Alpine V6 GT / V6 TURBO MOTEUR
Type (cylindres): 6 en V
à 90°
Position: AR en porte-à-faux
Arbres à cames
(entraînement): 2 simples en tête
Alimentation: 2 carburateurs
Solex / Injection électronique
Cylindrée en cm3: 2849 / 2458
Alésage
x course en mm: 91X73 / 91X63
Régime maxi en tr/mn: 6000 / 6100
Puissance ch DIN à tr/mn: 160 à 5750 / 200 à 5750
Puissance
au litre en ch: 56 / 81
Couple maxi en mkg à tr/mn: 23 à 3500
/ 29,6 à 2500 TRANSMISSION
Aux roues AR
Boîte de vitesses
(rapports): 5 POIDS
Données constructeur en kg: 1140 /
1180 Rapport poids/puissance en kg/ch DIN: 7,1 / 5,9 PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 235 / 250
400 m DA en secondes: 15,3 / 14,7
1 000 m DA en secondes: 28,4 / 26,8
0 à 100 km/h en secondes: 8,3 /
7
Du au crayon de Gandini,
on nage en pleine époque Supercinq. C'est plus la qualité des matériaux
et le processus de fabrication qui était à déplorer que le
dessin en lui-même. Mais cette planche de bord a fait couler beaucoup d'encre
!
Particularité
de la GTA par rapport aux Alpine précédentes, la carrosserie est
toujours en polyester mais n'est plus moulée d'un seul bloc. Les divers
éléments sont assemblés par collages.
L'habitabilité était en très nette progression par rapport
à l'A310, et pour sa catégorie, les passagers avant étaient
très à leur aise. Notez l'option cuir qui anoblissait quelque peu
l'habitacle tant décrié à l'époque
Avec ses jantes alu manière enjoliveur plastique, la distinction n'était
pas au rendez-vous. Heureusement sa ligne était là pour rattraper
le coup et une option jantes Turbo était disponible sur demande.
C'est sous c'est angle que notre Alpine nationale se montre à son avantage.
C'est d'ailleurs la partie qui sera intégralement reprise pour l'A610.
Le V6 PRV dans
sa version suralimentée tirait bien son épingle du jeu. Très
coupleux (29,6 mkg dès 2 500 tr/min), pas trop glouton et bien secondé
par une boîte bien étagée, il lui manquait surtout une voix
autrement plus noble. Attention aux durites sur les premiers millésimes.
C'est sur le design
de la version US qu'est basé celui de l'A610. En, revanche, le moteur est
passé à 3 litres avec deux turbos soufflant 250 ch dans les bronches
du V6 PRV. Mais ceci est une autre histoire sur laquelle nous aurons l'occasion
de revenir
Le PRIX de l'Alpine GTA en 1988 :
Alpine V6 Turbo 258
000 F
Alpine V6 GT 214 000 F
Porsche 928 S4 590 000 F
Ferrari Mondial
493 000 F
Porsche 944 Turbo 403 500 F
Porsche 911 Carrera 374 600 F
Nissan 300 ZX Turbo 253 900 F
MVS Venturi 349 600 F
BIEN :-)
Ligne acérée
Performances
C'est une
Alpine
Comportement routier
Habitabilité
Budget
PAS
BIEN :-(
Finition
Délicate
à la limite
Beaucoup d'exemplaires tunés
Pneus Turbo hors
de prix
Dans les années 80, l'alternative
aux Porsche en France s'appelle Alpine GTA. Aussi performante et beaucoup moins
chère, l'offre était intéressante. Pourtant une image gérée par Renault et des
lacunes de finition auront raison de cette fantastique GT. Flashback…
Texte : Nicolas LISZEWSKI
Photos : D.R.
