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ESSAI (28-03-2007)

BMW
SÉRIE-3
(E92) 335i
(2006 - )

45 650 Euros (01/02/2007)
21 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES BMW SÉRIE-3 (E92) 335i
MOTEUR
Type: 6 cylindres en ligne, 24 soupapes +
Position: longitudinal AV
Alimentation: Gestion Bosch MSD80, injection directe (200 bars) + 2 turbos MHI (0,6 bar)
Cylindrée (cm3): 2979
Alésage x course (mm): 84 x 89,6
Puissance maxi (ch à tr/mn): 306 à 5800
Puissance spécifique (ch/L): 102,7
Couple maxi (Nm à tr/mn): 400 de 1300 à 5000
Couple spécifique (Nm/L): 134,3
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle
POIDS
Données constructeur (kg): 1600
Rapport poids/puissance (kg/ch): 5,23
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm): Disques ventilés (348/336)
Pneus Av-Ar: 225/45 - 255/40 R17
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): 250
400 m DA: ND
1 000 m DA: 25
0 à 100 km/h: 5"5
80 - 120 km/h en 4e / 5e : 5"2 / 6"2
CONSOMMATION
Urbaine/route/mixte norme EU (l/100 km) : 14,3/6,7/9,5
inisgne bmw 335i coupé e92

arriere bmw 335i coupé e92 pack m
Fidèle aux nouveaux standards visuels de la marque bavaroise, le coupé 335i est plus harmonieux et racé que la berline dont il dérive.

arriere bmw 335i coupé e92
avant bmw 335i coupé e92
Le graphisme des ensembles optiques avant, la structure et la ligne des optiques arrière, l’intérieur et même les rétroviseurs extérieurs ont été spécialement dessinés pour le coupé.

interieur bmw 335i coupé e92
banquette arriere bmw 335i coupé e92
Assis plus bas qu’à bord de la berline, les passagers arrière bénéficient d’une garde au toit optimale malgré la ligne de toit basse du coupé.

compteurs bmw 335i e92
Le regard du conducteur se pose sur le compteur de vitesse et le compte-tours dont les échelles s’étendent respectivement jusqu’à 280 km/h et 8000 tr/mn sur ce coupé BMW 335i.

coffre bmw 335i e92
Allongé de 7 cm sur le porte à faux arrière par rapport à la berline, le coupé dégage un coffre très satisfaisant (430 dm3).

moteur n55 bmw 335i coupé e92
La variante la plus puissante de la gamme des six cylindres en ligne BMW fournit 306 ch à 5800 tr/mn et atteint un couple maximal de 400 Nm de 1300 à 5000 tr/mn !

essai bmw 335i coupé e92
Le coupé BMW 335i parcourt le zéro à 100 km/h en 5,5 secondes seulement. La reprise de 80 à 120 km/h en 5ème est expédié en 6,2 secondes !

essai bmw 335i coupé e92
Agréable, agile et vif, le coupé série 3 laisse oublier sa masse avec un équilibre remarquable.

fiche technique bmw 335i coupé e92 performances n55 3.0 twinpower 306 ch
Le nouveau coupé BMW n’offre pas seulement un potentiel mécanique incroyable, mais grâce à un châssis très rigoureux, il met le plaisir à la portée du plus grand nombre.

guide achat bmw 335i e92

BIEN :-)
Finition, présentation haut de gamme
Moteur remarquable
Performances canon
Comportement équilibré
Esprit GT
Consommation
PAS BIEN :-(
Pas d'autobloquant
Poids élevé
Freinage encore trop peu endurant
Amortissement sport parfois inconfortable et perfectible
Prix de base...
bmw 335i coupé e92

© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (28/03/2007)

UN NOUVEAU SOUFFLE

Depuis longtemps, la série 3 est le modèle principal du constructeur de Munich. Chaque nouvelle génération est donc attendue avec impatience et notamment sa variante coupé et sa déclinaison la plus sportive : la M3. Pour nous faire patienter (un peu), BMW a dégainé une inattendue 335i, avec un inédit 6 cylindres en ligne turbocompressé. Et le comble, c'est qu'elle est aussi performante que la précédente M3 ! En attendant de goûter à la furieuse M3, la 335i est une mise en bouche qui a de quoi faire saliver...

Texte : Sébastien DUPUIS
Photos : D.R.

