L'UNION
SACREE
Après avoir magnifié depuis 1967 sur les pistes
et sur les routes les Mercedes-Benz avec sérieux et passion, AMG signe
un accord de coopération au Mondial de Paris 1990 avec la marque à
l'étoile. Premier " enfant " reconnu né de cette union
: la C36 AMG. En partant de la C280, AMG va augmenter la cylindrée à
3,6 litres et porter la puissance à 280 ch. Avec son couple goulu et ses
performances décoiffantes, la C36 AMG se garde pourtant bien de venir chasser
sur les terres de la BMW M3. Le sport pur et dur, c'est pour les autres, une AMG
doit avant tout rester une Mercedes. Un nouvel art de rouler vite était
né
Texte : Gabriel LESSARD
Photos : D.R.
Si Hans Werner Aufrecht connaît
bien la maison étoilée de Stuttgart pour
y avoir travaillé, il faudra attendre le Mondial de Paris 1990 pour que
les contacts et bons procédés longuement entretenus entre AMG et Mercedes-Benz deviennent plus officiels. Il faut avouer
qu'à cette époque, AMG est tout sauf un petit bricolo du dimanche.
Avec 330 employés, un premier titre en DTM avec la Mercedes-Benz
190 2.5-16 Evo en 1988, et la distribution partielle dans le réseau
Mercedes européen de la 190E 3.2 AMG, AMG
avait depuis longtemps déjà fait ses preuves auprès de la
"toute puissante" Daimler-Benz AG. Le rival
münichois, BMW, possède déjà
depuis longtemps sa branche sportive avec Motorsport qui frappe des BMW excitantes et sportives de son "M" tricolore. Mercedes ayant pris du retard sur ce sujet, le drame des 24 Heures du Mans en 1955 n'y
étant certainement pas étranger en plus de la philosophie maison
chevillée sur le confort et la qualité, l'acquisition du préparateur
d'Affalterbach était ainsi la solution la plus
simple et rapide avec une image ayant déjà une notoriété
établie et prestigieuse pour développer une gamme sport et prestige.
Le premier enfant officiel de cette union sera la Mercedes
C36 AMG (W202) en 1993. Avec les coudées encore franches (la suite
sera moins vraie), AMG va donc partir d'une C280 avec son six en ligne pour établir
une véritable berline sportive, sans oublier les gènes de la maison
: confort, sport et exclusivité. Prévu initialement en petite série,
presque artisanale selon des volumes usuels chez AMG, ce sont finalement 5 200 C36 AMG en moins de 4 ans qui sortiront des ateliers
d'Affalterbach. Preuve de la réussite du concept !... Vous aviez apprécié
cet esprit sportif échappé des circuits avec les 190
2.3-16, 2.5-16 et ses évolutions? Oubliez
tout, car ici, la C36 AMG c'est avant tout le sport de route pour pères
de famille pressés..
CONCEPT ET LANCEMENT
Bien évidemment,
lors de l'invitation à découvrir cette nouvelle berline sportive,
les responsables de Mercedes-AMG ont joué avec
les mots et la situation sans retenue. A tous ceux qui voyaient en la C36 AMG
une rivale toute indiquée de la BMW M3 E36,
qui était de surcroit annoncée en 4 portes prochainement, Mercedes
affirmait alors que "la C36 a un positionnement
spécifique et n'entre pas en concurrence avec un autre constructeur allemand".
