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COLLECTOR (14-01-2008)

FERRARI
F430
Scuderia
(2007 - )

208 000 euros (01/12/2007)
44 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES FERRARI F430 Scuderia
MOTEUR
Type: 8 cylindres en V à 90°, 32 soupapes, 2x2 arbres à cames en tête + calage variable en continu
Position: longitudinal central AR
Alimentation: Gestion électronique intégrale.
Cylindrée en cm3: 4 308
Alésage x course : 92 x 81
Puissance ch DIN à tr/mn: 510 à 8 500.
Puissance au litre en ch DIN : 118,38
Couple maxi en Nm à tr/mn: 470 à 5 250
Couple au litre en Nm : 109,09
TRANSMISSION
AR + différentiel autobloquant piloté + ASR déconnectable + ESP Bosch 8.0 déconnectable.
Boîte de vitesses (rapports): Manuelle robotisée 6 rapports.
POIDS
Données constructeur en kg: 1 350
Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 6,65.
ROUES
Freins : 2 disques ventilés carbone céramique ( 398 mm) + étriers fixes alu à 6 pistons AV et 2 disques ventilés carbone céramique AR ( 350 mm) étriers fixes alu 4 pistons + ABS.
Pneus : Pirelli Pzero Corsa AV 235/35 R 19 et AR 285/35 R 19.
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 320
400 m DA en secondes: ND
1 000 m DA en secondes: 20,9
0 à 100 km/h : 3,6 s.
0 à 200 km/h : 11,6 s.
Consommation moyenne : 15,7 L/100 Km.

fiche technique ferrari f430 scuderia

intérieur ferrari f430 scuderia
Un habitacle dédié à l'allègement et qui fait la part belle aux matériaux nobles. Dommage que certains détails de finition choquent à ce niveau de prix !

sieges ferrari f430 scuderia
La position de conduite est parfaite une fois en place. Sortir de l'auto demande en revanche quelques contorsions. A noter les harnais 4 points présents en option à 2 380 euros... Mesquin !

performances ferrari f430 scuderia
Les performances progressent encore un chouia sur cette version affûtée de la F430.

moteur v8 ferrari f430 scuderia
Exposée sous la vitrine, le V8 sonne toujours aussi juste et se montre un régal de sportivité et performances.

essai ferrari f430 scuderia
Un châssis étonnant d'efficacité et facile à conduire. Pourtant on va vite... très vite à bord de la Scuderia !

avant ferrari f430 scuderia
Ne cherchez pas à déconnecter les aides à la conduite à l'aide du Manettino, elle sont plus efficaces que vous !

guide achat ferrari f430 scuderia
La F430 Scuderia pousse encore plus loin le concept de la berlinetta sport !

essai ferrari f430 scuderia
Si c'est sur circuit que cette auto trouve avant tout sa justification première, les petites attention électroniques de civilité (châssis) permettent d'en profiter sur route ouverte.

arriere ferrari f430 scuderia

BIEN :-)
Performances !
V8 divin
Boîte F1 encore en progrès
Aides électroniques à la carte et efficace
Freinage
Confort préservé
Poids !
Facilité de conduite
Parrainage de prestige
PAS BIEN :-(
Addition salée !
Politique d'options
Look trop aguicheur ?
Finition
Raison d'être ?


ferrari f430 scuderia

© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (14/01/2008)

ECHAPPEE DU HARAS !

Fini la Challenge Stradale ! C'est désormais avec la F430 Scuderia que les esthètes de trajectoires de haute volée devront compter. Ce changement de patronyme n'est pas anodin car il annonce un vrai changement de cap pour la dernière venue. Si la priorité est toujours donnée au sport, le point de départ vient de la série et non plus de la compétition pour la conception de ce bolide avec en parrain un certain Michael Schumacher penché au-dessus de son berceau. Et comme cadeau de naissance, le record de la piste de Fiorano, qu'elle partage avec l'Enzo…

Texte : Gabriel LESSARD
Photos : D.R.

