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ESSAI (17-06-2004)

CHRYSLER
CROSSFIRE
CABRIOLET
(2004 - )

39 500 Euros (01/06/2004)
15 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES CHRYSLER CROSSFIRE CABRIOLET
MOTEUR
Type: 6 cylindres en V, 18 soupapes 2x1 arbre à cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection électronique
Cylindrée en cm3: 3 199
Alésage x course : 89,9 x 84
Puissance ch DIN à tr/mn: 218 à 5 700.
Puissance au litre en ch: 68,14
Couple maxi en Nm à tr/mn: 310 à 3 000
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle ou 5 automatique.
POIDS
Données constructeur en kg: 1 424
Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 6,53
ROUES
Freins : Disques ventilés AV et AR.
Pneus : 225/40 ZR 18 AV et 255/35 ZR 19.
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 250
400 m DA en secondes: 15,8
1 000 m DA en secondes: 28,5
0 à 100 km/h : 6,5
Consommation moyenne : 10,4


L'habitacle est sérieux mais conserve une touche d'exotisme propre aux productions US.


C'est le V6 3,2 litres de 218 ch Mercedes-Benz qui est installé sous le capot.


Capoté, le roadster se transforme en petit coupé de Tex Avery....


Admirez la pureté de la ligne qui conserve son charme intact même décapoté !


Véritable régal à conduire, le Crossfire se montre rigoueux dans ses trains roulants.

BIEN :-)
Look terrible
Finition
V6 mélodieux
Comportement routier
PAS BIEN :-(
Prix coquet
Coffre peu pratique
Capote classique


© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (17/06/2004)

HOTEL CALIFORNIA !

La synergie entre les marques Chrysler et Mercedes-Benz se poursuit. Deuxième volet de la fusion pour la marque Chrysler : le Crossfire Roadster. Reprenant la plate-forme, les mécaniques et l'habitacle de l'ancien Mercedes SLK R170, le Chrysler Crossfire Roadster a-t-il pu conserver son authenticité et ses racines américaines ? Retour sur un mariage entre la bière et le Coca-Cola...

Texte : Gabriel LESSARD
Photos : D.R.

Pour ceux qui auraient manqué l'épisode Chrysler Crossfire Coupé, il faut donc rappeler que le groupe DaimlerChrysler commence enfin à voir les fruits de sa fusion et des synergies. Ainsi, alors que le SLK R171 est commercialisé, l'ancien SLK reprend du service avec un sérieux lifting. C'est en effet le premier SLK (R170) qui est ré-utilisé par Chrysler pour la conception de son Crossfire. La plate-forme, la mécanique et l'habitacle sont intégralement repris. Les trains roulants bénéficient quant à eux de réglages de suspension spécifiques et de jantes de plus grand diamètre. Le coupé a particulièrement été bien accueilli en Europe. Son design très plaisant et innovant n'y est pas étranger. Mais il faut également mettre au crédit de ce beau coupé une rigueur tant dans la tenue de route, que dans la qualité de fabrication. L'influence Mercedes a du bon chez Chrysler lorsqu'ils savent améliorer leurs produits à l'image de leur prestigieux partenaire, et qu'ils réussissent à conserver un caractère propre aux productions U.S..

DESIGN

Le coupé Crossfire s'était distingué par un design agressif et ramassé. Très évocateur, il suggère la performance. Le roadster Crossfire conserve bien évidemment ses proportions ramassées, mais l'ablation du toit modifie profondément la physionomie du Crossfire. De profil la ligne affiche une pureté sans égale, tandis qu'une fois capoté, le Chrysler Crossfire roadster se mue en petit coupé élégant. La capote n'est pas doublée mais est équipée de série d'une lunette arrière en verre dégivrante. A noter que découvrir électriquement le Crossfire ne nécessite que 22 secondes. De nombreux détails de style étonnent et assurent le spectacle dans la rue comme les ouies latérales ou encore les légères nervures sur le capot. L'aileron arrière mobile, qui se déploie en roulant, n'est également pas étranger aux regards ébahis des petits et des grands. Les très grandes jantes alu à 7 branches sont dans des tailles impressionnantes avec 18 pouces à l'avant et 19 à l'arrière !

A BORD DU CROSSFIRE CABRIOLET

L'habitacle est intégralement repris du SLK et du Crossfire Coupé. La planche de bord du SLK a été intégralement revêtue d'un traitement aluminium du plus bel effet. La finition est de belle facture. L'équipement est des plus complet de série avec : le cuir, les sièges chauffant électriques, le régulateur de vitesse, la climatisation, et un système audio de qualité Modulus d'Infinity de 240 W et 6 haut-parleurs dont 2 caissons de basses. Seul reproche, le volant n'est réglable qu'en profondeur, et il est positionné un peu bas, comme dans les Porsche 944 à l'époque. Un filet anti-remous est à l'étude et sera prochainement proposé en option.