La bonne blague ! Si bonne, que les essais de découverte et présentation
de la C36 se déroulèrent en
Bavière ! Et dire qu'en
plus les dirigeants de BMW avaient été même conviés
à cette présentation. Provoc ? Vous avez dit Provoc ?! Sur l'imposition
de la boîte automatique, Dominique Piedade, qui dirigeait alors les services
commerciaux d'AMG expliquait alors que "90% des clients AMG ont dans le
passé commandé des voitures à boîte automatique et
ce type de transmission leur convient très bien." Le processus
de fabrication des C36 peut paraître quelque peu alambiqué puisque
c'est dans l'usine Mercedes-Benz de Brême qu'elle naît. Ensuite elle
part à Affalterbach chez AMG pour recevoir son ensemble moteur-boîte,
ses freins avant, ses éléments de carrosserie spécifiques
et les détails de finition intérieurs. Un processus qui n'est pas
sans rappeler quelques temps plus tôt celui de la Mercedes
500E qui faisait ainsi l'aller-retour avec l'usine Porsche de Zuffenhausen
accueillie sur les lignes de montage des Porsche 928. Loin d'être une série
limitée d'un tuner amateur, la C36 AMG a connu un développement
digne des autres modèles de la marque à l'étoile avec des
kilomètres en endurances parcourus à bon train, des dizaines de
milliers de kilomètres d'essais divers et variés, tractant même
parfois une caravane de 1,5 tonnes. Lorsque l'exclusivité et le sport riment
avec sérieux !...
MERCEDES
C36 AMG COUPES ET CABRIOS
Complétement oublié aujourd'hui,
pourtant les nobles et élégants coupés et cabriolets "CE"
basés sur les berlines W124, eurent le droit à leur tour de la motorisation
et présentation des berlines C36 AMG. Imaginez un peu les 280 ch et les
près de 40 mkg de couple dans ces délicieux coupés et cabrios...
QUi s'en souvient encore aujourd'hui ?
DESIGN
AMG
n'a jamais été friand de style déluré. Pour la digne
maison d'Affalterbach, pas besoin d'en mettre plein la vue pour exciter la convoitise,
les performances et la fiche technique sont leur meilleur passeport vers l'image.
Cela tombe bien, car Mercedes-Benz n'est pas non plus dans le délire stylistique.
Pas étonnant donc que la C36 AMG ne soit reconnaissable que par les amateurs
éclairés de voitures de sport. Ô bien sûr, on devine
bien que l'auto a été rabaissée de 25 mm par rapport aux
autres Classe C W202 (-10 mm par rapport aux finitions
"Sport"). En guise de différenciation, un kit carrosserie complet
(boucliers avant et arrière, bas de caisse) habille la caisse en s'inspirant
toutefois de celui de la finition " Sport " sur laquelle il est basé
(comme l'indique le logo incrusté sur les flancs avant). Dans les détails
amusants, on imagine la bagarre du designer d'AMG qui a réussi in extremis
à imposer son (petit !) logo sur le bas du spoiler avant ! Quelques signes
trompent en revanche peu de personnes sur la destinée de cette berline
pas si tranquille comme les double sorties d'échappement carrées,
ou encore les grosses roues de 17 pouces 5 branches siglées AMG. Malgré
la vocation sportive de la C36, le jonc chromé a été conservé
ceinturant toute la caisse au niveau des pare-chocs. Avec son assiette abaissée,
posée sur ses grosses roues, la C36 n'offre que peu d'interstice entre
le passage de roue et le pneu faisant penser aux voitures du DTM allemand. Pour
le reste, la Classe C est bien un Mercedes-Benz avec
son étoile surplombant son capot, ses gros optiques arrière bicolore
débordant vers le haut ou son antenne télescopique pour la radio.
Le sacro-saint mono-balais, aussi peu efficace qu'agaçant est toujours
de la partie
A BORD DE LA C36 AMG
Dans l'habitacle, là encore AMG est parti de la finition
"Sport" pour l'agrémenter à sa sauce. Si les AMG d'aujourd'hui
sont très bien équipées de série, cela n'était
pas encore dans les habitudes maison puisqu'il fallait alors piocher dans le catalogue
des options pour acquérir la sellerie cuir ! Heureusement, pour le reste
le minimum est là, même la climatisation. On retrouve la sellerie
tissu à carreaux des finitions "Sport", tandis que la planche
de bord conserve des traits rigides et classiques de la marque à l'étoile.
L'instrumentation gris clair est spécifique, siglée "AMG",
comme le pommeau de la boîte auto qui est frappé du "C36"
stylisé. La grosse surprise pour une Mercedes est son volant bicolore (la
partie basse est claire) qui est d'un diamètre enfin raisonnable (390 mm).