Le coupé BMW Série 3 est toujours un mariage d'élégance et de dynamisme. Une union qui remonte tout de même à 1937 avec le coupé 327 ! On se souvient mieux des superbes coupés BMW 2002 mais surtout des coupés M3 e30, M3 e36, M3 e46 ces versions Motorsport étant devenue de véritables icônes automobiles. Représentant plus de 7% du volume de vente de la série 3, le coupé est autant un vecteur d'image que de rentabilité pour le constructeur. Avec cette deux portes qui se forge une identité propre, BMW met plus que jamais l’accent sur l’élégance, le prestige et le confort. De plus, le constructeur place la barre nettement plus haut quant au dynamisme de conduite. Sur le nouveau coupé BMW Série 3, un moteur d’exception fait son entrée sur la scène mondiale : le premier six cylindres en ligne doté de l’injection directe et d’un double-turbo.

DESIGN

Le design BMW a entamé sa révolution à la fin des années 90 sous l'initiative, souvent contestée, de Christopher Bangle. On se souvient notamment du spectaculaire concept Z9 présenté en 1999. Après le lancement de la série 7 (e65) en 2002, toute la gamme a adopté le nouveau style maison, avec plus ou moins de réussite selon les goûts de chacun. La série 3 est ainsi la dernière à abandonner le style des précédentes générations. Fidèle aux nouveaux standards visuels de la marque bavaroise, le coupé 335i est plus harmonieux et racé que la berline dont il dérive. Il est aussi plus long (+10 cm) et plus large (+2 cm) que son prédécesseur. L’originalité de la nouvelle deux portes se révèle au premier coup d’œil et le regard jeté sur chaque détail la confirme. Outre l’allure générale et la ligne - allongée de 7 cm sur le porte à faux arrière par rapport à la berline - le graphisme des ensembles optiques avant et arrière, l’intérieur et même les rétroviseurs extérieurs ont été spécialement dessinés pour le coupé. Le nouveau coupé BMW Série 3 est une automobile qui vous attrape l'oeil d’emblée et convainc à la longue. Il faut dire qu'entre temps, on s'est habitué au nouveau style "béhème", notamment grâce à la série 5 très réussie et au Z4. Quelle que soit la perspective, la deux portes apparaît comme une BMW authentique tout en se montrant individualiste. Sa ligne extérieure est exempte d’effets tapageurs pour laisser plutôt une impression positive durable. Son allure forme un ensemble homogène aux proportions parfaites et aux détails aboutis. Le nouveau coupé BMW Série 3 incarne l’élégance musclée sous sa forme la plus moderne. Nez court, long empattement, habitacle reculé et ligne de toit basse filant jusqu’à l’arrière dans un mouvement harmonieux caractérisent l’allure générale élancée, typique des coupés série 3, inspirant puissance et solidité. La vue de front fait également ressortir une nette différenciation avec la berline et le Touring. Les contours du capot moteur ainsi que le dessin du bouclier avant et des optiques avant confèrent un air sportif et bas au nouveau coupé BMW Série 3. Pour les optiques avant du nouveau coupé BMW Série 3, les stylistes ont également trouvé une ligne qui leur est réservée. Le capot moteur surplombe les optiques, les phares ronds doubles ont été optiquement biaisés dans leur partie supérieure. Les phares bi-xénon font partie de sa dotation standard. Les optiques arrière facilitent aussi la perception du coupé et lui confèrent un look individuel. Intégrés à fleur de l’arrière et des panneaux latéraux arrière, ils sont divisés en deux parties et s’étirent jusque dans le capot de coffre. Le coup de gouge parcourant les flancs du coupé se poursuit dans les parties extérieures des optiques arrière. Toute la partie arrière est marquée par des lignes horizontales soulignant aussi la voie large et l’assise basse et sportive du coupé lorsqu’il est perçu de cette perspective. La 335i se distingue par une double sortie d'échappement séparée. Le retour vers l’avant de la ligne des vitres latérales au niveau des montants arrière, entré dans la légende comme «pli Hofmeister», s’est également vu réinterpréter. Sur le coupé BMW Série 3, cette courbe forme un angle plus net vers l’avant, dans la ligne scapulaire. Pour permettre cette ligne accentuant le dynamisme du coupé, la bande chromée sertissant les vitres latérales est désormais réalisée en une seule pièce. De plus, les rétroviseurs extérieurs ont été spécialement dessinés pour le coupé BMW Série 3. Leurs contours reprennent la ligne de profil, si bien qu’ils se fondent harmonieusement dans la vue d’ensemble. Enfin, l’individualité s’exprime aussi par les teintes de carrosserie : six nouvelles teintes extérieures sont proposées pour le lancement commercial du coupé BMW Série 3.

