env. 30 000 Euros (2008) 10 CV FISCAUX CARACTERISTIQUES TECHNIQUES PORSCHE 924 Carrera GT MOTEUR
Type: 4 cylindres en ligne, 8 soupapes, 1 arbre à
cames en tête
Position: longitudinal AV
Alimentation: Gestion Bosch
K-Jetronic + turbocompresseur KKK ( 0,75 bars) + échangeur air/air.
Cylindrée
en cm3: 1 984
Alésage x course (en mm) : 86,5 x 84,4
Puissance ch
DIN à tr/mn: 210 à 6 000.
Puissance au litre en ch DIN : 105,84
Couple
maxi en Nm à tr/mn: 280 à 3 500
Couple au litre en Nm : 141,12 TRANSMISSION
AR.
Boîte
de vitesses (rapports): manuelle 5 rapports. POIDS
Données
constructeur en kg: 1 180
Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 5,61. ROUES
Freins
: 2 disques ventilés AV (Ø mm) et 2 disques ventilés AR (Ø
mm).
Pneus : Pirelli P7 205/60 VR15 AV et 225/55 VR15 AR (Pirelli P7 205/55
VR16 AV et 225/50 VR16 AR en option). PERFORMANCES
Vitesse maxi en
km/h: 240
400 m DA en secondes: ND
1 000 m DA en secondes: 27"7
0
à 100 km/h : 6"9
0 à 200 km/h : ND
Consommation moyenne
: ND L/100 Km.
L'arrivée
de la 924 turbo va permettre enfin à la gamme 924 de monter autant en performances
qu'en gamme. Son deux litres d'origine Audi, boosté par un turbo KKK lui
offrait ainsi 170 ch, puis 177 ch et un caractère assez ombrageux.
La 924 Carrera GT était beaucoup plus massive avec son masque avant enveloppant,
intégrant les ailes élargies. Cela sera repris à l'identique
ou presque sur les premières générations de Porsche 944.
Les
extensions d'ailes rapportées en polyuréthanes confèrent
à la Carrera GT une sacré allure !
Les
logos distinctifs ne manquaient pas pour identifier cette 924 pas comme les autres.
Ailes avant, poupe...
Le
2 litres de la Carrera GT développe 210 ch à 6000 tr/mn, mais n'a
pas le droit à la denrière injection électronique de la 924
Turbo. Ses performances sont éloquentes, surtout pour 1980 avec 240 km/h
en vitesse maxi et un 0 à 100 km/h abattu en 6"7.
L'architecture
des Porsche à moteur avant est un cas d'école de ce qu'il faut faire
pour obtenir une répartition idéale des masses de 50/50. En complément,
le système Transaxle se charge de transmettre le couple et la puissance
moteur à la boîte de vitesse via un arbre tournant dans un tube rigide.
Peu
d'options au catalogue, mais le toit ouvrant "targa" toujours présent.
Des
jantes Fuchs de 15 pouces de série, mais du 16 était disponible
en option.
Sésame
indispensable avant d'acheter une 924 Carrera GT, choisir une auto avec historique
limpide et entretien à jour.
La
924 Carrera GT aura l'occasion de s'essayer au rallye en raison de son homologation
en groupe B.
BIEN :-)
924 au look plus viril !
Série très limitée
Performances
en hausse
Tenue de route améliorée (par rapport à la 924
turbo)
Freinage
Poids contenu
Versions dérivées plus puissantes
Pedigree
sportif en compétition
Consommation
Châssis équilibré
PAS
BIEN :-(
Patience requise pour en trouver
Moteur turbo à
l'ancienne (pointu)
Ratio Prix élevé/notoriété
Image
?
Différentiel à glissement limité en option
Présentation
intérieure triste et pas personnalisée
Performances " justes
" (par rapport à une 944 Turbo) ?
Prix des pièces !!
Sièges
manquant de maintien latéral
Bien que tout le monde n'en
soit pas convaincu chez Porsche, la stratégie du futur doit passer dès
le milieu des années 70 par l'avènement des moteurs avant. Porsche
924 puis 928 ont pour lourde tâche de venir aider la très respectée
911 dans la course au volume et même de la faire oublier progressivement.
Seulement tout n'est pas si simple et le public et les amateurs voient toujours
la 911 comme la " seule véritable " Porsche. Puisque la 911 a
forgé son image sur la course, la 924 va donc bénéficier
d'un traitement identique avec un engagement au Mans. Afin de pouvoir homologuer
la 924 en groupe 3, la FISA impose une production de 400 exemplaires minimum.
