OPEL SPEEDSTER 2.2 16v (2001 - 2005)
Kart de route
Avec sa bouille de barquette enjouée, le Speedster n'est pas avare de sensations. Cousin germain de la petite Lotus Elise, il se coiffe pourtant d'une carrosserie inédite et d'un coeur bien allemand pour offrir un coktail sensiblement différent. Mais outre le déficit d'image lié à son blason, la copie n'était-elle pas meilleure que l'original ?
Texte & Photos : Sébastien DUPUIS
GM qui fut propriétaire de Lotus de 1986 à 1993, suivit le lancement de la petite Elise en 1995 avec une grande attention. En effet, le géant américain était alors en quête d'un nouveau modèle pour redoerer l'image vieillissante de sa marque allemande. Grâce à Lotus, le projet Speedster (Vauxhall VX220 au Royaume-Uni) va donc rapidement pouvoir prendre forme et à moindre coût, permettant à Opel d'ajouter à sa gamme une voiture d'image comme avaient pu l'être auparavant l'Omega LOTUS ou le coupé Calibra Turbo 4x4.
La réinterprétation par Opel de la Lotus Elise est présentée sous la forme d'un concept car en 1999 au salon de Genève pour tester la réaction du public. Le Speedster (ou Speedy pour les intimes...), reçoit un accueil très positif qui conduit à une commercialisation dès 2001. Très fidèle au concept, l'Opel Speedster est le symbole du dynamisme que la marque entend réintroduire dans sa production. Mais s'agissant d'une stricte deux places découvrable dépouillée au maximum, le Speedster est aussi une voiture particulièrement exclusive. Sa production n'atteindra d'ailleurs même pas l'objectif des 10.000 exemplaires, sur un marché du cabriolet qui se portait alors très bien...
PRESENTATION
Sous la direction d’une femme, Doris Bernhardt, le projet Speedster démarre aux environs d'août 1998 et la première maquette, déjà très proche du modèle définitif, est présentée en octobre de la même année. Le dessin extérieur est signé Niels Loeb et Martin Smith tandis que Steven Crijns est chargé de l'intérieur. La première voiture-concept est construite dans l'usine Lotus de Hethel en janvier 1999 pour le salon de Genève. Pour l'anecdote, le Speedster porte en interne le type Lotus 116. Comparée à la Lotus Elise (type 111) dont elle dérive, l'Opel utilise une mécanique maison et de grandes roues de 17 pouces, ce qui entraina des modifications au niveau du châssis. L’empattement et les voies des essieux sont ainsi différentes des Elise S1 et les fixations de capote repensées pour adapter le hard-top qui sera proposé en option.
Malgré une filiation évidente avec l'anglaise, le Speedster possède une personnalité propre et une identité affirmée. A travers le petit pare-brise, les seuls éléments visibles sont les ailes avant saillantes qui font penser, dans un style bien différent, à la Porshe 911. Avec ses lignes anguleuses aux arêtes vives, ses feux avant et arrière "3D" modernes, l'Opel Speedster rompt radicalement avec le style tout en rondeurs inspiré des années 60 choisi par Lotus. La voiture doit marquer les esprits et poser les bases du nouveau design de la marque au Blitz pour les années à venir. Ce design sacrifie néanmoins l'efficacité aérodynamique car le Speedster affiche un Cx médiocre de 0,38. Outre la réduction de poids, l'utilisation de matériaux composites pour la carrosserie comme l'Elise nécessita peu d'investissements et se montrait tout à fait adapté à une petite production, Lotus ne pouvant fournir plus de 3000 exemplaires par an. L'omniprésence de l'aluminium, l'autre atout de sa légèreté, trouve de nombreux rappels jusqu'au bouchon d'essence ou l'entourage du pare-brise. Les deux sorties d'échappement disposées verticalement sont également un trait de design qui dénote le souci d'originalité du Speedster.
HABITACLE
L'aluminium est également un élément de style prédominant dans l'habitacle, dont la vocation minimaliste préserve le concept du "light is right" si cher à Colin Chapman. Il y en a partout, du sol au plafond si l'on peut dire ! Avant la commercialisation, l'équipe redessina tout l'intérieur du concept-car et notamment le volant qui devait intégrer un airbag contrairement à la Lotus. Placé au centre de la planche de bord, le petit bouton du démarreur chromé aurait mérité un traitement plus flatteur, tout comme le bloc d'instruments Stack qui se limite à la vitesse et au compte-tours dans sa partie analogique. Globalement la finition a été reléguée en annexe du cahier des charges mais l'ambiance générale de sportive "pure et dure" s'en accomode plus facilement. Le seul luxe à bord se limite à un chauffage et un autoradio (parfaitement inutile...).