HABITACLE

A bord, tout est centré sur l’expérience au volant. Le conducteur est installé au mieux. Excellente position de conduite, matériaux de qualité, finition exemplaire, nombreux réglages, sièges sport de série, petit volant en cuir, pommeau de vitesses qui tombe bien en main et ceinture de sécurité qui s'avance toute seule : c'est une véritable incitation à la conduite ! Le regard du conducteur se pose sur le compteur de vitesse et le compte-tours dont les échelles s’étendent jusqu’à 280 km/h respectivement 8 000 tr/mn sur le top modèle de la gamme qu'est pour l'instant le coupé BMW 335i. La température d'huile remplace l'économètre, une vraie bonne idée ! Il nous tarde de démarrer la bête. Une simple pression sur le bouton start suffit à éveiller les 6 cylindres. Si l’excellent maintien latéral offert par les sièges n’échappera pas au conducteur et à son passager avant, les passagers arrière s’en apercevront tout aussi vite. De plus, étant assis nettement plus bas qu’à bord de la berline, les passagers arrière - 2 maxi - bénéficient d’une garde au toit optimale malgré la ligne de toit basse du coupé ainsi que de rangements supplémentaires. Dans sa partie supérieure, le tableau de bord tend vers le conducteur, alors que les commandes de la climatisation, de la chaîne audio et du système de navigation sont aussi facilement lisibles et accessibles pour le passager avant. Un grand écran couleur trône au milieu, c'est désormais la norme sur ce type de véhicule bien que nous soyons les premiers à déplorer leur présence "imposée"... Les surfaces du revêtement latéral adoptent un galbe continu s’étirant du tableau de bord jusqu’aux dossiers des deux sièges arrière. La forme et la fonction de la console centrale sont reprises par le rangement logé entre les sièges arrière. La ligne de lumière disponible en option pour les médaillons de porte et les revêtements latéraux ajoute une touche d'originalité dans cet environnement très "germanique". Masquée vers le haut, cette bande lumineuse passe au-dessus des accoudoirs, de l’articulation des portes jusqu’à l’arrière, et émet une lumière indirecte et chaude. Pour les garnitures, le ciel de pavillon et les autres revêtements intérieurs, les stylistes proposent de nouvelles harmonies de couleurs réservées en exclusivité au coupé BMW Série 3. Si l’équipement du nouveau coupé BMW Série 3 est complet (Clim, CD, cuir, régulateur, Xénon, etc.), la liste des équipements de confort de série n’est pas moins longue. A cela s’ajoutent une liste d'équipements optionnels dignes des limousines les plus huppées, qui ont vite fait de gonfler sévèrement le tarif...

