MAZDA 3 MPS (BL) (2009 - )
ZOOM ZOOM !
Dans une catégorie de plus en plus concurrentielle malgré un contexte de répression, Mazda persiste et signe avec sa nouvelle 3 MPS. Jusqu’à la sortie de la Focus RS 2ème génération, elle détenait d’ailleurs le titre de traction la plus puissante de sa catégorie. Décidé à tirer son épingle du jeu dans un marché qui reste porteur, c’est avec une certaine ambition que le constructeur nippon présente son nouveau bébé. La concurrence doit-elle trembler ?
Texte :
Maxime JOLY
Photos : Thomas POSLUSZNY
Mazda Performance Series ou plus simplement MPS représente désormais les modèles sportifs du constructeur basé à Hiroshima. En l’espace de seulement deux ans, la Mazda 3 MPS de première génération a réussi à se faire un nom, avec quelque 31.100 exemplaires vendus dans le monde entier, dont un tiers aux USA. L’Europe constitue le second plus gros marché en termes de ventes puisqu’une Mazda 3 MPS sur cinq y trouve acquéreur, soit au total 6.300 unités. En Europe, c’est au Royaume- Uni et en l’Allemagne que la 3 MPS de première génération s'est le mieux vendue puisque ces deux pays représentent à eux seuls un tiers des ventes réalisées sur le continent européen, suivis de la Suisse et de l’Espagne.
Ce nouveau modèle basé sur la deuxième génération de Mazda 3 (type BL), fait son entrée sur le segment C européen des compactes sportives non premium. Après avoir connu une croissance constante jusqu’en 2008, ce segment a vu ses ventes baisser pour la première fois depuis 2004 en raison de la crise économique qui a frappé le secteur automobile à la fin de l’année dernière. Pour autant, la Mazda 3 MPS a remporté un vif succès entre 2007 et 2008, puisque sa part de marché est passée de 0 % à 4,5 % fin 2008. Elle a attiré de nouveaux clients vers la marque et permis à Mazda d’asseoir sa réputation de constructeur de véhicules sportifs forts du fameux esprit « Zoom-Zoom ». Mais dans sa catégorie, il y en a d’autres, les cousines Ford Focus ST et Focus RS la MPS se situant entre les deux, l'Opel Astra OPC ou bien encore les Seat Leon Cupra R et Volkswagen Golf R, sans oublier la reine des chronos, alias Renault Mégane RS, dont la troisième génération arrive incessamment sous peu. Il y a donc du beau monde mais la japonaise ne manque pas d’atouts pour se créer sa propre clientèle, pour qui trouverait les autres prétendantes trop communes dans le paysage automobile français. Voyons en détail ce qui différencie cette Mazda 3 MPS de sa devancière…
PRESENTATION
Privée de version 3 portes représentant pourtant le gros des ventes dans la catégorie, cette Mazda 3 MPS compte prendre à ses concurrentes les clients oubliés pour qui une 5 portes est jugée obligatoire. Ce n'est d'ailleurs pas une surprise quand ons ait qu'elle repose en réalité sur la plateforme (C1) de sa devancière, partagée avec les Ford Focus ST et Volvo C30 T5. C’est toutefois avec un certain regret qu’on constate que le coup de crayon manque un peu d’originalité et rappelle une autre japonaise, la récente Subaru Impreza WRX.
La première Mazda 3 MPS était jugée trop sage, ne dévoilant pas assez sa sportivité. C’est désormais l’opposé avec la deuxième génération (BL) qui présente un look tape à l’œil, frôlant le tuning. Vous voulez être vu ? Cette voiture est faite pour vous ! Au rayon des nouveautés, la prise d’air située sur le capot offre l’effet escompté, les feux anti-brouillards ronds, les ailes avant, les boucliers avant et arrière, sans oublier le gros aileron pas vraiment du meilleur goût et enfin la double sortie d’échappement. Le dessin des nouvelles jantes 18 pouces s’inspire tout droit de celles qui équipaient la RX-8. Quatre coloris sont au choix : le Velocity Red (de notre véhicule d’essai), l’Aluminium métallisé, le Black Mica et le Crystal White Pearl. La Mazda 3 a gagné en longueur et en hauteur ayant pour conséquence un look un peu typé monospace comme les 307 ou 308 mais l’aérodynamisme a été travaillé pour obtenir un Cx de 0,32.