Tout est bien fini et propre, hormis ces plaquages imitant le carbone maladroitement,
tandis que l'amateur de voitures exclusives aurait aimé y trouver une présentation
plus spécifique à l'AMG. Trop basée sur la finition "Sport"
il fallait alors piocher dans le catalogue d'accessoires de personnalisation d'AMG
pour avoir véritablement quelque chose d'unique
MOTEUR
A
première "vraie" AMG officielle chez Mercedes, continuité
des habitudes du sorcier allemand. Pas question en effet d'avoir recours au moteur
plus gros des gammes hautes (ce que les amateurs appellent un " swap "),
c'est un vrai travail de motoriste qui va être réalisé. En
partant de la C280 et son 6 cylindres en ligne 24 soupapes, les techniciens allemands
vont opérer un réalésage en augmentant l'alésage à
91 mm (au lieu de 89,9 mm) et la course à 92,4 mm (contre 73,5 mm). Vous
l'aurez compris un caractère longue course a été privilégié
pour offrir un couple très conséquent. Pas de doute, le résultat
est probant avec tout de même 39,2 mkg à 4 000 tr/mn. Pour l'occasion
un vilebrequin est de la partie, tandis que l'ensemble bielles et pistons sont
forgés et profitent de techniques héritées de la compétition.
Pour optimiser le remplissage des chambres de combustion, la culasse est retouchée
avec des conduits agrandis tandis que les conduits d'admission sont réusinés
en partant de ceux du moteur 3,2 litres. Les soupapes voient leurs temps d'ouverture
modifiés en raison de nouveaux arbres à cames tandis que la cartographie
moteur est spécifique à la C36. L'échappement est également
spécifique avec des catalyseurs de plus grand volume pour ne pas étouffer
l'arrivée des 280 ch à 5 750 tr/mn. Les amateurs avertis auront
donc remarqué que ce six en ligne Mercedes-AMG est donc plus coupleux que
le 6 en ligne de la M3 E36 contemporaine (7 mkg de plus) mais moins puissant et
volubile (6 ch de moins). Et puis la grosse différence avec la M3, c'est
que non seulement il a 100 kilos de plus à emporter, mais en plus il est
impérativement associé à une boîte automatique également
vue sur les moteurs V8 Mercedes-Benz. Elle a bénéficié au
passage de nouveaux points d'encrage, le convertisseur de couple a été
revu et les paramètres de gestion ont été ré-étudiés.
Si les reprises ont été privilégiées les performances
pures ne sont pas en reste : 0 à 100 km/h en 6"6, km DA en 26"4
et une vitesse auto-limitée à 250 km/h. Voilà de quoi effacer,
aujourd'hui encore bon nombre de véhicules présents sur la chaussée.
CHASSIS
Toujours
parti d'une caisse autoporteuse de la gamme C W202 avec suspensions triangulées
devant et essieu multibras derrière, les hommes d'AMG se sont attachés
à peaufiner les trains roulants. L'assiette a été abaissée
de 10 mm par rapport à la finition sport, avec un débattement réduit
et des amortisseurs à gaz spécifiques. Posé sur des roues
alu de 17" chaussées de pneus en 225/45 à l'avant et 245/40
à l'arrière, la motricité est aidée par un antipatinage
ASR qui ne fait pas oublier malheureusement l'absence d'autobloquant. Dès que les
conditions de la chaussée se dégradent, où que l'adhérence
est précaire, la motricité est vite mise à mal et il conviendra
de conduire souplement avec la remise des gaz. Pour ralentir l'auto, AMG a choisi
la simplicité et l'efficacité en reprenant les éléments
avant du roadster SL600 R129, qui sont également
les freins des 500E et aussi des 190 2.5-16 Evo et Evo 2. La paire arrière,
toujours des disques proviennent eux des berlines E420 à moteur
V8. Un ABS est également de série pour aide le conducteur distrait
et conserver le pouvoir directionnel de la direction à boîtier à
circuit de billes (avec assistance). Avec ces réglages, le confort, jusqu'ici
loué sur la gamme C W202, est très ferme. On continue cependant
de goûter aux délices de confort de roulement évolué,
mais la prise de roulis est contenue et dès que la chaussée se dégrade,
le confort pour les occupants perd vite de sa superbe. La C36 est nettement plus
dynamique sur la route et permet de profiter pleinement de son potentiel, tout
en restant moins radicale et sportive que sa rivale bavaroise. Le freinage s'avère
puissant et endurant, tandis que son domaine de prédilection est le sport
rapide mais pas l'ambiance course au volant. Son antipatinage, et sa boîte
auto vous rappelleront alors à l'ordre....