MOTEUR

Qu'on ne s'y trompe pas, la 335i n'est pas animée par un 3,5L mais par un 3L. Motoriste de renom, BMW propose trois 6 cylindres en ligne à essence pour le coupé Série 3 dont une inédite version biturbo sur notre "335i". La variante la plus puissante de la gamme des six cylindres en ligne BMW fournit 306 ch à 5800 tr/mn et atteint un couple maximal de 400 Nm de 1300 à 5000 tr/mn ! Le mariage de la suralimentation par turbocompresseur et de l’injection directe essence matérialise le principe du "dynamisme efficace" cher à la marque d’une manière particulièrement fascinante et inédite. Une petite révolution en effet à Munich car depuis l'éphémère 2002 turbo, aucun moteur essence BMW n'avait eu recours à la suralimentation ! Grâce à l’injection directe de seconde génération (injecteur piézoélectriques, pression de 200 bars), le client dispose de baisses sensibles de la consommation en conditions normales et d'une hausse significative de la puissance. Autre atout : le six cylindres en ligne suralimenté pèse environ 70 Kg de moins qu’un V8 de même puissance. Son poids moindre a non seulement un effet positif sur la consommation, mais permet aussi de conserver la répartition équilibrée des charges sur essieux (50/50), distinguant les BMW à six cylindres. Vu leur moment d’inertie réduit, les deux petits turbocompresseurs établissent la pression de suralimentation nettement plus vite qu’un gros turbocompresseur unique. La technologie a énormément progressé ces dernières années et la mise en œuvre des deux turbocompresseurs alimentant chacun trois cylindres en air comprimé se manifeste par une spontanéité à ce jour inconnue chez les moteurs turbo. Le temps mort s’efface ainsi entièrement et de plus, le moteur dispose d'une belle allonge jusqu’à 7 000 tr/mn, bien au-delà de son régime de puissance maxi. Il offre aussi à bas régimes tout le velouté qui fait la réputation des six cylindres en ligne BMW dans le monde. En conduite normale sur route, cette caractéristique de puissance se traduit par une souveraineté que, à ce jour, seuls des moteurs atmosphériques de cylindrée nettement plus importante ont pu créer. Il faut ainsi chercher l'équivalent sur des V8 4.0 minimum ! Le nouveau moteur 6 cylindres biturbo disposant d'un couple copieux et quasi constant confère des accélérations et des reprises extraordinaires à ce coupé pas si léger que ça (1600 Kg). D'autre part, la boîte de vitesse manuelle à 6 rapports, toujours aussi précise et agréable, se montre idéalement étagée. Et le comble, c'est que le moteur nous dispense de nombreuses manipulations avec sa souplesse impressionnante ! Le coupé BMW 335i parcourt le zéro à 100 km/h en 5,5 secondes seulement. La reprise de 80 à 120 km/h en 5ème est expédié en 6,2 secondes. Et ce n’est à 250 km/h que l’électronique bride le débit de puissance, le compte-tours affichant "un poil" au-dessus du régime de puissance maxi. Cerise sur le gâteau, la consommation moyenne peut se limiter à 10 L aux 100 kilomètres, soit à peine plus que le précédent coupé 330i de 231 ch ! Malheureusement, très, (trop ?) bien insonorisé, le coupé 335i vous amène très rapidement à des vitesses prohibées, et, en toute décontraction, vous incite à jouer avec votre permis. Et c'est bien là le seul vrai "défaut" de ce fabuleux 6 en ligne biturbo...