HABITACLE
L’espace intérieur est vaste grâce aux généreuses dimensions du véhicule. La planche de bord est gigantesque, donnant elle aussi un côté monospace à la Mazda Plutôt flatteur pour les yeux, l’intérieur l’est beaucoup moins au toucher. Certains choix de plastique sont un peu malheureux ou bien simplement l’emplacement du régulateur de vitesse (une tige peu glamour qui dépasse au niveau des compteurs) et de la carte SD pour le GPS auraient pu être mieux pensés. Le volant multifonctions regroupe tout ce dont le conducteur peut avoir besoin mais en cas de manœuvre, il se peut que celui-ci appuie par inadvertance sur un bouton qu’il ne faudrait pas… Pédalier en aluminium, logos MPS implantés un peu partout dans l’habitacle et dans les compteurs avec en petit détail amusant, l’indicateur de pression du turbo (en kilo pascal). L’équipement est impressionnant : système audio signé Bose 10 HP, système Bluetooth, GPS (dont l’écran est trop petit), régulateur de vitesse, radar de recul, sièges chauffants enveloppants avec sellerie semi-cuir et les phares xénon bi-directionnels.
Vu de l’intérieur, la prise d’air sur le capot offre un côté réellement sportif sans toutefois gêner la visibilité. L’accès aux places arrières n’est pas simple, en particulier si un grand gabarit est installé à la place de devant. Les petites portières arrières ne donnent pas une impression de solidité et leur fermeture n’est pas exempte de tout reproche donc mieux vaut pousser l’effort dans votre geste. Le coffre est volumineux et placé à une hauteur relativement basse limitant ainsi les efforts nécessaires pour loger des affaires lourdes. Ce modèle inaugure un tout nouveau système d’éclairages intérieurs qui s’enclenche progressivement, d’abord lors du dévérouillage du véhicule avant de s’intensifier à l’ouverture de la porte. La dernière étape arrive lorsque le conducteur ou un passage s’assied.
MOTEUR
Le premier constat dès qu’on appuie sur la pédale d’accélérateur est sans appel. La Mazda 3 MPS pousse toujours aussi fort ! Très fort, même trop fort si l’on en juge par les remontées de couple qui arrivent dans la direction, remontées qui peuvent être assez violentes en conduite sportive dûes aux 380 Nm de couple (disponibles dès 3000 tr/min) ! Pourtant, la nouvelle gestion électronique du moteur permet de limiter le couple sur les trois premiers rapports via l'admission d'air et la pression de turbo, en cas de patinage. En réalité, les spécificités du moteur 2.3 DISI (Direct Injection Spark Ignition) apparu sur la Mazda 6 MPS restent assez similaires à ce qu’offrait l’ancienne version, ce qui n’est pas forcément une mauvaise chose vu la difficulté qu’avait déjà le train avant à gérer cette avalanche de puissance, avec pas moins de 260 chevaux sous le capot.
On ressent l’arrivée du turbo à l’approche des 2000 tr/min avec une poussée qui devient de plus en plus franche mais qui s’arrête trop rapidement. Le revers de la médaille est le manque de caractère une fois passé les 5000 tours. Quelque peu frustrant.
Avec de tels chiffres, les 100 km/h sont atteints en 6.1 secondes et la vitesse est limitée électroniquement à 250 km/h. Pour satisfaire aux normes Euro V, l’astuce a été d’allonger un peu les rapports de la boîte 6 vitesses. Elle reste bien étagée et agréable à la prise en main, permettant à Mazda de jouir d’une bonne réputation dans le domaine.