ACHETER
UNE MERCEDES-BENZ C (W202) 36 AMG
Si la C36
AMG fut un véritable succès commercial au niveau mondial, les ventes
en France, en raison du prix très coquet furent toutes relatives. N'attendez
donc pas trouver des C36 AMG dans les petites annonces par grappes. Les professionnels
spécialisés dans la vente de voitures de sport et prestige ne s'intéresse
plus trop aux C36 AMG en raison d'historiques souvent incertain ou du nombre de
propriétaires qui se sont succédés au volant de la belle.
Pourtant à la condition que l'entretien soit scrupuleux et régulier
selon la préconisation constructeur, la C36 AMG est fiable et presque indestructible.
Les gros kilométrages sont souvent légion et ne doivent pas vous
inquiéter. D'ailleurs, bon nombre de C36 dépassent allègrement
les 200 000 km avec le moteur et la boîte d'origine. Il faut avouer que
pour la longévité de la mécanique, la distribution par chaîne
est gage de fiabilité et endurance, tandis que la boîte auto musèle
quelque peu les ardeurs des conducteurs enflammés et préserve la
mécanique. Il est recommandé de remplacer l'huile moteur tous les
10 à 15 000 km selon l'usage que vous enfaites. Les points à surveiller
lors de l'achat concerne la corrosion sur certains endroits parfois sensibles
selon la provenance de l'auto, mais aussi l'état des pneumatiques (vu leur
prix), et surtout si tous les accessoires AMG spécifiques sont présents,
car en SAV, leur disponibilité est certes permanente, mais leur tarif digne
d'un vrai hold-up. A vérifier également l'état des amortisseurs
et des silents-blocs qui souffrent souvent en raison du poids de l'outrage temps/kilomètres.
Attention à ce que la boîte auto ne patine pas trop lors de l'engagement
des rapports, signe alors au mieux d'une vidange de convertisseur, ou au pire
d'un remplacement de la boîte. D'une manière générale,
il faut impérativement choisir une auto à l'origine connue avec
un historique limpide et clair. Sans ce préalable, fuyez car les coûts
de réfections dépasseront très largement le prix de la voiture
qui tourne aujourd'hui autour de 10 000 euros selon l'état et le kilométrage.
N'hésitez pas à dépenser jusqu'à 12 000 euros si vous
êtes certains de son origine et état...
CHRONOLOGIE MERCEDES-BENZ C36 AMG
1959 : Hans Werner Aufrecht rejoint le département essais de Mercedes.
1967 : Hans Werner Aufrecht s'associe avec Erhard Melcher pour fonder AMG (Aufrecht-Melcher-Grossachpach,
ce dernier étant le lieu de naissance de M. Aufrecht).
1971 :
AMG entre en compétition et impose sa 300 SEL 6.3 litres de 428 ch.
1976 : Création de l'atelier d'Affalterbach.
1985 : Ouverture d'un
second atelier.
1987 : Apparition du V8 de 6 litres de cylindrée,
qui sera notamment monté sous le capot des Classe E W124 baptisées
" The Hammer ". AMG emploie 100 personnes.
1988 : Premier
titre DTM avec Mercedes-Benz et les 190 2.5-16 Evo.
1989 : AMG emploie
200 personnes.
1990 : En octobre, au salon de Paris, Mercedes-Benz et
AMG signent un accord de coopération.
AMG emploie 330 personnes.
1992 : 2e titre DTM avec Mercedes-Benz et les 190 2.5-16 Evo 2.
1993 : Commercialisation
de la nouvelle gamme Classe C (W202) en remplacement des Mercedes 190 (W201).