SUR LA ROUTE

Le nouveau coupé BMW n’offre pas seulement un potentiel mécanique incroyable, mais grâce à un châssis très rigoureux, il met le plaisir à la portée du plus grand nombre. En d’autres termes : la sécurité est embarquée à toutes les vitesses. Grâce à la transmission aux roues arrière et à une répartition des charges à raison de 50/50 entre l’essieu avant et l’essieu arrière, le nouveau coupé BMW Série 3 présente des conditions idéales pour un dynamisme maximal. Avec son essieu avant à jambes de suspension à double articulation et à tirants réalisé essentiellement en aluminium et son essieu arrière à cinq bras, le nouveau coupé BMW Série 3 dispose de la suspension la plus moderne que l’on trouve actuellement dans son segment. Sa fixation étudiée sur le plancher du véhicule est conçue de sorte à optimiser la rigidité. En combinaison avec le centre de gravité abaissé de la carrosserie et le tarage plus ferme des amortisseurs (pack sport en série sur 335i), le naturel actif du coupé s’en ressent très positivement. En dotation standard, le nouveau coupé BMW Série 3 évolue sur des roues en alliage léger chaussées de pneumatiques Bridgestone Potenza RE050A en 225/45 R17 à l'avant et 255/40 R17 à l'arrière. Ces pneus présentent des qualités antidéjantage (type RFT, pour "Run On Flat") : même en cas de dégonflage total, ils peuvent encore parcourir jusqu’à 250 km. De plus, l’indicateur de dégonflage (RPA) surveille en permanence la pression et avertit dès que la pression baisse de plus de 30% par rapport à la valeur idéale. Autre point de réjouissance, la direction à crémaillère à assistance hydraulique très précise et exempte de toute remontée de couple, comme sur toute propulsion, assure une excellente tenue de cap et un feed-back exact sur l’état de la route. Le coupé 335i illustre à merveille le slogan de la marque voué au plaisir de conduire ! En option, la direction active adapte la démultiplication de la direction, l’angle de braquage et l’assistance à la direction à la vitesse momentanée et permet ainsi au conducteur d’effectuer des manœuvres à petite vitesse sans lui demander des braquages importants et de gros efforts au volant. Les amateurs de conduite sportive auront pourtant raison de ne pas faire cet effort financier supplémentaire qui nuit à la précision du pilotage. On attendait BMW sur le plan du freinage, surtout avec 1600 Kg à stopper et un 6 cylindres en ligne qui pousse comme un buffle... douche froide. Le système de freinage est certes efficace grâce à ses gros disques ventilés (348 et 336 mm de diamètre) mais insuffisamment endurant pour prétendre assumer sans peine une journée de défoulement sur circuit, malgré un DSC dernier cru qui compense l’effet de "fading" par une augmentation ciblée de la pression de freinage. Grâce à la fonction de préfreinage qui amène les plaquettes au plus près des disques, la réactivité des freins est augmentée dans les situations laissant supposer un freinage imminent. Le contrôle dynamique du freinage (DBC) maximise pour sa part automatiquement la pression de freinage dès qu’un fort ralentissement s’impose. L'inconvénient c'est qu'on a une pédale de frein un peu moins facile à doser en pratique. A défaut de monter des freins plus performants dignes de rivaliser avec ceux d'une Porsche 911, BMW est le premier constructeur au monde à équiper ses modèles d’un indicateur continu de l’usure des garnitures de frein. De même, la fonction de "séchage de freins" intervenant à des intervalles réguliers lorsque la route est mouillée, optimise les performances de freinage dans ces conditions. Au rayon "inutile mais appréciable" on trouve également une fonction d'aide au démarrage en côte... Inutile de préciser qu'il est vivement recommandé de laissé l'antipatinage activé vu le couple débordant du 6 en ligne turbo, sauf à vouloir pratiquer le drift ! Le DSC (contrôle de stabilité en courbes) et le DTC (contrôle dynamique de la traction) sont fournis de série. Toutefois, Big Brother autorise un patinage léger pour savourer les joies du dérapage contrôlé et, donc, contrôlable aux roues motrices. Le nouveau coupé BMW Série 3 permet même de déconnecter entièrement le DSC pour profiter pleinement d'un châssis très réussi, ce qui ne fait que regretter un peu plus l'absence d'un autobloquant mécanique malheureusement réservé aux versions Motorsport. Très agréable à conduire, agile et vif, le coupé série 3 laisse oublier sa masse avec un équilibre remarquable et une belle précision. Il pêche peut-être juste un peu par excès de fermeté compte tenu de sa vocation plus Grand tourisme que "Bête de course", ce qui nuit au confort et ne contient pas complètement quelques mouvements de caisse sur mauvaise route. Notons enfin que le coupé 335i n'est pas actuellement proposé avec la transmission intégrale X-Drive, ce qui le réserve aux amateurs de propulsions puissantes !

:: CONCLUSION
Le coupé BMW 335i e92 perpétue une longue tradition et avec son nouveau moteur 3 L turbo, il offre désormais un vrai agrément de GT et des performances qui vont de paire avec une consommation remarquablement maîtrisée. Bourré de qualités, ce coupé n'est pourtant pas fondamentalement sportif dans sa vocation bien qu'il se montre étonnamment presque aussi véloce que la précédente M3 ! Toutefois, le coupé 335i offre une alternative moins "brutale" et surtout, plus accessible car même à 45000 euros en prix de base, ce n'est pas une mauvaise affaire !...

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Avis des propriétaires

Récent propriétaire de cette BMW 335i bva, je tenais à faire partager mon avis à de futurs acquéreurs de ce même modèle. Je cherchais un véhicule sportif mais à la fois logeable (2 enfants) et pas trop tapé à l'œil. L'intérieur est splendide, bien insonorisé et confortable (sièges cuir électrique). Quel plaisir pour les oreilles à chaque démarrage (là du coup c'est moins discret), le son est magnifique. Une fois parti, la bva est un pur régal, je retrouve le plaisir que j'avais avec mon Audi A3 2l TFSI DSG, on a même pas forcément l'envie de taper dedans, le couple est tellement présent à bas régime. Si vous enfoncez la pédale à fond mieux vaut être vigilant car on ressent bien que la puissance vient des roues arrières, ça pousse fort, très fort. La direction est précisé, aucune vibrations dans le volant ni dans l'habitacle et on sent bien que la voiture est bien posée sur la route. La consommation est très raisonnable en conduite réglementaire, 7,9l/100 sur autoroute à 130kms/h sur trajet Paris Niort (400kms). Pour le moment c'est un pur plaisir, reprendre mon 320d E90 pour aller bosser est difficile à présent.

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