Grimper à bord du Speedster est une opération qui demande une certaine souplesse musculaire. Pour faciliter la manoeuvre on peut replier légèrement le bord de la capote, mais seule la pratique pourra vous guider vers la technique la plus appropriée. Une fois calé face au joli petit volant Momo en cuir, avec airbag, deux choses s'imposent à nous : le baquet est plutôt étroit et les pédales, très rapprochées, sont totalement excentrées... Tout comme dans l'Elise, les forts gabarits ne seront donc pas au mieux du confort ! En revanche, contre toute attente, une personne d'1m90 parvient à se glisser à bord et à conduire sans avoir la tête dans la capote. Bien que les sièges soient plutôt minces, ils sont néanmoins confortables. Seul espace de rangement digne de ce nom, le compartiment à bagages, situé derrière le moteur, offre une contenance de 206 L, de quoi partir en week-end à deux. Enfin, la capote du Speedster est simple d'utilisation et se démonte, à l'arrêt, en quelques secondes contrairement à celle de la Lotus Elise S1 qui est une vraie galère à manipuler. Lotus ayant profité des développements faits pour pour Opel, elle sera d'ailleurs remplacée par un système proche du Speedster sur l'Elise Série 2 en 2000.
MOTEUR
Contrairement à l'Elise, l'Opel Speedster utilise un moteur maison. Il est aussi plus consistant que le petit 1800 cm3 Rover puisqu'Opel a carrément installé son 2.2 L 16V de la famille ECOTEC (type Z22SE). Le 2.2 16V est un 4 cylindres "longue course" de grande diffusion qui équipait entre autres l'Astra. Très compact il ne pèse que 138 kg grâce à sa construction en alu. Ce moteur plus orienté vers l'agrément que la performance affiche une puissance maximum de 147 ch à 5800 tr/mn avec un couple maxi de 203 Nm à 4000 tr/mn. 90% de cette valeur sont disponibles dès 1900 t/mn. Les deux arbres à cames en tête sont entraînés par une chaîne à simple rouleau qui ne mesure que 12,5 mm de large et non par une classique courroie crantée, plus large. Les bougies ont des électrodes à faible écartement et les pistons offrent une segmentation réduite, afin de limiter les émissions, notamment sur le plan des hydrocarbures imbrûlés (HC). Avec un taux de compression de 10:1, le cycle de combustion parvient à être extrêmement doux. Le carter moteur en deux parties est renforcé pour obtenir une meilleure rigidité le long de l'axe du vilebrequin. En outre, il est boulonné à la boîte et au carter d'huile pour former une structure complète très rigide et peu sujette aux vibrations.
Malgré tout, la discrétion du nouveau moteur tient essentiellement au montage de deux arbres contrarotatifs logés directement dans le bloc moteur et dotés de masses d'équilibrage en fonte. Ils compensent les vibrations inhérentes à tous les moteurs quatre cylindres. L'ensemble moteur-boîte a été repris de l'Astra Coupé. Il a simplement été disposé en arrière de la zone passagers. Pour cela, il a été nécessaire d'adapter le dessin et la longueur des câblages.
La boîte manuelle à cinq rapports commandée par câbles adopte une architecture à trois arbres et se révèle en conséquence très compacte, précise et plutôt agréable à manier.
Le 2.2 16v laisse encore mieux transparaître sa force tranquille dans le léger Speedster qui pèse en ordre de marche moins de 1000 Kg, pilote normalisé de 75 Kg compris. Coupleux dès les bas régimes, ce gros pépère reprend spontanément à la moindre pression sur la pédale de droite. Il ne rechigne pas non plus à prendre des tours, mais ne déclenche pas de passion particulière dans cet exercice. C'est d'ailleurs le plus grand reproche que nous pouvons formuler à l'encontre de cette mécanique, efficace mais trop civilisée, alors qu'on attendait un moteur au tempérament rageur, comme les ancienns 16 soupapes de la marque au blitz. Un peu trop silencieux aussi, malgré le peu d'insonorisants qui séparent le pilote de la bête, le 2.2 Ecotec diffuse dans l'habitacle une sonorité vraiment quelconque, peu en accord avec l'émotion attendue dans un engin entièrement dédié au plaisir de conduire. Dommage...
