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GUIDE OCCASION (27-10-2003)

PORSCHE
928
(1977 - 1986)

PRIX (1977) : 165.780 FF
COTE (2012): 9.000 €
PUISSANCE FISCALE : 31 CV
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES PORSCHE 928 /928 S / 928 S2
MOTEUR
Type: 8 cylindres en V, 16 soupapes 2x1 arbre à cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection électronique
Cylindrée en cm3: 4474 / 4664
Alésage x course en mm: 95 x 78,9 / 97 x 78,9
Puissance ch DIN à tr/mn: 240 à 5500 / 300 à 5900 / 310 à 5900
Puissance au litre en ch: 53,64/64,32/66,46
Couple maxi en mkg à tr/mn: 35,6 à 3600 / 39,2 à 4500/40,8 à 4100
TRANSMISSION
Aux roues AR
Boîte de vitesses (rapports): 5 manuelle ou 4 automatique
POIDS
Données constructeur en kg: 1450 / 1450
Rapport poids/puissance en kg/ch: DIN 6 / 4,83 / 4,67
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 230 / 250
400 m DA en secondes: 15,4 / ND
1 000 m DA en secondes: 28,8 / 25 / 25,6
0 à 100 km/h : 7,2 / 6,6 / 6,2
chassis porsche 928

freins porsche 928

interieur porsche 928
La planche de bord était alors inédite pour le porschiste habitué à celle intemporelle des 911. Tout le bloc d'instruments pivote avec le volant lors du réglage en hauteur du volent. Astucieux et pratique. En revanche, la qualité des matériaux employés sont très critiques.

moteur v8 porsche 928
Si au départ le V8 était un peu timide en performances et en puissance pour cause de crise du pétrole, par la suite avec les S et S2, l'honneur est sauf.

porsche 928 s
Avec la 928 S, Porsche a remis les pendules à l'heure. C'est désormais avec 300 ch et des vraies performances de GT qu'il faut compter…

arriere porsche 928 mk1
Le design dela 928 est très particulier, surtout sur les première 928 dont aucun éléments aérodynamique ne vien perturber l'effet lisse de la carrosserie...

porsche 928

essai porsche 928
On ne se lasse pas de contempler ses lignes dont les débuts remontent aux années 60. En phase 2, les 911 ont hérité de série des jantes Cup et des rétros obus. C'est plus fluide et plus élégant..

conseils achat porsche 928 s2
Avec la 928 S2, Porsche termina en toute logique la lignée des 928 MkI avec un V8 qui possède toujours une cylindrée de 4,7 litres mais développe 310 ch.

porsche 928 artz
C'est le spécialiste Allemand Artz qui a proposé un temps cette transformation de 928 S en break de chasse. Curieux ! (Photo de Peter Vann extraite du livre Automobiles Extraordinaires)

BIEN :-)
Ligne
V8 des versions S
Tenue de route !!
Blason Porsche
Prix en occasion
PAS BIEN :-(
Prix de l'entretien !
Gros kilométrages
Historiques flous…


porsche 928 mk1

© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (27/10/2003)

LA GT DU SIECLE

Au début des années 70, Porsche songe à remiser sa 911 au placard et c'est la 928 qui sera alors le fer de lance de Weissach sur le monde des GT. La nouvelle venue, pour réussir son putsch, devra bénéficier de toutes les dernières innovations de la marque et d'un caractère affirmé. A-t-elle réussi son pari ?…

Texte : Nicolas LISZEWSKI
Photos : D.R.