Sans remonter aux origines
d'Alpine avec les 4CV modifiées pour les besoins de la course, quelques
éléments d'introduction sont toutefois nécessaires pour bien
appréhender et connaître la carrière d'un modèle tel
que l'Alpine GTA. Remontons jusqu'à l'année 1973. C'est l'apogée
de la marque Alpine. La berlinette, le modèle phare, est arrivée
à sa maturité et glane de nombreux succès sur tous les rallyes
mondiaux. Seulement ces nombreux succès commerciaux et sportifs entraînent
Alpine dans une logique de croissance. Nouvelle usine de production à Dieppe
et également nouveau modèle depuis 1971 : l'A310.
Plus GT que berlinette, cette nouvelle
venue a pour objectif de concurrencer Porsche et sa 911. Seulement le problème
est toujours le même. Sans véritable moteur noble disponible en France,
point de salut dans les GT. Ainsi, l'A310 dotée d'un châssis efficace
et sportif et d'une ligne avenante est née avec un 4 cylindres, alors
que la Porsche en a 6 ! Il faudra attendre 1976 pour que le V6 fasse son apparition,
mais avec une boîte à 4 rapports. Ce V6, c'est le PRV connu plus
par ses défauts que par ses qualités. Enfin, qu'importe, Alpine
a enfin une GT à moteur V6 et 160 ch. La Renault
5 Turbo, apparue au début des années 80, cède ses trains
roulants et ses jantes à l'A310 bonifiant un peu plus le comportement routier.
C'est également durant la carrière de l'A310 que Renault prend définitivement
les reines d'Alpine. Et c'est bien cela le problème. Renault, trop occupé
à gérer son engagement en Formule un et son outil industriel conséquent,
n'offre pas à Alpine les budgets et les attentions qu'elle mérite.
Il faut dire que les graves déficits financiers de la marque au losange,
les grêves et les erreurs stratégiques contraignent Renault à
se concentrer sur sa survie. Ainsi, l'Alpine GTA ne profitera que d'un budget
réduit pour son développement. Elle sera une sorte d'A310 améliorée.
ALPINE GTA V6
Dans le développement de la GTA, la perspective du
marché américain avait été sérieusement envisagée
puisque Renault avait racheté AMC. Hélas, la GTA n'eu jamais le
temps de faire ses preuves au pays de l'oncle Sam car Renault du se résoudre
à se séparer de AMC pour éponger des dettes que le contribuable
français n'était plus disposé à régler. Sur
le plan technique le châssis est revu à la hausse. L'un des objectifs
prioritaires des techniciens est de réduire voire (presque) supprimer l'effet
tout-à-l'arrière qui influence fortement le comportement routier.
Force est de reconnaître que le travail réalisé a atteint
cet objectif dans la version atmo. Sur le plan du style, plusieurs bureaux de
style sont mis en concurrence. C'est finalement la proposition d'Heuliez qui est
choisie. Le résultat est très réussi. Une ligne très
aérodynamique avec un design acéré qui suggère la
vitesse et les hautes performances. C'est assurément la partie arrière
de l'auto qui est la plus réussie. Elle sera d'ailleurs laissée
telle quelle sur sa remplaçante l'A610. Ainsi, l'Alpine V6 GT est présentée
au salon de Genève en mars 1985. Petit changement par rapport à
l'A310, la carrosserie en polyester de la GTA n'est plus moulée en un seul
élément, mais en plusieurs morceaux assemblés par collage.
Suite au salon de Genève, nombre de clients Alpine avaient été
conviés à une prise en main de la nouvelle V6 GT sur le circuit
privé Pioneer en région parisienne. Ces essais sous la pluie ne
verront pas encore de version Turbo 200 ch. Que proposait alors cette belle Alpine
à l'époque par rapport à la concurrence ? Commençons
par les points forts de l'auto. Une ligne à couper le souffle, des performances
dignes de ce nom avec 235 km/h en vitesse de pointe, un 0 à 100 km/h en
8,5 secondes, et un kilomètre DA en 28,5 secondes. Pas si mal en 1985,
d'autant que sa rivale directe, la Porsche 944 offre des performances inférieures
pour un prix d'autant plus cher. Autres points forts, une habitabilité
rare pour ce type d'auto et surtout, un entretien au coût raisonnable en
raison d'une large utilisation de composants Renault. Ajoutez à cela tout
le réseau Renault disposer à accueillir cette auto pour l'entretien
et les réparations, plutôt pratique. J'allais oublier une position
de conduite parfaite. Mais pour l'intérieur on s'arrêtera là.