D'autre part sa grande linéarité ne retranscrit pas la vélocité des accélérations. Grâce à son poids plume il ne lui faut que 7 secondes pour passer de 0 à 100 Km/h et 27 secondes pour parcourir le 1000 m départ arrêté. Si vous êtes un adepte des démarrages en trombe, le Speedster vous réclamera entre 11 et 12 L/100 km. Par contre, en étant calme il sera possible de descendre facilement sous la barre des 9 L/100 km. Mais même dans ce cas, la limitation du réservoir à 36 litres, restreint sévèrement l'autonomie et lorsque l'indicateur électronique indique "refill", mieux vaut chercher une station service sans tarder car il reste alors moins de 6 litres.
SUR LA ROUTE
Le Speedster dispose d'une structure réalisée en éléments d'aluminium extrudés fixés ensemble par collage. C'est une méthode intéressante, adaptée de l'aéronautique, pour produire des pièces en aluminium à un coût raisonnable. Ce sont les spécialistes norvégiens de la société Hydro Automotive qui fournissaient la structure en aluminium extrudé et collé du Speedster et de l'Elise. La technique de collage n'aboutit pas seulement à une structure aux dimensions très précises, mais elle arrive également à atteindre des normes très élevées de torsion et de flexion: respectivement 9800 et 8700 Nm par degré. Le châssis tube complet du Speedster ne pèse que 71 kg. Il se compose principalement de deux longerons de forte section reliés devant et derrière l’habitacle par deux traverses rigides. Cette structure est complétée à l'arrière par un berceau en acier qui supporte le moteur et la boîte. Elle comprend aussi un arceau et une “crash box” à l'avant qui absorbe l'énergie en cas de choc. L'arceau de sécurité en acier situé derrière les sièges renforce lui aussi la rigidité de la caisse, laquelle influe sensiblement sur le guidage des roues. Chaque train roulant reçoit une double triangulation dotée de bras de longueurs différentes permettant un meilleur contrôle de l’angle de chasse et du pincement, des ressorts hélicoïdaux et des amortisseurs à gaz. Il y a aussi une barre stabilisatrice à l'avant, comme sur l'Elise.
Le cahier des charges impliquait de conserver l'agilité que confère l'architecture à moteur central, mais de travailler aussi pour obtenir une bonne tenue de cap, faciliter l’anticipation et la maîtrise. En clair, le Speedster devait être moins "pointu" à piloter que la Lotus... Les équipes d'engineering d'Opel y sont parvenues en donnant au Speedster un empattement plus long que sur l'Elise (2330 mm) et en l'équipant de roues et de pneus de plus grandes dimensions à l'arrière - 175/55 R 17 à l'avant et 225/45 R 17 à l'arrière - apportant un effet stabilisant plus élevé par la force centrifuge qu'elles génèrent. Pour les freins, le Speedster reprend les disques ventilés de 288 mm de diamètre de la Vectra. Ils se révèlent plus que suffisants, d'autant que contrairement à l'Elise S1, ils sont associés à une assistance de freinage et à un ABS de série. Un faible poids, un centre de gravité bas, une répartition des masses équilibrée et centrée, des suspensions ausis efficaces que confortables, des freins puissants et endurants et une direction très directe sans assistance – le tout associé à un moteur puissant et léger, voilà en effet de quoi assurer des sensations au volant du Speedster !
Que ce soit sur route où sur circuit, là où sa vocation et sa conception le rendent parfaitement à l'aise, le Speedster ne déçoit en effet pas. Grâce à son fond plat la voiture est très stable à haute vitesse. Mais si vous souhaitez exploiter le potentiel de la bête il vous faudra être à la hauteur car le Speedy aime aussi la glisse. Son empattement relativement court et son moteur en position centrale demandent un pilotage à la hauteur du dynamisme offert. Sa direction très directe lui apporte une précision de conduite exceptionnelle. Lorsqu'on a perdu l'habitude de ce genre de direction non assistée et très directe (2,8 tours de butée à butée), on retrouve avec bonheur un feeling de la route sans pareil sur petite route sinueuse et même sur de grandes lignes droites rapides. Il n'y a qu'en ville où l'angle de braquage assez médiocre et la lourdeur de la direction à l'arrêt ne facilitent pas les manoeuvres. Mais le Speedster n'a assurément pas une vocation de citadine ! Plus encore que l'absence d'autobloquant qui aurait évité les patinages de la roue intérieure, c'est finalement le manque de caractère à haut régime du moteur qui s emontre le plus décevant dans cet ensemble de très haut nvieau.