Le 21 octobre 1971 reste une date clé dans la genèse de la Porsche 928. C'est en effet le jour où la décision de commencer l'étude d'un coupé 2+2 de forte cylindrée est prise à Weissach. Le docteur Fuhrmann, président du Directoire de Porsche AG, fête alors son anniversaire et l'équipe du département recherche lui a offert une première maquette de la voiture… en papier ! Quelques semaines plus tard, le 11 novembre de la même année, le cahier des charges de la future 928 est adopté pour définir plus précisément le véhicule. Pour un constructeur de la taille de Porsche, il faut se montrer très clairvoyant lors de la conception d'un modèle qui sera produit sur une longue période à moins de 10 000 exemplaires par an. En effet, doivent être inclus dans le cahier des charges dès les débuts, toute évolution des réglementations, tant sécuritaires qu'environnementales, sans que le modèle en conception soit trop rapidement hors marché. De même, son look et sa technique doivent être à même de traverser les modes. Cette stratégie est essentielle pour pérenniser une société de la taille de Porsche, car ne l'oublions pas, c'est le lutin qui se taille la part du lion en compétition et sur le marché des GT de sport tout en demeurant autonome financièrement.

DESIGN

Le cahier des charges de la future 928 est relativement simple : la future GT de Porsche doit se révéler en net progrès sur la 911 en matière de confort et d'aisance de conduite, cela avec un prix ne dépassant pas trop celui de la 911 SC. Le choix du moteur avant s'est alors imposé de lui-même pour répondre aux postulats de base. Comme l'explique le docteur Bott, directeur de la recherche chez Porsche dans les années 70, dans un excellent article d'André Costa dans l'Auto-Journal de 1977, un moteur arrière ou en position centrale complique l'installation de 2 places arrière de secours, et supprime souvent un coffre de capacité acceptable. Cela est toujours possible, mais les dimensions extérieures sont alors augmentées… Pour la sécurité passive et les crash tests, un moteur avant permet d'améliorer nettement les résultats comparés à une GT à moteur arrière, ce qui est primordial pour une GT élaborée dès 1971 et qui devra durer plus de 15 ans. Dans les grandes nouveautés, Porsche étudie un V8 ouvert à 90° (angle idéal pour l'équilibre du moteur), et des boucliers en plastiques intégrés pour les petits chocs sont également à l'honneur. Pour ces derniers, deux ingénieurs allemands furent envoyés alors aux Etats-Unis pour étudier en profondeur les législations en cours et à venir, l'impact de tels pare-chocs sur la clientèle et la faisabilité d'une telle option technique. Il a fallu en outre étudier et valider la résistance de ces plastiques au vieillissement.

MOTEUR

Porsche a depuis ses débuts basé sa stratégie sur les moteurs à plat à 4 et 6 cylindres refroidis par air. Pourtant, dès 1975, Porsche fit sensation (et polémique) avec sa 924 et son 2 litres quatre cylindres en ligne, refroidi par eau de surcroît, issu de la banque d'organes Audi. Pour sa future 928, l'architecture V8 est validée, nous l'avons vu plus haut, avec un angle d'ouverture de 90°. Ce moteur devait pour de nombreuses raisons être de forte cylindrée. Il devait satisfaire aux normes antipollution les plus draconiennes, sans perdre pour autant trop de puissance. L'adaptation d'une transmission automatique devait également être possible et la puissance au litre devait rester modérée pour conserver un moteur souple, silencieux et très endurant, avec une puissance maximale valorisante cependant. La conception du moteur par elle-même n'a pas donné trop de fil à retordre aux techniciens de Porsche. Seule la courroie crantée de très grand diamètre qui entraîne les deux arbres à cames a nécessité deux ans d'étude pour arriver à un résultat satisfaisant. La personnalité du moteur devait être celle d'un moteur de tourisme. A cet effet, le choix d'un seul arbre à cames en tête par rangée de cylindres et des poussoirs hydrauliques s'est imposé de lui-même. Le résultat de telles études est une puissance de 240 ch pour un V8 de 4,5 litres et surtout un couple appréciable de 35,6 mkg à 3 600 tr/mn. La puissance sur le papier n'impressionne pas les foules aujourd'hui, mais il fait se rappeler qu'une Citroën 2CV alors contemporaine ne dépassait pas les 26 ch (!) et que des berlines 2 litres renommées dépassaient de peu les 110 ch. En outre, la crise énergétique est passée par-là, et chez Porsche, on a préféré revoir la cylindrée et la puissance à la baisse pour ne pas paraître arrogant. Enfin, comme sur les 924, la boîte est rejetée à l'arrière et est reliée au moteur via le système Transaxle qui autorise une rigidité accrue et limite les bruits de roulement. La répartition des masses est alors idéale.