La Carrera GT est donc prévue pour l'homologation, et dans le même
temps elle dote la 924 d'un vaisseau amiral à la mesure de ses ambitions
Texte : Nicolas LISZEWSKI
Photos : D.R.
Comment donner plus d'image vers
le haut de gamme aux Porsche 924 dotées d'une mécanique
4 cylindres refroidie par eau. Et comme si cela ne suffisait pas comme affront
aux yeux des puristes de la marque, la 924 a vu son moteur
migrer vers l'avant, sans même parler de ses origines "roturières"
puisque Audi au départ ! Résultat
d'une histoire tumultueuse avec le retrait de VW-Audi,
la Porsche 924 sera toutefois toujours produite dans l'ancienne usine NSU de Neckarsulm
et reprendra bon nombre de composants d'origine VW-Audi. Depuis 1975, année
de lancement de la 924, les évolutions et améliorations n'ont pas
cessé. La plus notable est la version Turbo qui forte de ses 170 ch, puis
177 ch par la suite, verra les performances de la gamme 924 enfin à la hauteur de son blason (à comparer aux 125 ch des modèles
standards !). Avec l'arrivée du turbo sous le capot de la 924, l'engagement
en compétition devient envisageable, notamment en groupe 3 au Mans. Mais
pour homologuer une auto, la FISA impose 400 exemplaires minimum produits, sachant
que pour avoir une auto au potentiel permettant d'éviter de tomber dans
la figuration, les voies doivent être conséquentes et la carrosserie
aérodynamique mais aussi pourvue de capacités de refroidissement
pour les organes mécaniques. Des premiers prototypes seront donc dévoilés
en septembre 1979 au salon de Frankfort. Le vrai proto prévu pour le Mans,
la Carrera GT Le Mans, développe 375 ch
et sera engagé en juin 1980 dans l'épreuve Mancelle. Bien que stratégie
d'entreprise, les ingénieurs savent bien que malgré d'indéniables
qualités, la 924 Carrera GT ne pourra
Le Mans égaler les performances de la monstrueuse Porsche 935, notamment dans l'interminable ligne droite des Hunaudières. Au classement
général, les 924 Carrera GT obtiendront toutefois de belles places
avec les 6e, 12e et 13e places et finiront toutes la course. Sur la route, c'est
en 1980 que les 400 exemplaires destinés à l'homologation sont produits.
Dans la production, 200 exemplaires sont prévus pour le marché allemand,
75 exemplaires avec volant à droite et le reste réparti pour la
France, l'Italie, l'Autriche et la Suisse. Bien que commercialisée 30%
environ plus chère que la version turbo standard, elle permettait alors
en 1980 d'offrir des performances identiques à la Porsche
911 tout en restant plus économique, tant à l'achat qu'à
l'usage.
DESIGN
Autant
la Porsche 924 pouvait sembler fluette, autant la Carrera GT virilise la ligne.
D'ailleurs ce look de voiture échappée des circuit plaira tellement
au public, que la 944 s'en inspirera sans retenue. Aux crayons,
c'est Anatole "Tony" Lapine, également auteur de la Porsche
928, qui va doter la 924 d'une personnalité plus affirmée. Le
plus visible est évidemment l'ajout d'extensions larges sur les ailes en
polyuréthane. Cet artifice de style, qui permet également d'accueillir
des voies plus larges, sera retenu pour la 944, même si les ailes arrière
seront plus intégrées que sur la 924 Carrera GT. Avec les ailes
avant élargies considérablement le bouclier avant est beaucoup plus
large et massif, tout en étant largement aéré pour refroidir
mécanique et freins. Le capot moteur
accueille une prise d'air proéminente et plus centrée que la prise
d'air Naca des versions turbo. Si les phares escamotables sont conservés,
le masque de la turbo l'est également avec les quatre petites grilles d'aération.
Non seulement plus large, la Carrera GT est plus agressive également en
raison d'une assiette abaissée de -10 mm à l'avant et -15mm à
l'arrière. Jusqu'ici réservées aux Porsche 911, la Carrera
GT est équipée de série de jantes Fuchs au voile noir en
15 pouces de diamètre. Un becquet en plastique noir est monté à
l'embase de la bulle du hayon apportant un appui non négligeable pour l'efficacité
aérodynamique. Au-dessus des optiques arrière, une inscription stylisée
"Carrera GT" est apposée sur la partie droite, tandis
qu'une inscription "Carrera"
sur les ailes avant est apposée. Un détail qui sera repris plus
tard avec les Porsche 944 Turbo "Cup" 250
ch de route.