"1"25 !" C'est le temps annoncé par Ferrari pour sa dernière F430 Scuderia sur la piste de Fiorano. Aussi rapide que l'Enzo, tout simplement. C'est dire si à Maranello on n'a pas chômé. Mais la plus beau tour de force de ce résultat est qu'il est obtenu d'une auto dérivée de la série et non pas d'une auto héritée d'une voiture de course. Certes, nous en conviendrons volontiers, admettre une Ferrari F430 Scuderia comme une voiture de série a de quoi faire sourire. Mais la nuance est de taille et la politique de rupture (tiens eux aussi !...) annoncée par Ferrari pour sa dernière née indique clairement les options différentes retenues par rapport à la Challenge Stradale. C'est donc la route qui va au circuit et non plus l'inverse. Un choix qui permit ainsi de garantir à la Scurderia une philosophie encore assez proche et " humaine " à la F430 " standard " alors que la Challenge Stradale vous rappelait à l'ordre sur chaque imperfection de nos routes. La Scuderia par sa conception et mise au point à laquelle le sextuple champion du monde de F1, Michael Schumacher himself, a participé activement et guidé certains réglages et solutions techniques. La Scuderia n'est donc pas une simple série spéciale ou limitée, pas seulement un caprice pour enfants gâtés, mais avant tout un aboutissement d'un modèle déjà existant qui fait la part encore plus belle au sport…

DESIGN

Difficile de retoucher un dessin déjà réussi et agressif à l'origine. Pourtant, les aérodynamiciens de Maranello ont apporté leur lot de modifications de détails qui ont pour but d'améliorer encore le ratio appui aéro/pénétration dans l'air. En clair, augmenter les appuis sans dégrader les performances pures. Le Cx régresse donc de 0,1 (0,34 contre 0,33 à une F430 standard), mais l'appui augmente significativement de +10%. Le pilote peut donc désormais compter sur 75 kg d'appui à 150 km/h et 300 kg à 300 km/h. Cette dernière donnée, surtout en France est marginale tant il semble difficile d'aller tutoyer de telles vitesses même sur circuit… Pour réussir ces améliorations, les modifications les plus visibles concernent le spoiler avant plus proéminent dont les " naseaux " semblent dilatés par l'effort, l'aileron arrière plus imposant, le nouveau diffuseur et les flancs retravaillés. L'assiette plus basse de 1,5 cm donne également un look plus trapu à la berlinette Ferrari. Les jantes de 19 pouces sont d'un dessin très aéré laissant entrevoir les freins en céramique pincés de gros étriers. Le carbone se fait la part belle sur de nombreux détails comme les rétroviseurs extérieurs, et s'accorde avec les grilles noires.

A BORD DE LA F430 SCUDERIA

L'habitacle marie dénuement et esthétique. Cuir, carbone, Alcantara et aluminium se partagent l'espace avec quelques plastiques incontournables. Pourtant si l'ensemble est flatteur à l'œil, on remarque une finition pas exempte de reproche. Que l'on cherche à alléger au maximum une voiture dont la vocation est de tomber des temps sur un circuit est plutôt logique, mais que les soudures apparentes soient grossières, les amas de fils attachés à la va vite ou encore quelques matériaux mal poncés, c'est dur à avaler. D'autant qu'à 208 000 euros (soit 50 000 euros de plus qu'une F430 F1 standard !), sans compter quelques options mesquines et dispendieuses pour une auto de cette vocation (harnais 4 points à 2 380 euros, couleur spéciale années 50-60 8252 euros -glups !-, bandes racing à 6 578 euros…Pour ce prix, la radio est aux abonnées absentes, mais il faut reconnaître que la seule mélodie du V8 vitaminé et en pleine forme suffit à sa peine… Les baquets sont de série et offrent un maintien parfait, même s'ils se révèlent peu pratique en usage courant (s'en extirper pour sortir de l'auto demande un certaine habitude). L'instrumentation demeure fidèle au reste de la gamme Ferrari avec le gros compte-tours à fond jaune au centre reprenant les rapports de boîte engagé via les palettes situées derrière le volant et toujours solidaires avec ce dernier. La position de conduite est parfaite pour les amateurs de conduite sportive…

manettino ferrari f430 scuderiaMANETTINO... 2 !
5 programmes sont disponible avec le Manettino dexuième génération :
>CST Off : Aucune aide activée sauf celles liées au freinage
>Race : Aides activées pour le sport mis au point avec l'aide de Michael Schumacher
>CT Off : antipatinage débranché mais contrôle de trajectoire actif
>Sport : Plus roulage dynamique route
>Basse adhérence : idem sport mais en tenant compte d'une adhérence plus précaire.