Car en effet, on peut commencer la liste des carences par une qualité et
des matériaux indignes d'une GT digne de ce nom. Si le dessin, dû
à Gandini, très décrié à l'époque reste
une affaire de goût, le plastique utilisé se rapproche plus de celui
utilisé dans les Renault Express que dans des Porsche ou BMW. Sans parler
des coloris de l'intérieur tissu. Il fallait impérativement faire
appel au velours ou au cuir. Côté mécanique, la déception
est également présente au niveau du moteur. Le V6 PRV de 2,7 litres
reste quasiment inchangé par rapport à l'A310 avec un gros carburateur
Solex simple corps pour l'alimentation ! Une GT avec un starter ça la fout
mal De plus sa sonorité est quelconque et à froid sa progression
à basse vitesse est désagréable. Dernier détail pas
terrible, le dessin de ses jantes alu qui font plus penser à des enjoliveurs.
Sinon globalement, l'utilisation courante de cette GT à la Française
présentait un comportement équilibré mais dans ses derniers
retranchements et toujours maîtrisable. Un peu plus de puissance aurait
permis de faire de belles figures de style, mais avec ses 160 ch, il ne fallait
pas trop pas être optimiste. Pas trop gloutonne en consommation, un usage
quotidien était (et est toujours) très réaliste. A titre
de comparaison, cette V6 GT était un peu à la GTA ce que la version
V85 était à la Berlinette.
ALPINE GTA V6 TURBO
La
version Turbo 200 ch a été présentée également
en 1985, mais ne fut disponible en concession qu'après la venue de la version
atmo. Là encore, Alpine s'attaque à Porsche, et plus particulièrement
à la Porsche 944
Turbo et ses 220 ch. Et n'allez pas croire que 200 chevaux soient trop justes
pour attaquer l'allemande de Stuttgart, car la Porsche pèse 1,4 tonnes
contre 1,2 tonnes pour la Française. Si l'aspect extérieur semble
identique à la version atmo hormis les jantes alu qui sont cette fois-ci
du plus bel effet (reprenant le dessin d'une turbine) avec des dimensions plus
généreuses, il n'en est pas de même au niveau des dessous
et de la mécanique. Le châssis a été considérablement
renforcé pour accepter les nouvelles contraintes engendrées par
les nouvelles performances de l'auto. Car avec ses 250 km/h en vitesse maxi et
la borne kilométrique franchie en moins de 27 secondes on entre dans un
autre monde en terme de performances où seuls quelques rares constructeurs
prestigieux ont droit de cité. Côté moteur, aucun rapport
avec la V6 GT. C'est le moteur de la Renault 25 V6 Turbo qui a été
logé et réadapté pour l'Alpine. Un V6 de 2,5 litres turbocompressé
de 200 ch et surtout diffusant près de 30 mkg de couple dès 2500
tr/mn. L'injection est enfin de mise, ce qui permet un fonctionnement beaucoup
plus agréable de ce PRV. Autre point fort de cette GT, une insonorisation
de qualité qui trompe même son conducteur sur les vitesses atteintes.
Et ce qui ne gâte rien, notre Alpine nationale a mis le turbo côté
prix avec un tarif inférieur de 55% par rapport à la 944 Turbo !
Oui mais l'intérieur Toujours aussi déplorable, il desservira
beaucoup la carrière de cette GT.