Un plus grand effort sur la consommation aurait été apprécié car ce n’est pas sa diminution quasiment invisible (-0,1L en moyenne) qui rendra cet excellent moteur sobre. Pour un quatre cylindres, la sonorité est plutôt bonne grâce aux deux sorties d’échappement mais elle n’égale pas les envolées lyriques des cinq ou six cylindres. Globalement, la nouvelle MPS se montre plus silencieuse que sa devancière. On constate donc qu’un travail a été consenti sur ce bloc mais il aurait mérité d’être davantage perceptible.
SUR LA ROUTE
Pas la peine de tourner autour du pot, le défaut de cette MPS réside dans la gestion de la cavalerie. Le train avant est aidé dans sa tâche par le différentiel à glissement limité (DGL) mais il en résulte malgré tout des remontées de couple, la Mazda étant malheureusement dépourvue du système "Revocknuckle" de sa cousine Ford Focus RS. Tout dépassement doit être fait avec un certain doigté sur l’accélérateur sans quoi il est facile d’avoir l’impression d’être un cowboy en plein rodéo. Les amateurs de conduite virile en auront pour leur argent, les autres risquent au contraire d’être rapidement lassés.
Tenant compte des reproches émis envers la précédente génération, Mazda a porté une attention tout particulière à la tenue de route : coque plus rigide en torsion (+ 41% !) avec 17% de plus d’acier haute résistance qu’auparavant, suspensions à éléments McPherson à l’avant et à biellettes multiples à l’arrière dotées de renforts telles que des plus grandes barres stabilisatrices dont l’écartement entre les supports a été accru pour un mouvement de roulis plus linéaire, freinage amélioré et largeur des pneus augmentée (225 contre 215). Le poids a été maîtrisé et est même officiellement en baisse de 25 kilos.
Pour parfaire le tout, de nombreux tests ont été faits sur le Nürburgring, décidément bien à la mode ces temps-ci, avec au programme haute vitesse et mauvaises conditions climatiques. Sur petites routes sinueuses, le poids élevé du moteur ajouté au gros gabarit de cette Mazda font qu’elle n’y est pas tellement à l’aise. Le confort est toujours au rendez-vous et cette polyvalence, à l’aise en ville et potentiellement démoniaque à la moindre accélération, en font une sportive intéressante. Mais sans doute pas assez affûtée pour la personne recherchant uniquement la sportivité.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
MAZDA 3 MPS (BL)
MOTEURType : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes 2x1 arbre à cames en tête + calage variable à l'admission
Position : transversal AV
Alimentation : Injection directe + gestion électronique intégrale + turbocompresseur (1,07 bar) + échangeur air/air
Cylindrée (cm3) : 2261
Alésage x course (mm) : 87,5 x 94
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 260 à 5500
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 380 à 3000
TRANSMISSION
AV + DSC + ASR + DGL à 33%
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (6)
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques ventilés AV (320) + disques pleins AR (280) + ABS + EBD + BAS
Pneus Av-Ar : 225/40 R 18 (Dunlop SP Sport Maxx)
POIDS
A vide constructeur (kg) : 1385
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5,3
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 250
400 m DA : 14,9
1 000 m DA : 26,3
0 à 100 km/h : 6,1
0 à 200 km/h : 22,7
CONSOMMATION (L/100 Km)
Moyenne normalisée : 9,6
Moyenne de l'essai : 12
PRIX NEUF (01/11/2009) : 30.450 €
PUISSANCE FISCALE : 17 CV
CONCLUSION
:-) Look sportif affirmé Performances Autobloquant ESP déconnectable Distribution par chaîne Tarifs compétitifs Equipement complet de série Confort et espace intérieur… |
:-( …mais uniquement en 5 portes Gabarit typé "monospace" Remontées de couple persistantes Peu d’évolutions mécaniques Consommation encore élevée Quelques fausses notes de finition |
Pas parfaite, mais sans réel gros défaut, la Mazda 3 MPS de deuxième génération manque peut-être un peu de sex appeal et son design ostentatoire ne séduira pas tout le monde. Elle reste tout de même une excellente alternative aux productions européennes et mérite de trouver son public dans l’hexagone. Son puissant moteur devrait faire le reste et en conquérir plus d’un...
