleur unique noire vernis et seuls deux filets dorés longent la carrosserie. On trouve un logo Abarth sur les flancs arrières et des jantes “Speedline”. En option on pouvait avoir une boite 5 ou un calandre spéciale Chardonnet.
A112 Abarth 6ème série
En octobre 1982, sur la 6ème série, les mêmes éléments sont une nouvelle fois retouchés. Elle se distingue notamment par ses pare-chocs plus hauts qui intègrent les clignotants à l’avant, ses grilles de custode couleur carrosserie, ses feux arrière inédits et ses nouvelles roues (acier ou alliage léger).
L'équipement s'enrichit au tableau de bord d'une montre digitale avec une fonction chronomètre ! Malheureusement les élégantes lignes ont été surchargées de plastiques et gadgets typiquement années 80, ce ne sera pas la seule.
A112 Abarth 7ème série
Une dernière fois, en avril 1984, soit un an avant la fin de la production de la version Abarth, une ultime évolution esthétique est apportée à la petite puce italienne. Remplacée par l'Autobianchi Y10, l'A112 entend terminer avec fierté une carrière longue de plus de 15 ans. La production des A112 Abarth continuera jusqu'en 1985 et un an de plus pour les versions standard ! La 7ème série sera la version de l'A112 Abarth la moins produite avec 1 200 exemplaires qui sortiront des chaines de Désio.
Cette A112 Abarth 7ème série reçoit des phares longue-portée intégrés au pare-chocs avant, des clignotants de couleur blanche, une antenne radio, un bandeau rouge translucide à l’arrière avec l'inscription Abarth (à l'image de celui des Porsche 911 SC), des logos Abarth qui font leur retour sur les ailes arrières sous forme d'autocollant ainsi qu’une bande décorative sur les flancs.
A l’intérieur les sièges sont une nouvelle fois modifiés et le graphisme de l'instrumentation est revu, avec un éclairage rouge. Les trois manomètres spécifiques sont remontés sous la trappe de protection de l’autoradio et enfin les ceintures de sécurité sont de couleur rouge vif.
L'AUTOBIANCHI A112 ABARTH EN COMPETITION
L'importateur officiel Autobianchi (1962) et Lancia (1973) en France, André Chardonnet, se lance en 1975 en rallye avec une Lancia Stratos et soutient l'écurie Aseptogyl qui fait courir des A112 Abarth Groupe 2. Ensuite Chardonnet prépare dans son atelier de Bobigny, dirigé par Jacques Levacher, ses propres A112 dont la puissance est portée à 90 ch à 7250 tr/min grâce à une modification des conduits d'admission de la culasse sur les conseils de Lampredi. La mécanique est très fiable et l'écurie gagne de nombreux rallyes (victoires de classe) comme le Monte-Carlo, le Tour de Corse ou d'Antibes. En 1977 Chardonnet fait aussi monter une unique A112 Groupe 5 avec le 1500 d'une Delta porté à 150 ch, mais celle-ci est détruite en allant en Italie pour être mise au point chez Abarth. Une deuxième est rapidement mise sur roues. En 1979 elle fait deux rallyes avec Jean-Luc Thérier /Charles Hoffmann, cependant le manque de freins et le châssis complètement dépassé font que l'expérience tourne court. Chardonnet Compétition crée alors la Coupe Autobianchi A112 Abarth de 1978 à 1982 comme celle en Italie. Les voitures sont des A112 Abarth 70 ch d'origine vendues avec un kit (2200 F). Le kit comprend deux harnais de sécurité, un coupe-circuit, un extincteur, des attaches de capot avant et de malle arrière, une barre anti- rapprochement pour le train avant, un protège-carter d’huile, deux phares additionnels pour les spéciales de nuit et un arceau boulonné. Un seul type de pneu est autorisé: des Kléber (partenaire de la Coupe) Mixte 10-13. La voiture prête à courir revenait à 30000 F. Elle courait en Groupe 2 à cause de la barre anti-rapprochement. Cette coupe ne se courait pas sur circuit mais sur des spéciales de rallye, soit une dizaine d'épreuves par an. Afin que cette A112 "Coupe" soit identifiable, Chardonnet faisait un remise de 14 % aux pilotes qui prenaient la voiture en couleur bleue céleste. A chaque course les dix premiers se partagaient 12000 F de prime et en fin d'année les trois premiers de la Coupe gagnaient une voiture (Lancia Beta 1300, Autobianchi A112 Abarth et Elegant). Dès le premier rallye, 33 participants prirent le départ à Dore-Forez.