A BORD DE LA CARRERA GT
Dans l'habitacle, les amateurs d'exclusivité seront déçus.
Si vous connaissiez celui des 924 Turbo, vous ne serez pas dépaysés
puisque tout est identique ou presque ! Seuls des manomètres additionnels
(pression d'huile, température d'huile et voltmètre) sont ajoutés
dans la console centrale. Derrière le volant trois branches hérité
de la gamme 911, on retrouve le bloc d'instrumentations
avec le compte-tours au centre et sa zone rouge qui démarre à 6
600 tr/mn. La sellerie des sièges baquets est en velours noir avec des
fines rayures rouges. L'équipement de série est réduit au
strict nécessaire et la catalogue des options n'est constitué que
du toit ouvrant et des jantes de 16 pouces. Le conducteur pourra compter sur des
vitres électriques et c'est tout ! A série limitée,
présentation imposée ou presque. La palette de coloris était
réduite aux choix suivants : noir, rouge Guard ou argent silver.
MOTEUR
Bien que basée au départ sur le quatre
cylindres (1 984 cm3) de la 924 Turbo, la Carrera GT hérite de nombreuses
modifications, lui conférant ainsi l'appellation interne M31/50. Outre
le gain de 40 ch et 31 Nm, les pistons sont désormais forgés, tandis
que si les temps d'ouverture des soupapes restent les mêmes que sur la turbo,
l'arbre à cames est d'un matériau différent. Le turbo KKK
est plus gros et doté d'un échangeur air/air avec une pression de
suralimentation qui passe de 0,65 à 0,75 bars. L'échangeur est placé
sur le dessus du moteur et est alimenté en air frais par la prise d'air
qui est sur le capot. Cette voiture de sport est encore de la veine des turbo
de la belle époque du type "on/off". En dessous de 3 000 tr/mn,
la Carrera GT semble n'avoir aucun punch. Mais passé ce cap, la puissance
et le couple arrivent d'un coup, générant ainsi ce fameux "coup
de pied au c ", si loué par les amateurs de mécaniques
turbocompressées dans les années 70 et 80. La 944
Turbo et la Uno Turbo ie seront les premières
autos turbocompressées à domestiquer pleinement la suralimentation
en douceur mais efficacité. A noter que si la 924 Turbo a hérité
d'une nouvelle injection intégrale électronique MED, la Carrera
GT fait toujours confiance à un K-Jetronic éprouvé et connu.
Un radiateur d'huile est placé devant le radiateur d'eau pour optimiser
le refroidissement des liquides. La boîte de vitesses est une Porsche/Getrag
qui est optimisée et renforcée. Son maniement est ainsi viril. La
924 Carrera GT autorise ainsi des performances de premier plan, surtout pour 1980,
avec 240 km/h en vitesse maxi (5 km/h de mieux qu'une 911
SC de 204 ch), un 0 à 100 km/h en 6"7 et le kilomètre départ
arrêté sous les 28". En plus de ces performances, la Carrera
GT s'offre le luxe d'une frugalité étonnante en précieux
or noir, ce qui était un des postulats de base de toute la gamme 924 suite
aux chocs pétroliers des années 70.
CHASSIS
Si les
924 sont quelque peu boudées à tord, elles ont été
les premières à profiter d'une architecture idéale ou presque,
bien avant la Porsche 928. Alors que les 911 comptent sur leur moteur en porte-à-faux
arrière pour forcer la logique du transfert des masses d'une part, mais
aussi de profiter d'une motricité optimale, les Porsche à moteur
avant jouent à fond la carte GT et de l'équilibre. Ainsi, le moteur
est positionné longitudinalement à l'avant, puis un arbre de transmission
logé dans un tube rigide traverse toute l'auto jusqu'à l'essieu
arrière. L'arbre arrive ainsi dans la boîte de vitesses positionné
à l'arrière, permettant une répartition des masses de 50/50
ou presque ! Ce système appelé Transaxle est une véritable
réussite, d'autant plus qu'il est rigide et donc pas soumis comme sur les Alfa Romeo Alfetta GT et GTV aux torsions
lors des accélérations dans les courbes. En bonne auto dérivée
de la course, la Carrera GT s'est en plus offerte une petite cure de régime
pour peser une trentaine de kilos de moins qu'une 924 Turbo afin d'atteindre les
1 180 kg. Un joli résultat qui permet malgré seulement 210 ch d'avoir
des performances de premier plan. Pour gagner du poids, les ouvrants sont en aluminium,
certaines feuilles de métal étaient amincies et les équipements
de confort étaient limités. Le train avant est composé d'un
ensemble pseudo McPherson tandis que l'arrière est doté de barres
de torsion transversales. De solides barres anti-roulis et des amortisseurs à
gaz Bilstein rendent le confort plus ferme mais surtout les mouvements de caisse
plus contrôlés. Cela permet aux pneus Pirelli P7 de série
(205/60 VR15 AV et 225/55 VR15 AR) de travailler au maximum à plat. Pour
améliorer la motricité, un différentiel à glissement
limité était disponible mais en option. Un choix très surprenant
pour une auto dérivée de la compétition ! Quatre freins à
disques ventilés se chargeaient de confirmer la réputation de Porsche
en matière de freinage. La Carrera GT se remarquait alors par un équilibre
de châssis toujours cité en référence, avec notamment
une stabilité en ligne droite à faire pâlir une 911 SC
Le comportement rétif de la 924 Turbo était atténué
sur la Carrera GT en raison d'une suspension plus ferme, de mouvements de caisse
mieux contenus et de voies élargies. La direction à crémaillère
est sans assistance et vous obligera à quelques séances de musculations
pour les créneaux Pas réellement handicapant pour une voiture
de sport. En revanche, la direction est très communicative et donne un
bon état de la route.