CHASSIS

La carrosserie, dessinée par le designer Lapine, représente à elle seule la personnalité et le caractère de la 928. Mais derrière ces lignes de squales intemporelles se cache une réelle recherche aérodynamique. L'avant plat a été dicté par les souffleries, ce qui explique les phares escamotables et leur forme si particulière. En outre la carrosserie se doit d'être très rigide, gage d'une tenue de route améliorée et d'un équilibre sans faille. La rigidité de la coque permet en outre de travailler au mieux sur les suspensions et obtenir la tenue de route idéale. Pour un équilibre parfait, les hommes de Porsche ont donc conçu un train arrière avec un pincement des roues motrices qui reste constant, c'est-à-dire que leur position angulaire par rapport à l'axe longitudinal du véhicule reste inchangé dans toutes les attitudes. Après avoir vaincu tous les tests et essais sur le train arrière pour qu'il motrice à la perfection et qu'il guide l'équilibre de la voiture, les ingénieurs ont du travailler sur une direction assistée, tant l'adhérence des pneumatiques Pirelli P7 et la charge aérodynamique sur l'avant de la voiture était importante. Le résultat de ces études ? Un châssis qui reste un régal d'équilibre tout en ayant conservé une mobilité exceptionnelle.

EVOLUTION

C'est en mars 1977, au salon de Genève, que la Porsche 928 fait ses grands débuts. A l'époque, elle est présentée comme la GT qui va progressivement éclipser la 911. On connaît aujourd'hui l'issue de cette lutte fratricide et inégale… Tout étonne en elle, à commencer par son look de soucoupe volante, son V8 de 4,5 litres et ses performances. Certes, déjà à l'époque elles sont jugées justes pour concurrencer Ferrari et Lamborghini. L'intérieur innove, à commencer par ce bloc instrument solidaire de la colonne de direction qui est réglable. Ainsi, il est enfin possible d'abaisser le volant sans que le compteur soit masqué par la jante du volant. L'intérieur en velours à damiers est bien dans le ton de la gamme Porsche 1977 et les jantes osent le style téléphone. Dès les premiers essais, la presse est dithyrambique, à tel point que l'année suivante, la Porsche 928 est élue voiture de l'année 1978. C'est la seule fois qu'une GT aura été élue jusqu'à ce jour voiture de l'année. En 1979, les crises pétrolières sont désormais loin et Porsche accède enfin à la demande de tous : donner plus de puissance à une GT qui en manque pour permettre à son châssis de se mettre pleinement en valeur. La 928 S accueille donc un V8 à la cylindrée légèrement accrue (4,6 litres) et développe 300 ch. Les performances progressent évidemment de manière significatives puisque les 250 km/h en vitesse de pointe sont atteints et la borne kilométrique est franchie en moins de 26 secondes. En 1981, Porsche fête son jubilé (50 ans !) et la 928 S, au même titre que la 911 3.2 a droit à sa série Jubilée limitée à 140 exemplaires. Les seules modifications sont un équipement enrichi et une présentation spécifique. En 1982, la 928 4,5 litres 240 ch est retirée du catalogue, tant elle paraît décalée par rapport au reste de la gamme. Moins performante qu'une 911, plus chère, elle ne se justifie plus depuis la commercialisation de la 928 S qui vampirise toutes les ventes de 928. L'année d'après, la 928 S gagne 10 ch avec quelques petites modifications moteur avant les changements importants qui seront opérés dans la gamme 928. En effet, dès 1986, les 928 sont relookées surtout pour les boucliers avant et arrière, et le V8 est coiffé d'une culasse à 4 soupapes par cylindres (Porsche 928 S4)…