MOTEUR

Rien de nouveau sous le soleil. C'est l'archi-connu et utilisé V6 3,2 litres Mercedes qui est installé sous le capot. Avec 218 ch à 5 700 tr/mn, il est selon la tradition Mercedes, pas un moteur très sportif dans l'âme avec un choix délibéré pour privilégier le couple et la souplesse d'utilisation que les hauts rendements. Par rapport au SLK, le Crossfire a bénéficié d'une sonorité moteur particulièrement travaillée. Il en résulte un plaisir auditif à la conduite qui fait vite oublier la très bonne sono montée de série. Avec son timbre très métallique, chaque accélération vient vous prendre aux tripes, surtout lorsque vous roulez décapoté. Le client pourra choisir entre deux types de transmission une classique boîte mécanique à 6 rapports qui correspond bien au caractère de l'engin, et une boîte automatique à 5 rapports qui ne se prête guère aux conduites sportives. C'est notamment les rétrogradages intempestifs dans les courbes en appui qui désarçonneront les pilotes en herbe. Ce sont les roues arrière qui transmettent la puissance au sol.

CHASSIS

L'ancien SLK, agréable à mener, manquait de précision et de rigueur dans ses trains roulants. Sa tenue de route était saine, mais manquait d'agilité. Pour le Crossfire roadster, bénéficiant de renforts par rapport au coupé (occasionnant au passage un surpoids de 36 kg seulement), les ingénieurs de Chrysler ont retravaillé ce domaine. Très généreusement chaussé avec des pneus avant de 225/40 R18 et à l'arrière de 255/35 R19, le Chrysler Crossfire se conduit avec précision et exactitude. Son rayon de braquage impressionnant et son empattement court lui autorise une vivacité réelle et plaisante. Mais ce n'est qu'avec la boîte mécanique que vous pouvez espérer atteindre les limites de l'auto. La boîte automatique est quelque peu castratrice pour les vélléités sportives. Les aides à la conduite sont toujours de la partie avec l'ESP, ou le BAS. Le freinage est suffisamment puissant et endurant pour ralentir le Crossfire Roadster en toute circonstance. La rigidité torsionnelle du Crossfire est excellente et ne paraît jamais être prise en défaut. Même sur revêtement dégradé, le Crossfire conserve sa superbe et ne montre aucun signe de vibrations ou grincements. Avec son V6 mélodieux, le Chrysler Crossfire jouit donc d'un châssis à la hauteur de celui du coupé. C'est donc une franche réussite, même si on ne pourra jamais le prendre pour une sportive pure et dure comme l'est la BMW Z4 par exemple ou encore mieux la Lotus Elise. Au volant, toutes les têtes se dévissent sur leurs cous dans la rue, tant le Chrysler Crossfire roadster fait sensation. Cela ajoute également au charme de l'auto.

:: CONCLUSION
Qui aurait pu prédire que Chrysler produirait un jour des autos adaptées au marché européen et avec de nombreuses qualités ? Le Crossfire roadster confirme donc les bonnes impressions laissées par le coupé. Ses maîtres mots sont un look unique, une finition de bonne facture, un moteur mélodieux et communicatif et un châssis très réussi. Pour 39 500 euros, l'Amérique est à vos pieds avec la rigueur germanique en prime, sans oublier l'esprit U.S. Une réussite...

CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"Pur produit de l'alliance DaimlerChrysler, ce roadster s'offre un comportement routier hors pair. Il coule, il est vrai, du sang de Mercedes dans les veines de l'américain. Développé sur la plate-forme de l'ancien SLK, le Crossfire jouit d'une maniabilité exceptionnelle, fruit d'un diamètre de braquage record. Précise et consistante, la direction donne le ton. La rigidité du châssis, l'efficacité de la suspension et le mordant du freinage rivalisent avec les meilleures. Quant au moteur dont la fiabilité a été largement éprouvée par un constructeur étoilé, il délivre des reprises percutantes ponctuées d'envolées lyriques parfaitement enivrantes."
ACTION AUTO MOTO - HS Driven Juin 2004 - Chrysler Crossfire Roadster.

"Le roadster Crossfire n'est pas spécialement donné. Il est, par exemple, vendu sensiblement plus cher que le nouveau SLK 200K (39 500 euros contre 37 400 euros), certes moins puissant et moins équipé. Face à ce concurrent encombrant, comme ceux de chez Audi, BMW ou Porsche, le vendeur Chrysler pourra faire valoir la rareté et le caractère un peu exotique du modèle. Des arguments qu'il connaît bien, mais cette fois, il n'aura pas à craindre une confrontation directe sur la route."
LE MONITEUR AUTOMOBILE - 6 mai 2004 - Chrysler Crossfire Roadster.

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