EVOLUTION
Le Speedster va connaître sa seule véritable évolution avec l'arrivée de la version Turbo en 2003 (voir notre essai). Dotée du moteur Opel 2.0 Turbo Z20LET, le Speedster gagne en puissance et en couple pour entrer dans le monde des super sportives. Mais ce bloc en fonte a aussi l'inconvénient de faire prendre une soixantaine de kilos au Speedster tout en rendant son comportement plus pointu. Gare aux dérobades du train arrière...
SERIES LIMITEES
Plus populaire en Allemagne qu'en France, le Speedster Turbo s'est offert en 2003 une série limitée "Scorpions" à l'éfigie du plus célèbre groupe de rock national. Seulement 80 exemplaires seront produits et vendus près de 40.000 €. Pour ce prix l'acheteur avait toutefois droit à un petit "bonus" sous la forme d'une guitare Gibson Flying V dédicacée par le groupe. Un pur collector !
Prêt à tout pour rentabiliser son investissement, GM diffusera également le Speedster en Asie sous le badge... Daewoo. Un mariage pour le moins exotique dont il est difficile de savoir combien d'exemplaires ont été écoulés.
VAUXHAL VXR220
La deuxième série spéciale dénommée VXR220 a été diffusée uniquement en conduite à droite par Vauxhall pour le marché anglais. Derrière sa belle robe rouge "Calypso" et ses jantes noires Speedline "Corse", la VXR cache un moteur boosté à 223 ch, des freins plus grands et une suspension de chez Ohlins repensée pour la piste. Notons aussi un intérieur avec des sièges baquets en cuir et alcantara rouge et noir.
LOTUS EUROPA S
A la présentation de l'Europa S en 2006, il
était difficile de se prononcer sur l'intérêt de cette nouveauté
chez Lotus. Beaucoup y voyaient une Exige plus chère, plus lourde et... moins sexy. Mais c'était pour Lotus l'occasion d'élargir sa gamme à moindre coût en profitant du partenariat avec Opel pour utiliser le bloc turbo du Speedster ! L'ensemble permettait de proposer un modèle plus typé "GT" mais il aura du mal à convaincre...
> Lire notre essai de la Lotus Europa S
ACHETER UN OPEL SPEEDSTER 2.2 16V
Produite de mars 2001 à juillet 2005 à moins de 8900 exemplaires au total, l'Opel Speedster fait partie des sportives rares, surtout en France. La version 2.2 16V ayant terminé sa carrière dès 2004, seuls 227 exemplaires en auraient été diffusés par Opel France malgré des prix carrément bradés en fin de carrière...
Avec le recul, on pourra trouver plusieurs raisons plus ou moins objectives à cette faible diffusion, dont la première est un prix catalogue relativement élevé à sa sortie face à sa cousine la Lotus Elise. A la différence que celle-ci pouvait jouer de l'image en béton du petit constructeur anglais et de son statut "d'original", comparativement à celui de "copie" que devait assumer le Speedster. D'autre part, peu de concessionnaires se sont risqués à investir dans cette vitrine qui allait surtout constituer pour eux un stock plus encombrant que des Zafira DTI... Mais rassurez-vous, le Speedster Opel n'est pas introuvable ! Si vous avez succombé aux charmes de ses lignes rebelles et du caractère de cette sportive moderne mais authentique, sachez que le marché de l'occasion allemand constitue un beau réservoir de spécimens. Malgré tout, il convient de ne pas se jeter sur le premier venu et de bien se renseigner avant l'achat. Comptez au moins 16000 euros pour un beau modèle avec le 2.2 16V et au moins 25000 euros pour la version Turbo, ce qui reste dans tous les cas inférieur à une Elise équivalente.