ACHETER UNE PORSCHE 928

Les Porsche 928 phase 1 posent un réel dilemme en occasion. Leur aura est en effet moins forte que la 911 qui éclipse toutes les autres Porsche à moteur avant. De plus, les coûts d'entretien et de réparation d'une GT aussi prestigieuse à moteur V8 fait fuir les acheteurs potentiels. En clair, soit vous avez le budget nécessaire à l'entretien, et en règle général, vos revenus vous permettent d'acheter l'équivalent neuf, soit vous passez votre chemin. Ainsi, les premières Porsche 928 avec le moteur 4,5 litres de 240 ch s'échangent à partir de 8 000 euros en bon état, et les versions S démarrent à 12 000 euros. En outre, les performances quelconques et la puissance contenue des premières Porsche 928 4,5 litres de 240 ch, ne les mettent pas réellement en valeur. Les Porsche 928 phase 1 seraitent-elles donc des autos à bannir ? Heureusement non ! Mais seuls les passionnés de la première heure, qui ont du patienter une quinzaine d'années, seront des acheteurs potentiels. Leur passion sera suffisante pour consacrer le minimum de budget à l'entretien et les réparations. Les premières Porsche 928 ne connaissent pas de réels gros défauts de conception. Si l'habitacle et ses plastiques vieillissent plutôt mal (un comble pour une auto de ce prix !), l'ensemble de la voiture est plutôt robuste. L'ensemble moteur-boîte est fiable, à condition bien entendu que l'entretien requis ait été réalisé. La courroie de distribution, commune aux deux bancs de cylindres, doit être contrôlée et remplacée selon les préconisation de Porsche, soit tous les 80 000 km. A cette périodicité on parle de grosse révisions sur les 928 chez Porsche, et le coût de la facture gloable est très élevé. A noter quelques faiblesse au niveau de la pompe à eau et du circuit électrique parfois fantaisiste. Globalement, il ne faut surtout pas acheter une auto sans historique et sans factures d'entretien. Sinon, c'est la ruine assurée pour la moindre remise en état ! De même, il faut privilégier les autos d'origine française, car dès qu'elles sont importées d'Allemagne, de Belgique ou du Luxembourg, le risque sur l'absence d'historique est réel, voire pire, l'auto est parfois maquillée… Dernier détail à ne pas négliger, certaines pièces commencent à ne plus être disponibles chez Porsche comme l'arbre Transaxle par exemple, ce qui peut se révéler handicapant en cas de panne ou de casse.

CHRONOLOGIE

1977 : Présentation en mars au salon de Genève de la 928 (V8 4.5 240 ch).
1978 : La 928 est élue Voiture de l'Année 78 par un cortège de journalistes.
1979 : Commercialisation de la 928 S avec son V8 4.6 de 300 ch.
1981 : Lancement de la 928 S Jubilée pour les 50 de la marque. Série limitée à 140 exemplaires.
1982 : La 928 de 240 ch est retirée du catalogue en août.
1983 : La 928 S gagne 10 ch et des nouvelles jantes.
1986 : Présentation de la nouvelle 928 S4 (la MkII) avec ses 320 ch et son esthétique revu notamment sur sa partie AR.

:: CONCLUSION
Les Porsche 928 phase 1 sont des autos attirantes et exceptionnelles à plus d'un titre. Leur réelle force est sans conteste un châssis rarement égalé sur son compromis équilibre/mobilité. Le design de l'auto dérange, surprend et fascine, mais ne laisse personne indifférent. Surtout dans cette première génération de Porsche 928 avec les petits feux arrière et les pare-chocs rond sans proéminence. Enfin, le V8 et ses performances intéressantes en variantes S avec 300 puis 310 ch complètent le tableau pour vous séduire. Certes, il faudra composer avec un coût d'entretien réellement important et une consommation d'essence conséquente.. Pour résoudre le premier problème énoncé, il ne faudra pas hésiter à investir 1000 ou 2000 euros supplémentaires pour vous garantir une auto au passé sans surprise…

CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"Je ne vais pas vous répéter ici à quel point la 928 m'a satisfait. Simplement, je dirai que la minutie avec laquelle l'étude générale de cette voiture a été menée est impressionnante et que le plaisir que j'ai tiré de sa conduite demeurera longtemps dans mon esprit. Réunir sur le même véhicule un confort raffiné et les qualités routières permettant d'exploiter sa puissance sans aucune retenue, quelle réussite... en attendant peut-être une 928 turbo surpuissante pour les inconditionnels du 300 km/h !"
AUTO JOURNAL - PORSCHE 928 - 1977.