924 CARRERA GTP
Les 924 Carrera GT Le Mans furent engagées par l'usine dans la course Mancelle pour l'édition 1980. Les trois autos engagées terminèrent respectivement 6e, 12e et 13e au général. Chapeau ! > Lire la suite, cliquez ici !!!
ACHETER UNE PORSCHE 924 Carrera GT
Difficile de donner une cote à une auto dont la production n'a pas dépassé
les 400 exemplaires pour la route. La Carrera GT est issue de la lignée
des 924, dont l'image en collection n'est pas la plus soutenue dans les productions
Porsche. Du coup, l'amateur de Porsche à moteur avant pourra légitimement
s'interroger sur la pertinence de choisir une 924 Carrera GT par rapport à
une "simple" 944 Turbo pour les budgets les plus modestes, ou mieux
encore pour une 944 Turbo Cup dont le potentiel dynamique et en performances est
de série très aguerri et alléchant. Il faudra donc être
particulièrement sensible à la notion de série très
limitée dont la parenté avec la compétition n'est pas qu'un
vague concept marketing, et accepter pour qu'on confonde votre future GT avec
une basique Porsche 944 ou pire pour une 924 dotée d'un kit carrosserie.
Comptez autour de 30 000 euros pour un exemplaire en parfait état (les
924 Carrera GTS et GTR étant plus chères mais tellement rares qu'il
faut donc se plier aux desiderata des (rares !) vendeurs). Avant de se laisser
tenter, il faudra s'assurer que toutes les pièces spécifiques sont
bien présentes, tout comme l'état général et l'historique
d'entretien qui doit être aussi clair que limpide. Le prix de l'entretien
sur cette catégorie d'autos dépasse très vite la cote en
cas de réparations importantes à répétition. Avec
seulement 400 exemplaires dont 325 seulement en conduite continentale (comprenez
avec le volant à gauche), il ne faudra pas être trop exigeant sur
les kilométrages. Cela dit, le deux litres avec ses 210 ch est très
loin de ses possibilités de développement comme le démontrent
les GTR avec 375 ch. Il faudra être très rigoureux dans l'inspection
de la carrosserie, car il n'est pas rare de voir apparaître des traces de
corrosion, notamment à la base des passages de roues avant devant les portes,
tout comme aux passages de roues arrière. Beaucoup d'accessoires d'origine
VW vieillissent assez mal comme les poignées de porte par exemple. Seul
un amateur éclairé se laissera donc tenter par une 924 Carrera GT,
en toute connaissance de cause.
HISTORIQUE
1975 : Démarrage de la production des Porsche 924. Moteur 2 litres
longitudinal avant d'origine Audi avec 125 ch. Voiture produite dans l'usine de
Neckarsulm. 1978 : En août, démarrage de la production
de la 924 Turbo et son moteur de 170 ch. 1979 : En août, les USA
peuvent profiter de la 924 Turbo et son moteur dépollué de 143 ch
SAE.
En septembre, présentation du premier prototype de 924 Carrera
GT. 1980 : En juin, trois Carrera GT Le Mans sont engagées par
l'usine dans la course Mancelle. Elles terminent toutes les trois aux 6e, 12e
et 13e places au général.