MOTEUR

Les vitrines des magasins servent à mettre en avant les plus belles pièces de leurs collections. A Maranello la tendance est la même avec le V8 4,3 litres qui est exposé sous sa vitre. Une pièce de choix que l'on ne peut s'empêcher d'admirer avec ses pièces en carbone frappées du monogramme " Ferrari ". Toujours tout alu, le V8 progresse ici encore en performance avec 20 ch de plus que la version "standard" soit un sommet à 510 ch à 8 500 tr/mn tandis que le couple stagne (+5 Nm) à 470 Nm à 5 250 tr/mn. Mais la nouvelle cartographie moteur module la courbe de couple à l'avantage de la Scuderia avec +10% de couple à bas et moyens régimes et +4% de 6 000 à 8 000 tr/mn. Mais 80% du couple maxi est toujours disponible dès 3 000 tr/mn. Lorsque l'on sait en prime que l'auto a été allégée de 100 kg par rapport à sa soeur de série, cela donne une idée du gain en vivacité et performances... Côté technique Ferrari a conservé la distribution à deux doubles arbres à cames en tête à calage variable en continu qui actionne 32 soupapes. Avec ses 118,38 ch/litre, Ferrari confirme ainsi sa force de motoriste, notamment pour un moteur atmosphérique. Combien de temps Ferrari pourra perpétuer ses prouesses techniques avec la pression toujours croissante sur les émissions de CO2 ? Nul ne le sait, mais on peut faire confiance aux talents des motoristes pour y parvenir, la F430 Scuderia en étant le plus bel exemple avec 360 gr de CO2/km contre 420 gr à la Challenge Stradale (et une réduction de 3 litres/100 de la consommation d'essence).

On l'a énoncé plus haut, la Scuderia se paie le luxe de tourner 2" plus vite que sa soeur de série et aussi vite que l'Enzo en 1"25 à Fiorano. Mais en performances pures, on nage aussi dans le surnaturel avec des chiffres qui risquent fort de vous faire perdre votre latin et la place au somment de sa catégorie : 320 km/h en pointe, 0 à 100 en 3,6 secondes et le kilomètre DA en 20"9 !

C'est bien simple, après avoir mis le contact à la clé, pressé le bouton de démarrage pour que le V8 commence à donner de la voix et qu'enfin les liquides sont en température, vous pouvez démarrer. Pied de dedans sans lâcher les gaz et seulement au bout de 11"6 secondes vous êtes déjà à 200 km/h. Voilà qui va plaire à la maréchaussée... En complément Ferrari fait toujours appel à sa transmission F1 sauf qu'ici elle porte l'appellation "Superfast 2" puisqu'elle marque encore quelques progrès en rapidité d'exécution. Pas exempte de brutalité et de bruit lors de chaque passage de rapport (cela participe à l'ambiance "course" !), elle offre un double visage. Sous les 3 000 tr/mn et une pédale des gaz enfoncée de moins de 40% les rapports passent en 160 millisecondes. Mais si vous êtes au-dessus de 3 000 tr/mn le temps d'attente passe à 60 ms ! Dément...

SUR LA ROUTE

Sur la Scuderia c'est mode "allègement On" ! C'est bien simple la chasse aux kilos superflus a été impitoyable avec un résultat flatteur puisque 100 kg se sont évadés dans la nature pour le plus grand plaisir du pilote qui sommeille en vous. Son architecture Space Frame lui permette de conjuguer rigidité optimale et poids contenu. L'aluminium est omniprésent de la structure du châssis jusqu'aux triangles superposés avant et arrière qui sont forgés du même matériau ! Egalement en alu, les étriers 6 pistons à l'avant et 4 pistons à l'arrière. Le freinage est en carbone-céramique avec des disques de 398 mm à l'avant (+18 mm sur la F430 standard) et 350 mm à l'arrière. Avec tout ce travail bénéfique pour les performances, la Scuderia affiche donc un poids de 1 350 kg (soit sur le papier juste derrière la Gallardo Superleggera avec 10 kilos d'écart) et une répartition des masses de 43/57% AV/AR. Joli ! Mais en bonne voiture de sport moderne, la dernière-née de Maranello affiche la panoplie complète en assistances électroniques, sauf qu'ici on sent que la maîtrise devient enfin efficace et réelle. Maranello ne se prive d'ailleurs pas de revendiquer l'aide, et c'est nouveau, à la fois de clients très avertis via le programme FXX, mais aussi de Michael Schumacher "himself", jeune retraité talentueux en mal d'occupation. On retrouve donc sur la Scuderia les dernières innovations électroniques-techniques pour aller encore plus vite : ensemble boîte-pont E-Diff2 (E-Diff + F1-Track), ABS, EBD, Manettino 2 avec 5 programmes avancés. C'est notamment sur ce dernier thème que l'apport du champion allemand a été vital car il a su mettre au point quelques fonctions qui arrivent à marier l'impossible : confort et sport. Alors que la Challenge Stradale était très intransigeante sur le plan du confort, sa remplaçante dispose même d'un bouton "soft" pour que votre passagère d'un jour accepte les longs trajets. Pour les réglages, l'égo du pilote qui sommeille en vous aura tendance à vouloir opter sur circuit aux réglages d'hommes (CST Off ou CT Off), mais sachez que les 1"25 réalisées à Fiorano ont été réalisés avec le mode.... "race" ! Faire aussi bien avec les aides désactivées semble donc impossible à réaliser même pour les pilotes aguerris. Les modes "d'hommes" permettent donc surtout de pouvoir faire quelques figures de style. Freinage indestructible et si efficace qu'il demande un temps d'adaptation pour ne pas freiner trop tôt, une rigidité exemplaire et surtout une électronique qualibrée de manière chirurgicale qui fait que le pilotage d'une telle auto sur circuit relève du fantasme pur. Toutes les aides viennent vous aider à aller plus vite et non à castrer le plaisir comme c'est trop souvent le cas. Les chaussettes en Pirelli Pzero Corsa AV 235/35 R 19 et AR 285/35 R 19 ne sont pas étrangères non plus à l'exceptionnel grip de cette championne.