ACHETER UNE AUTOBIANCHI A112 ABARTH
C'est sûrement le moment d'acheter une Autobianchi A112 Abarth, car la côte est clairement à la hausse depuis quelques années. Les A112 Abarth 58 ch et les premiers exemplaires de la version 70 ch (Série 3) sont les plus recherchés. Il faut compter minimum 3000 € pour trouver une 70 ch en bon état mais 6000 € semble être la somme pour en avoir une très belle. Les versions 58 ch en très bon état peuvent atteindre 10000 € car beaucoup plus rares.
La corrosion est l'un des plus grand problème de l'A112 en général. Pour des raisons de coûts les tôles de la carrosserie deviennent plus fines à partir de la quatrième série et la corrosion devient plus problématique alors qu'elle n'avait pas vraiment besoin de ça. C'est donc l'un des points les plus important à inspecter avant l'achat. C'est aussi le cas pour la qualité de la sellerie! Ce qui est d'autant plus embêtant que les pièces spécifiques Abarth sont quasiment introuvables.
Côté mécanique beaucoup d'éléments sont interchangeables avec le reste de la gamme Fiat, seul le double maître cylindre de frein est difficile à trouver. La mécanique est fiable, même si souvent sollicitée, elle demande néanmoins généralement une réfection vers 120 000 km.
PRODUCTION AUTOBIANCHI A112 Abarth
A112 ABARTH 982 cm3 58 ch (1974-1985) : 23 528 exemplaires
A112 ABARTH 1050 cm3 70 ch (1974-1985) : 117 351 exemplaires
TOTAL A112 ABARTH : 140 879 exemplaires
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
AUTOBIANCHI A112 Abarth
MOTEURType : 4 cylindres en ligne, 8 soupapes
Position : transversal AV
Alimentation : carburateur double corps Weber 32
Cylindrée (cm3) : 982 / 1050
Alésage x course (mm) : 65x74 / 67,2x74
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 58 à 6600 / 70 à 6600
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 74 à 3800 / 87 à 4200
TRANSMISSION
AV
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (4)
ROUES
Freins Av-Ar (Ø mm) : Disques - tambours
Pneus Av-Ar : 155/70 SR 13
POIDS
Donnée constructeur (kg) : 660 / 700
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 11,4 / 10
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 150 / 160
400 m DA : NC / 17"3
1000 m DA : NC / 33"2
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 km) : 8
PRIX NEUF (1977) : 34.000 Francs
COTE (2014) : 3.000 €
PUISSANCE FISCALE : 7 CV
CONCLUSION
Voiture unique de la marque Autobianchi pendant plus de dix ans, l'A112 a aussi la particularité d'être la dernière dont s'est personnellement occupé Carlo Abarth. Autre chose étonnante, la version sportive Abarth a représente quasiment 10 % de la production totale des A112. Sa bouille craquante, son moteur enjoué et fiable, son palmarès en rallye, sa conduite plaisante sur route sinueuse en font une voiture prisée. En 1992 Lancia mettra un terme définitif à Autobianchi et arrêtera aussi le rallye, la restriction des coûts chez Fiat imposant d'uniformiser et de rationaliser les gammes...
Bouille sympathique (surtout premières séries)
Comportement joueur
Moteur fiable et rageur
Production importante...
... mais nombreuses évolutions
Finition très "plastique" après la 3ème série
Habitabilité
Corrosion inévitable
Rares d'origine et en bon état
Pièces spécifiques Abarth