En août, les 924 Turbo reçoivent
un peu de muscle supplémentaire avec 177 ch grâce à une nouvelle
injection électronique (le marché américain doit se contenter
de 154 ch).
Les 400 exemplaires des Carrera GT sont produits dans l'année,
toujours dans l'usine de Neckarsulm. 1981 : Commercialisation, directement
depuis l'usine, des séries Carrera GTS et GTR qui sont plus prévues
pour la compétition. D'ailleurs elles sont assemblées à Weissach
et non à Neckarsulm. 1982 : En janvier, c'est l'arrêt de
la commercialisation des 924 Turbo sur le marché américain.
En
juin c'est l'arrêt des productions pour les marchés européens,
sauf l'Italie. 1983 : En décembre, la production des 924 Turbo
est arrêtée après la production des
derniers exemplaires destinés à l'Italie. 1985 : En août,
Porsche commercialise sur les marchés autres que les USA la 924 S, qui
est dotée de la même mécanique 2,5 litres que les 944. En
raison d'une meilleure aérodynamique, la 924 S est plus rapide que la 944. 1988 : C'est l'arrêt de production pour toutes les Porsche 924.
PRODUCTION PORSCHE 924 CARRERA GT Porsche
924 Carrera GT (1980) : 406 exemplaires
Porsche 924 Carrera GT Le Mans (1980) : 4 exemplaires
Porsche
924 Carrera GTR (1981) : 17 exemplaires
Porsche 924 Carrera GTS (1981) : 59 exemplaires
TOTAL
Porsche 924 Carrera GT et dérivées 1980-81 : 486 exemplaires
TOTAL Porsche
924 Turbo (Carrera GT incluses) 1979-1983 : 13 357 exemplaires
::
CONCLUSION La 924 Carrera
GT, si elle n'a pas réussi sa tentative de séduction pour toute
la gamme 924 qui fut un réel succès commercial, mais pas réellement
un atout d'image pour Porsche, n'en demeure pas moins une auto attachante et au
pedigree sportif réel. D'ailleurs, n'est-elle pas la justification à
l'homologation pour ses surs du Mans qui ont si brillamment terminé
l'épreuve en 1980 ? Avec son image confuse et une cote assez élevée,
elle ne pourra intéresser que les véritables amateurs du modèle,
les autres se tournant vers les 944 Turbo certes plus diffusées, mais moins
onéreuses, plus récentes et plus performantes. Une vraie GT hautes
performances la Carrera GT, dont l'exclusivité et l'histoire sont ses principaux
atouts. Le prix de l'exclusivité ?
CE
QU'ILS EN ONT PENSE :
"Lorsque j'ai conduit la Carrera GT, je me
suis émerveillé sur les changements opérés sur cette
dernière variante sur la base de la 924 qui sont très positifs et
convaincants. Mais avec le recul, ce qui m'étonne le plus c'est que finalement
la base de départ de la Porsche 924 reste inchangée ici. Qu'une
telle auto aussi puissante et rapide puisse dans le même temps être
aussi civilisée, frugale en carburant, et si facile à conduire démontre
des qualités de bases indéniables. Pas de doute, la 924 de base
avait un potentiel de développement énorme. Personnellement j'aurais
aimé quelques améliorations : au lieu d'avoir un embrayage et une
commande de boîte durcis, j'aurais préféré les rapports
de boîtes de la version du Mans. Egalement, le maintien latéral des
sièges est insuffisant, ainsi que dans d'autres Porsche que j'ai connu
par le passé. Une mauvaise manie de la maison Un élément
important, car à quoi sert de pouvoir rouler très vite sur 600 Miles
avec une auto, si on souffre à l'intérieur au-delà de 3 heures
de conduite ?" Car and Driver - Avril 1981 - Porsche 924 Carrera GT
- L.J.K. Setright.
"En résumé,
il convient de rappeler que peu d'autos comme la 94 Carrera GT peuvent se targuer
de s'inspirer très clairement et sans tromperies des voitures de course.
En dehors de certaines de nos réserves sur certains aspects de la conduite
de cette auto, il ne fait en revanche aucun doute qu'elle représente une
des autos les plus rapides, efficace et peu gourmande en carburant dans le monde
des voitures de sport des années 80. Si vous aimez la Porsche 924 Turbo,
vous adorerez la Carrera GT. Et si jamais vous trouviez la puissance moteur un
peu juste, sachez que Porsche GB pourra se charger de vous booster un peu la mécanique
d'origine Audi, les versions du Mans développant jusqu'à 375 ch." Motor
Sport - Mars 1981 - Porsche 924 Carrera GT - A.H.