ALPINE GTA V6 TURBO EUROPA CUP
C'est durant l'année 1985 que sera
mis en place l'Europa Cup, formule monotype organisée par Renault qui fut
organisée pendant 4 ans et qui se déroulait souvent en prélude
des Grands Prix de Formule un. Les Alpine V6 Turbo Europa Cup prenaient la version
civile des Turbos avec toutefois une puissance portée à 250 ch,
un couple à 34 mkg et un poids ramené à environ 1 tonne. L'Europa Cup durera jusqu'en 1988.
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Dossier Alpine V6 Turbo Europa Cup
EVOLUTION
Dès l'année 1986, l'Alpine GTA est exportée vers l'Angleterre
avec la conduite à droite. Mais au pays de sa Très Gracieuse Majestée,
c'est PSA qui est propriétaire de la marque Alpine (via des rachats en
cascades de la marque Alpine-Sunbeam qui était la propriété
de Chrysler Europe). Ainsi, l'Alpine ne porte que le badge Renault. Et pour être
complet, le moteur est dépollué (catalyseur) et perd donc 15 ch
dans la bataille. L'année 1987 est le millésime qui s'améliore
: nouveau logo "Renault Alpine" sur le bouclier arrière, rétroviseurs
à réglage électrique côté passager, trousse
crevaison, nouveaux coloris pour l'option cuir et satellite Renault pour la commande
de l'autoradio au volant. C'est également l'année des préséries
destinées au marché américain. Des boucliers plus proéminents,
des phares rétractables et un équipement enrichi caractérisent
cette version US dépolluée. Mais seules 21 versions US sortiront
des chaînes de Dieppe. Et sur ces 21 modèles, seuls quelques-uns
seront exportés pour l'homologation. Mais la revente d'AMC et de son réseau
si précieux aux States (cf. plus haut) coupera court à cette évolution
non dénuée de charme. Autre évolution phare de l'année
1987, une V6 Turbo Evolution. Ce modèle n'a en réalité jamais
été commercialisé par Renault officiellement. C'est l'initiative
d'un homme, Bernard Pierangeli, alors directeur du Centre Alpine de Boulogne Billancourt.
Déjà auteur de l'A310
Pack GT et de la série Boulogne développant 200 ch, il récidive
avec la GTA. Jugeant les 200 ch de la version un poil juste, c'est 265 ch qu'il
se fixe comme objectif avec ses techniciens. Mais ici, pas de bricolage de troisième
zone. Tout est étudié et testé. C'est donc le moteur de la
V6 GT qui est repris en raison de sa course plus longue. Doté d'un turbo
plus fort, d'arbre à cames et de soupapes spéciaux et d'un faisceaux
renforcé, le couple disponible est de 41 mkg dès 2000 tr/mn. Souplesse
assurée. Près de 270 km/h en pointe et un poil plus que 25 secondes
aux mille mètres DA, cette Alpine boostée vient chatouiller certaines
928 S4 ou autres Ferrari. L'aérodynamique a été sérieusement
revue ainsi que le châssis pour supporter et encaisser ces nouvelles contraintes.
Il en résulte une face avant modifiée et agressive et des très
belles jantes BBS en nids d'abeille.A l'époque cette transformation coûtait
100 000 francs à l'amateur de sensations et d'efficacité en Alpine
! Seuls une dizaine d'exemplaires auront trouvé preneurs. En 1988, l'ABS
fera son apparition sous la forme d'une option. On ne notera pas de changements
notables jusqu'à l'année 1989. Les ventes sont en chute constantes
et Renault qui ne s'était pas trop préoccupé d'Alpine jusqu'à
présent décide de relancer la carrière de cette voiture.