Même s'il peut souffrir sur certains aspects de sa conception et de sa production "made in England", l'avantage du Speedster est pourtant d'offrir des performances élevées avec une mécanique fiable et un coût d'utilisation réduit. La distribution par chaîne à tendeur hydraulique ne nécessite aucun entretien durant toute la vie du moteur. L'entretien annuel avec vidange et contrôles est facturé environ 150 euros dans le réseau Opel. A cela il convient de rajouter 100 euros tous les 2 ans pour une purge du circuit de freinage et de refroidissement. Voila pour l'essentiel, le programme d'entretien de l'Opel Speedster ! Les suspensions, les freins et la transmission sont surdimensionnés et s'usent peu en raison du faible poids, même sur circuit. Les éléments de carrosserie sont également moins sensibles aux petits coups et au pire on peut les réparer aussi facilement que de l'acier à condition d'aller chez un carrossier qui en a l'habitude. La carrosserie est évidemment totalement insensible à la rouille, et heureusement car la peinture est très sensible aux chocs de gravillons et autres erraflures. Seule la crémaillère de direction peut accuser des faiblesses sous le coup d'une conduite musclée régulière, tout comme sur la Lotus Elise d'ailleurs. N'hésitez pas à faire contrôler la direction ou à vérifier le serrage de la colonne sous le tableau de bord. Pour les petits désagréments, la finition et la qualité de fabrication sont comme nous l'avons vu, des points critiquables et l'intérieur peut rapidement se montrer défraîchi (rayures sur l'alu et les plastiques, peinture grise des contre-portes qui s'en va...). En bonne anglaise, le Speedster n'est pas toujours parfaitement hermétique. Les jolis feux 3D sont peu étanches et à 200 euros pièce, on y regarde à deux fois avant de les remplacer. Comme sur de nombreux cabriolets, on peut aussi déplorer parfois des soucis d'infiltrations d'eau, souvent dûs aux joints de la capote. Mais le plus important sera toutefois de bien vérifier que la structure en alu n'a pas été accidentée et déformée car sinon le châssis est bon pour la poubelle...
PRODUCTION OPEL SPEEDSTER
Speedster 2.2 16V : 5195 exemplaires
Speedster Turbo :
1994 exemplaires
TOTAL :
7207 exemplaires (y compris Vauxhall VX220 et Daewoo Speedster)
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
OPEL SPEEDSTER 2.2 16v
MOTEURType : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : central AR
Alimentation : Injection électronique GMPT-E15
Cylindrée (cm3) : 2198
Alésage x course (mm) : 94,6 x 86
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 147 à 5800
Couple maxi (Nm à tr/mn): 203 à 4000
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (5)
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques ventilés
Pneus Av-Ar : 175/55 VR17 - 225/45 ZR17
POIDS
Données constructeur (kg) : 870
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.9
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 217
400 m DA : 15"
1 000 m DA : 27"1
0 à 100 km/h : 6"5
80 à 120 Km/h (5è) : 10"1
CONSOMMATION
Mixte (L/100 km) : 8.5
PRIX NEUF (2002): 32.500 €
COTE (2017) : 18.000 €
PUISSANCE FISCALE : 9 CV
CONCLUSION
:-) Look aguicheur ! Agilité, vivacité, légèreté Direction excellente Freinage excellent Performances Philosophie d'authentique voiture de sport Fiabilité générale Entretien globalement peu coûteux Collector |
:-( Réservoir trop petit Moteur 2.2L sans saveur Habitabilité, rangements Finition Pédalier décentré Réparation de carrosserie complexes et coûteuses (aluminium, fibre) |
Sportive atypique et décalée, l'Opel Speedster est attachante par son esprit sportif sans concession, ou presque. Certes, le 2.2L Ecotec manque de caractère pour nous combler pleinement mais la recette se montre globalement séduisante. D'autant plus qu'en occasion, le Speedster est bien plus abordable que sa cousine Elise, tout en offrant un agrément similaire et un entretien encore plus simple. Bref, une voiture plaisir et passion pas du tout déraisonnable !
Vous avez aimé cet article ? Merci de le partager
Je suis propriétaire d'une speedster 2.2 16v. Depuis 2003,je n'ai que 24000km au compteur,je ne la sort que de temps en temps et jamais sous la pluie.je ne m'en lasse pas et compte la garder encore de nombreuses années.suite à une petite préparation,j'ai le son et la puissance ,le changement des jantes et pneu change radicalement la voiture.j'ai connu quelques passagers abouter a des voitures puissante qui n'en revenait pas.sensation garanti.