"Dans le même temps, la Porsche 928 S paraît se réveiller. Têtue, elle s'accroche en virage avec une énergie sauvage et, sauf erreur de conduite, elle ne cède pas de l'avant et sa direction conserve toute sa précision. Quant au freinage, il est certes très satisfaisant sur les deux voitures (BMW M635 CSI NDLR) mais celui de la 928 -qui dispose de l'ABS en option alors que la BMW en est pourvue en série, il faut le souligner- m'a paru plus endurant et mieux équilibré dans les cas extrêmes."
AUTO JOURNAL - PORSCHE 928 S - 1984.

"Le châssis de la Porsche 928 S2 ne vous trahira jamais. Il est si efficace, que c'est une vraie supercar dont les limites ne pourront pleinement être exploitée et atteinte sans craintes. Lorsque vous commencer à agir ainsi, vous sentirez alors pleinement l'auto s'inscrire sur sa trajectoire et ne plus la quitter, à moins de la balancer en dérive. Si sur sol sec un tel comportemnt peut être adopté, il en va tout autrement sur chaussée dégradée ou humide, car la 928 S2 devient alors plus difficile à contrôler."
MOTOR - PORSCHE 928 S2 - Road Tests Annual 1985.

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Avis des propriétaires

J'ai pu réalisé mon rêve d'adolescent de posséder une Porsche 928. Une auto qui a son époque a repoussé les limites des GT sportives au point d'initier la race des ultra sportives telles que nous les connaissons. Depuis 2 ans je roule dans une 928S2 de 84 qui est pour moi la plus authentique des 928 et sans doute la plus fiable toutes générations confondues avec des performances encore actuelles même si une simple et efficace 308 GTI peut la suivre sans peine. L'évolution continue des technologies (châssis, moteur, pneumatiques et électronique) permettant aujourd'hui de se faire plaisir avec des voitures qui offrent des performances de premier plan pour des budgets raisonnables. Mais rouler dans une telle GT permet de se rendre compte du niveau de réalisation que Porsche avait réussi à mettre dans cette auto. C'est simple, la mienne a 34 ans et chaque détail de finition révèle toute la noblesse et l'avant-gardisme de sa conception toujours pas dépassée aujourd'hui. On peut rouler de 40 à 200 km/h en 3ème en profitant du couple progressif (sensation perdue avec l'effet on/off de moteurs turbo et je sais de quoi je parle pour être monté dans une 997 turbo S totalement frustrante de ce point de vue là !) et de l'allonge du moteur entre 4000 et 6000 tr/min. Un pur bonheur où l'on profite des vocalises atmosphériques du V8. Puis la 1ère courbe montre la stabilité de l'auto et le 1er virage serré toutes les capacités d'un châssis ultra équilibré. Quant au freinage, celui-ci est d'une efficacité stupéfiante compte tenu du poids de la machine et des vitesses qu'elle autorise. C'est une voiture dans laquelle on peut rouler des heures en toute décontraction et l'on comprend mieux pourquoi les 928 sont souvent forts kilométrées. Le moteur et la transmission automatique sont quasiment indestructibles. L'entretien pas si onéreux que cela mais il faut absolument ne rien laisser risquer de s’abimer pour ne pas se retrouver dans l'impossibilité de conserver la belle dans un bon état d'usage. Et puis toutes les consommables sont abordables (pneus de qualité à 100€, disques origine à 160 euros et plaquettes à 60 euros), quand à la consommation compter 12 à 15 litres au 100km. C'est une voiture qui prendra sûrement de la valeur mais que je ne suis pas prêt de la revendre tellement elle représente l'aboutissement d'une époque révolue. Si vous en trouver une, achetez la et préservez la car elle devient une espèce rare en bon état ! Une dernière chose, je ne compte plus les marques de sympathie des quarantenaires comme moi qui eux aussi rêvaient de la 928 dans leur jeunesse !

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