Arrêt de la V6 GT, dont les derniers exemplaires seront livrés montés
avec les très belles jantes et l'intérieur de la Turbo. Egalement
commercialisation de la variante Mille Miles numérotée en série
limitée à 100 exemplaires qui récupère (enfin !) pour
l'occasion son logo Alpine, reçoit un stripping Mille Miles sur la capot
avant et un équipement toutes options. Mais il est bien tard. Et comme
la remplaçante de la GTA se fait attendre, alors que la concurrence est
de plus en plus féroce, Renault récidive sur les séries spéciales
avec la version Le Mans (cf. dossier Alpine
GTA Le Mans). En 1990, Renault fait en effet appel à l'Allemand Kleinemeir
pour la doter d'un kit carrosserie très réussi et agressif. Des
ailes gonflées, des jantes BBS en nid d'abeille aux largeurs impressionnantes
et une face avant légèrement revue. Mais Ô surprise, l'arrivée
du catalyseur fait perdre 15 ch à l'Alpine, alors que la Renault 25 Turbo
dans le même temps passe à 205 ch avec le catalyseur. S'en est trop
pour les puristes et les amoureux de la marque. Le préparateur Danielson
proposera d'ailleurs une préparation moteur qui fera grimper la puissance
à 210 ch plus en phase avec le physique et la notoriété de
cette Alpine. Nombre d'acheteurs, feront monter dès l'achat le précieux
kit. Seuls 326 exemplaires de cette Alpine Body-buildée seront commercialisés.
Dans le même temps la version V6 Turbo standard, elle aussi ramenée
à 185 ch pour cause de catalyseur, est toujours disponible. L'année
1991 sonne le glas de cette GT si attachante et pourtant si décriée.
LE CHANT DU CYGNE Chez Alpine, le modèle GTA V6 Turbo arrive en fin de carrière
et ses ventes s'essoufflent. La concurrence active et prestigieuse fait en effet
du tort à l'une des dernières GT française. Alors pour faire
patienter les clients jusqu'à l'arrivée de l'Alpine A610 et éviter
la chute définitive des Alpine GTA, une version body-buildée voit
le jour : l'Alpine V6 Turbo " Le Mans. L'idée est bonne, un peu à l'image de ce qui avait été fait avec la A310 Pack GT, mais, ce que personne ne comprendra, le moteur pour cause de catalyseur perd 15 ch pour tomber à 185 ch, tandis que dans le même temps la Renault 25 équipée du même moteur passe à 205 ch ! Dommage car la ligne était agressive à souhait…
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Dossier Alpine V6 Turbo Le Mans
ACHETER UNE ALPINE V6 GTA
Un peu moins de 6 000 GTA toutes versions confondues ont été produites.
C'est évidemment peu, ce qui confère aujourd'hui à notre
Alpine nationale un petit côté exclusif et rare qui nous plaît
beaucoup. Son image ternie par sa faible diffusion et les erreurs de Renault donne
une cote sur le marché pas très soutenue. Et c'est bien là
notre bonheur, car bon nombre de passionnés peuvent s'offrir la belle à
un prix d'ami. A partir de 50 000 F pour une V6 GT, 60 000 F pour une V6 Turbo,
90 000 F une Mille Miles et 120 000 F une Le Mans. Comme souvent sur les GT haut
de gamme, il ne faut pas s'emballer trop vite. L'entretien, même si ici
les pièces sont signées Renault, reste fort cher et peut devenir
ruineux. Ainsi, la réfection de la carrosserie en polyester est très
coûteuse et seuls quelques spécialistes reconnus et confirmés
sont à même de garantir un travail de qualité. A surveiller
le bon refroidissement du V6, surtout sur les premières Turbo, car il n'était
pas rare de voir des durites rendrent l'âme en raison d'une chaleur très
intense dans le compartiment moteur. L'accessibilité mécanique est
médiocre. Important, sur les versions équipées des roues
alu de la Turbo, les dimensions particulières des pneus font que leur prix
est astronomique et les manufacturiers disponibles restreints (2 800 francs le
pneu AR en Michelin XWX et uniquement sur commande !). En revanche, il n'est pas
rare de voir des GTA dépasser les 140 000 km, signe d'une bonne fiabilité
générale, mais les accessoires électriques pêchent
eux par leur manque de constance. Attention également aux modèles
qui auraient tapé suite à un virage mal négocié. Un
châssis poutre mal refait et c'est tout le comportement qui est faussé.