:: CONCLUSION
Véritable gourmandise pour esthètes fortunés, la Ferrari F430 Scuderia apporte enfin une bonne nouvelle sur les aides à la conduite : elles ne brident plus, elles accélères vos performances ! C'est bien simple, même des pilotes aguerris n'arrivent pas à faire mieux avec les aides désactivées. Pas étonnant lorsque l'on sait que la mise au point du châssis de cette Ferrari light en poids mais pas en prestations a été confiée aux bons soins de Michael Schumacher, sans compter les enseignements tirés de la F1 et du programme FXX. Avec cette Scuderia Ferrari frappe fort et juste, même s'il ne faut pas rester dupe, très peu d'acheteurs pourront exploiter la différence entre une F430 et une Scuderia. Une gourmandise, on vous l'a dit !...

CE QU'ILS EN ONT PENSE :
"De face, la Scuderia se reconnaît à ses naseaux agrandis qui lui donnent un air méchant. De dos, ça se confirme : les deux grosses sorties d'échappement qui encadrent la plaque d'immatriculation émettent un bruit qui donne le frisson. Ultra parmi les ultra-sportives, elle est capable de rivaliser sur la piste avec l'Enzo, véritable proto de route à moteur V12. Tout en étant beaucoup plus facile à conduire et en offrant un confort d'utilisation équivalent à celui d'une F430. Mais c'est surtout parce qu'elle est compétente sur circuit, là où la passion de la conduite peut s'exprimer librement et de façon citoyenne, que cette sportive a de l'avenir."
Le Moniteur Automobile - 18 octobre 2007 - Ferrari F430 Scuderia - Jean-Jacques Cornaert.

"Prochains points à vérifier dans le virage serré qui ponctue la ligne droite, les fameux 1,5 g d'accélération en courbe, et l'antipatinage. Freinage tardif, l'ABS crépite en autorisant de petites amorces de blocages, mais bizarrement, les freins carbone-céramique (offerts de série), très mordants à haute vitesse, perdent de leur puissance de décélération au fur et à mesure que la vitesse décroît. Si je n'avais pas pris de la marge, ça serait le bac à graviers ! Braquage en visant le point de corde, les Pirelli PZero Corsa de 19 pouces mordent férocement l'asphalte, et me jettent dans le bourrelet gauche du siège avec une vigueur inhabituelle. Puis j'accélère à fond, laissant le soin au F1-Trac de travailler. Du coup, je sens bien que les 520 ch ne sont pas tous disponibles, mais là où une Enzo castrait méchamment l'accélération, l'antipatinage façon F1 laisse cette Scuderia accélérer fort dans un imperceptible déhanchement révélateur d'une limite toute proche. Promesse tenue donc, grâce à un superbe boulot de mise au point."
L'Automobile Magazine - HS spécial sportives 2007/2008 - Ferrari F430 Scuderia - Christophe Congrega.

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Cette sportive reste unique dans sont efficacité à mes yeux elle reste la plus belle des Ferrari un bijoux que je ne me séparerez jamais

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