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Bonjour à vous qui me lisez ! BANZAI !!! C’est le titre d’un article que j’ai lu il y a quelques années, à propos de la Mazda 3 MPS de seconde génération… Ce terme nippon (ni mauvais diront les plus comiques !) désignant l’exclamation est utilisé lors de célébrations d’événements heureux afin d’exprimer le bonheur ! Et du bonheur, de l’exaltation, cette MPS en donne beaucoup ! Quelques années que je lorgnais sur ce modèle qui serait une digne remplaçante de feu ma Xsara 2.0 16s 137ch, conservant 5 portes et une once de confort, tout en gagnant nettement en sportivité ! Adieu donc les confortables françaises de la marque aux chevrons (ZX.. Xsara) que j’ai eu étant jeune.. passé la trentaine, il me fallait quelque chose de plus costaud et « sérieux » ! Après 7 années passées à observer le marché de l’occasion des MPS, à m’informer sur le forum « Mazda French Club » (dont la section MPS est fort animée, j’en salue d’ailleurs les membres ^^ !), je me suis enfin décidé !! 7 ans c’est long… j’ai d’ailleurs pensé pendant 5-6 ans à devenir acquéreur d’une MPS première génération avant de passer à la seconde, ses prix devenant plus abordables à mesure que le temps passait ! ____________________________________________________________ Mon véhicule est un modèle de 2010, totalisant à l’achat 80000km, et ayant appartenu à un sympathique membre averti du forum Mazda French Club (gage de qualité/suivi/passion bien évidemment !) Aujourd’hui, nous sommes fin août 2016 et déjà + de 9000kms parcourus à son volant! Voici déjà mon avis ! ____________________________________________________________ >> Moteur : Malgré les + de 1400kgs à tracter, l’ensemble est propulsé rapidement à des vitesses inavouables (merci le couple du 2.3 DISI)! On a la sensation d’avoir un moteur à la force inépuisable une fois le turbo déclenché en pression positive (un indicateur graphique entre les compteurs restitue la pression du turbo en temps réel ! Fun !)! On ne s'en lasse pas... C'est grisant et on ressent en accélérant franchement un coup de pied aux fesses un peu « ON/OFF » comme on n’en fait plus (rien à voir avec un bloc plus moderne tel qu’un TSI bien rond et coupleux dans le bas du compte tour !). On peut aussi rouler tranquillement sur le couple et c'est ce qui fait aussi le charme de ce moteur : un moteur à deux facettes, tantôt "atmosphérique" bien aidé par ses 2.3L de cylindrée, et tantôt "turbo" et stratosphérique dès qu'on titille la pédale de droite! Avec de base 260ch et 380Nm on est déjà bien servi! Avec deux trois modifications, on dépasse facilement les 300ch et + de 450Nm... Une reprogrammation sur mesure permet d'ailleurs de palier au creux ressenti après 5000-5500trs et de monter jusqu'à 6250 sans broncher! Les reprises sont bien entendu impressionnantes et vous en surprendrez plus d'un sur autoroute! Modifier ce moteur est donc plutôt facile et la fiabilité du bloc ne sera que peu éprouvée. Preuve en est l'utilisation de ce moteur sur les dernières sportives chez Ford. Datant de 2005 (1ère utilisation sur la Mazda 6 MPS), ce 4 pattes cubant 2261cm3 est monté sur les Ford Focus 2 ST250, Focus 3 RS350, Mustang 2.3 Ecoboost... et sans doute aussi sur la future Focus 3 RS500 et ses 400ch qui arrivera en 2017! Ce qui prouve bien une certaine robustesse/longévité pour un moteur datant de + de 10 ans non? ____________________________________________________________ >> Tenue de route : Cette MPS tient bien le pavé dans l’absolu (par rapport à ma Xsara que je ne trouvais pas si mal pour une voiture soi-disant de « papy »), mais attention en conduite rapide sur sinueux et petites routes, elle