A part ces mises en garde, foncez sans retenue pour trouver un exemplaire sain.
En plus c'est presque la dernière Alpine, l'A610 n'ayant eu qu'une carrière anecdotique. Nos préférées
? A coup sûr, la V6 Turbo Mille Miles pour son équipement et la Le
Mans avec un kit Danielson 210 ch. Nombre de clubs Alpine existent en France pour
vous aider, vous conseiller et vous permettre de vivre votre passion à
plein régime. Il existe même un magazine "Mille Miles"
qui relaye la passion Alpine à travers tout l'Hexagone et distille des
reportages de qualité.
PRODUCTION
V6 GT : 1 509 exemplaires
V6 Turbo
: 4 539 exemplaires
V6 Turbo version US : 21 exemplaires
V6 Turbo Mille Miles : 100 exemplaires
V6 Turbo Le Mans : 325 exemplaires
Ce
qu'ils en ont pensé : "En
revanche, et c'est sa grande force, elle (la V6 GT NDLR) est loin de manquer de
caractère. Le V6 PRV a suffisamment de cur pour lui octroyer d'excellentes
performances et son comportement routier, très exigeant en conduite vraiment
sportive, permettra aux fanatiques d'exprimer tout leur talent." Auto
Plus - Spécial 400 Essais 1990.
"Car
enfin quoi, elle a tout pour elle, cette voiture (la V6 Turbo NDLR) : une vraie
allure de sportive, une habitabilité plus qu'honorable dans la catégorie,
des performances de -très- haut niveau et une mécanique fiable " Automobiles Sport et Prestige - Yves DENIS 1990.
"Traitée
dans le style ferme, avec un amortissement maintenant correct, la suspension est
très acceptable, surtout à grande vitesse. La qualité des
sièges, en nette amélioration et leurs réglages, feront le
plus souvent passer le reste." Auto-Journal - André COSTA 1986
- Essai V6 Turbo.
"La version
"Le Mans" a conservé intactes les réelles qualités
de confort de l'Alpine : mécanique très (trop ?) discrète,
suspension absorbant fort bien les inégalités, même à
allure modérée, remous d'air réduits. Dans l'ensemble la
finition fait bon effet." Sport Auto - José ROSINSKI 1991.
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Avis des propriétaires
Bonjour, une fois n'est pas coutume, je vais "tailler un costard" à une de mes anciennes possession. (delta intégrale, sunny gti, R19 txi, camaro ss 1967, beta volumex , dino... que de bons souvenir quand j'y pense !).
Mais là, la gta, "pas glop pas glop !"
Non, vraiment, ce moteur perché au bout du monde qui balance comme la comtoise de ma mémé, c'est pas sérieux.
Passe avec la légèreté de l'A110, mais avec le 2.5l V6 turbo, sans autobloquant, je n'ai jamais vu une aussi mauvaise voiture ! ( aie, pas les pierres svp !!! ).
On se faisait dépasser par les R5 gtl sur l'autoroute par temps de pluie venté ( ou alors c'est moi qui ne sait pas tenir un saucisson).
Bon, je suis sévère, mais pour moi zéro pointé ! Ou alors il ne faut surtout pas attaquer avec cet engin. ( je précise que je place ma delta à l'équerre si je veux au moindre rond point comme qui rigole et sans touchette depuis 10 ans, car je suis très calme et je ne conduis pas vite !).
Je ne parle pas des information des compteurs en pointillés,des capteurs qui finissent la ballade au scotch sur une voiture quasi neuve à l'époque. Au secours !
La reine ... des sueurs froides . Comment rouler pépère avec ce moteur qui ne demande qu'à envoyer à plein poumon? Je n'ai jamais compris cette auto.