Présentation
en novembre de la C36 AMG : 6 en ligne de 280 ch, première véritable
Mercedes-AMG officielle.
AMG emploie 400 personnes dont 95 dédiés
à la compétition.
1994 : En avril, commercialisation en
France de la C36 AMG.
1996 : La C36 AMG profite du remplacement des
boîtes automatiques de la gamme C W202 en recevant une nouvelle boîte
à 5 rapports au lieu de 4.
1997 : Facelift de toute la gamme
Classe C (W202) : nouvelle calandre, meilleure intégration des phares.
Présentation
de la C43 AMG (W202) disponible en berline mais aussi en break.
1998 : Commercialisation de la C43 AMG (W202) équipée du V8 de 4,2 litres
et 306 ch qui remplace la C36 AMG.
2000 : Arrêt des Classe C W202.
Commercialisation de la nouvelle Classe C W203.
PRODUCTION
Mercedes-Benz
C36 AMG : 5200 exemplaires
::
CONCLUSION
Voilà une auto qui actuellement est en pleine vague
creuse dans les limbes de l'occasion. C'est justement le moment de s'intéresser
à celles qui sont encore en bon état, avec un historique limpide
et connu. Certes moins sportive que les 190 16 soupapes, ou encore sa rivale de
Münich, la M3 E36, la C36 AMG distille un art de vivre sur la route que peu
de voiture peuvent revendiquer. Confort, mais efficacité, performances,
mais souplesse de fonctionnement, la C36 est en outre la première du nom
à inaugurer l'union sacrée entre Mercedes-Benz et AMG pour aller
taquiner BMW et son M diabolique. Pour une première, c'est une réussite
!
CE QU'ILS EN ONT
PENSE :
"Sur autoroute, on retrouve l'aisance royale des Classe E
V8. La motricité est bonne, mais l'on a vite fait de se montrer circonspect
sur sol humide. La boîte auto exige une conduite coulée, avec beaucoup
d'anticipation. Elle ne suit pas un rythme rapide et l'on se retrouve facilement
ou trop haut, ou trop bas en régime, ce qui ne favorise pas les débordements
contrôlés à l'aide du volant et de l'accélérateur.
Agir manuellement sur le sélecteur ne résout pas tout. Mercedes
a choisi la douceur et les bonnes manières, il faut s'y plier. Ce n'est
pas du tout désagréable. La tenue de route, le freinage sont excellents
mais le côté ludique que l'on ressent sur une M3 est absent. La C36,
c'est la force tranquille, la bourgeoise bien élevée qui n'a rien
à voir avec une base DTM."
Auto Hebdo - octobre 1993 - Mercedes-Benz
C36 AMG - Jean-François Marchet.
"Son
moteur, un 3.6 l/24 soupapes extrapolé du 6 cylindres 2.8 l. de la C280
donne l'impression d'être plus aseptisé que celui de la M3, même
s'il chante dans des tonalités évocatrices et même s'il ne
s'en laisse pas compter en performances par la bavaroise. Ainsi Mercedes revendique
un 26"8 au kilomètre départ arrêté, pas mal pour
une automatique tandis que la vitesse est limitée volontairement à
250 km/h."
L'Auto-Journal - novembre 1993 - Mercedes-Benz C36 AMG -
Jean-Claude Letrou.
"Surprenante par sa
vivacité, la C36 parviendrait à faire oublier son antipatinage.
Bravo AMG ! En revanche, pour ce qui est de la boîte automatique
Extérieurement,
cette Classe C annonce encore la couleur avec ses boucliers spécifiques,
ses jupes latérales et des projecteurs supplémentaires. A l'intérieur,
on retrouve la finition carbone Sport, à laquelle AMG ajoute sa touche
personnelle : fonds de cadrans grisés entre autre. Un bijou ! Profitant
d'une base figurant parmi les meilleures, le très officiel préparateur
AMG la sublime encore. La C36 serait la M3 de Mercedes
si elle en possédait
la boîte 6 !."
Le Moniteur Automobile - HS spécial Essais
1998 - Mercedes-Benz C36 AMG - Collège d'auteurs.
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