n'est pas si à son aise (pas aussi agile qu'une Mégane 3 RS)… Son domaine c'est les belles routes avec virages plutôt larges et autoroutes lisses pour y exercer ses reprises canon ou encore atteindre sans effort les + de 250 compteur sur les portions d’autoroutes illimitées allemandes! Sur petites routes de montagne, j’ai essayé de cerner les limites de la MPS, et il faut vraiment du métier pour exploiter la cavalerie et le couple déboulant sur le train avant ! Ce dernier a en effet du mal à ne pas suivre les aspérités de la route (sensations de zigzags, remontées de couple dans le volant) et l’autobloquant et le limiteur de couple sur les premiers rapports n’y suffisent pas. En conduite rapide, il faut se battre avec le volant de la 1ère à la 3ème (même en 4ème, bien tenir le volant à deux mains) et ne pas presser trop fort la pédale de droite. Il m’a fallu rester très concentré et ne lâcher les chevaux que lorsque j’avais 2 ou trois enfilades en vue sans zones où pourrait se cacher un véhicule à contre sens. Preuve du gros couple envoyé au roues avant, sur route par temps de pluie, j’ai aperçu le voyant d’anti-patinage lors d’une franche pression sur l’accélérateur alors que j’étais à 110km/h en… 5ème ! ____________________________________________________________ >> Budget : ouille.. d'une certaine manière. A l’achat, elle n’est pas si chère vu ce qu'elle donne niveau sensations et par rapport à des équivalents germaniques (ex au hasard: Golf 6 GTI)… La consommation : 10L en ville avec un œuf sous le pied..., 9L sur autoroute à 140 compteur (132-133 réels), 8L sur route (ou moins si vous ne vous faites jamais plaisir)... 9L en moyenne (valeurs réelles, l'ODB donnant bien -5/-8% par rapport à la réalité). Ayant un Scangauge (écran affichant des informations sur le véhicule en temps réel) étalonné et relié à la prise de diagnostique en permanence, cela permet de pallier au manque de précision de l’ODB intégré à la MPS ! Attention : SP98 uniquement (précisé dans le manuel d’utilisation )… Carte grise : 17 CV ... sans compter les 24gr de CO² au dessus de la barre des 200gr, valant 2€ chacun (+ de 870 € la carte grise dans mon cas...). Les pneus : attention au train avant, c'est un véhicule coupleux qui peut vous fumer la gomme rapidement si vous avez le pied lourd :D Coût récurrent : la Mazda MPS peut coûter assez cher si vous piochez dans les meilleures marques et équipementiers proposant des pièces « performances » ou « course ». Il faut être rigoureux et ne pas lésiner sur les matières premières (huiles de qualités), bons pneumatiques, disques et plaquettes… si vous suivez les entretiens rigoureusement et respectez la mécanique (pas mettre le pied dedans si moteur froid ni sous les 3000 tours, laisser tourner un peu le moteur avant de l’éteindre…), la Mazda restera d’une grande fiabilité (pour ma part, disques d’origine, embrayage, amortisseurs d’origine sur la mienne qui totalise 90 000kms à l’heure où j’écris ces lignes) ____________________________________________________________ >> Confort : Venant d’une Citroën Xsara (et ayant roulé en ZX.. ainsi que BX et Xantia du paternel..) je pensais me retrouver avec une planche à roulettes ! Et bien non ! J’ai été agréablement surpris la première fois que je suis monté à bord pour l’essai sur routes champenoises! Les suspensions d’origine sont fermes mais loin des amortisseurs sport que j’ai pu tester sur d’autres véhicules à vocation sportive. Les nombreux dos d’ânes de la région parisienne sont bien absorbés ! Côté assises de sièges, les semi baquets sont confortables (chauffants même si je ne m’en sers jamais) et permettent de trouver facilement une bonne position de conduite. L’insonorisation est assez bonne malgré des bruits de roulements (pneus de 18 pouces tailles basses = pas de miracle) et quelques « rossignols » provenant de quelques plastiques durs qui peuvent craquer/vibrer… mais on y reviendra plus tard. J’ai fait pas mal de bornes donc et aucun mal de dos à signaler, ni pour moi ni pour les passagers ! Seul le passager de la place centrale sur la banquette arrière sera un peu moins bien loti (mais comme toutes les voitures à de rares exceptions) ____________________________________________________________ >> Aspects pratiques / équipements : Il y a tout ce qu'il faut pour une petite famille.. 5 portes, un coffre de 350L (pas énorme pour une auto de 4m50 mais bon… au pire on rabat la banquette 1/3-2/3). Pour les marmots, ils ont pensé aux fixations Isofix. Côté petits détails: porte gobelets, rangement pour lunettes au plafond, rangements en nombre (accoudoir, sur les 4 contre portes, grande boîte à gants) que demande le peuple?! Aussi on s’habituera vite à la clé « mains-libres » fournie d’office : on quitte le véhicule : les portes se verrouillent. Par contre ces dernières ne se déverrouillent pas lorsqu’on s’approche, dommage.. il faut presser un bouton sur une des portières ou le bouton de télécommande. L'équipement pléthorique comprend : la sono Bose 9 haut-parleurs + caisson de basses dans le coffre (à la place de la roue de secours), GPS (écran tout petit mais peut dépanner), Bluetooth, 6CD MP3, 4 vitres électriques (séquentielle uniquement côté conducteur... mesquin!), climatisation bi-zone, sièges chauffants cuir tissu... rétroviseurs électriques-dégivrants-rabattables électriquement, démarrage sans clé etc... etc... tout est de série à part la peinture métallisée à choisir (si je me rappelle bien). ____________________________________________________________ >> Intérieur : Peut mieux faire... des grincements / craquements de mobilier se font entendre à 6 ans et 90 000kms... les plastiques sont durs et peu qualitatifs sauf sur la partie haute du tableau de bord qui est bien moussée. Les boutons de réglages de clim/autoradio sont quant à eux dotés d’illuminations changeant selon que vous tourniez à gauche ou à droite (exemple : les flèches clignotent rouge ou bleu pour la température de climatisation – le bandeau éclairé bleu de l’autoradio clignote tantôt à gauche ou à droite en changeant le volume). Très sympa ce côté boîte de nuit! C’est donc une japonaise dans la moyenne côté finitions, la MPS ne fait pas de miracles ici. Pour avoir vraiment plus fini et mieux assemblé : passer choisir une allemande premium ! ____________________________________________________________ >> Design : On aime ou on déteste... Quelques-uns disent que ça fait un peu kéké mais qu’il y a pire... d'autres qu'elle est très belle... peu diront honnêtement qu'ils n'aiment pas du tout mais les goûts et les couleurs... ne regardent que l'acheteur n'est ce pas?! Cette Mazda 3 MPS attire dans l’ensemble les regards et intrigue beaucoup de gens. On sent qu’il s’agit d’un véhicule sportif au premier coup d’œil ! Capot bombé surplombé par une prise d’air réelle, jantes de 18 pouces, bas de caisse, gros béquet à l’arrière et double sortie d’échappement chromée. La première génération était plus discrète (pas de prise d'air capot, de gros gros aileron... de double sortie échappement…) et sera à privilégier si vous souhaitez ne pas être trop remarqué ! ____________________________________________________________ En résumé : Une compacte sportive, performante et très homogène, donnant des sensations et l'impression de ne pas rouler dans la même voiture que "Mr et Mme tout le monde" !