PORSCHE 911 (993) Carrera / Carrera S (1993 - 1998)
L'AIR et la manière
Les générations de Porsche 911 se suivent et ne se ressemblent pas, aucune n'ayant jamais totalement fait oublié la précédente. C'est ainsi que la 993 conserve, du haut de son quart de siècle, une grosse frange de fidèles. Quel est donc son secret pour tenir ainsi le coeur des passionnés ?
Texte & Photos : Sébastien DUPUIS
La génération 964 de la 911 avait apporté bon nombre d'améliorations à une voiture dont la conception générale remontait à 1963. De plus en plus malmené par la concurrence sur le créneau des GT polyvalentes et coupés sportifs, Porsche se devait d'aller encore plus loin pour pérenniser la légende. Ce fut chose faite avec le type 993, encore considéré aujourd'hui comme l'une des meilleures 911 produites...
PRESENTATION
La bien nommée 993 fut révélée à la presse en août 1993 et présentée officiellement au public au salon de Francfort un mois plus tard. En dépit d'un air de famille évident, la voiture est en réalité nouvelle à 80%. Les fervents défenseurs de la 911, en manque de réelle nouveauté depuis bien longtemps, ne firent pourtant pas un accueil très chaleureux au travail de l'équipe de design dirigée par Harm Lagaay. En prenant le risque de moderniser une ligne semblant immuable, et plus particulièrement par l'écrasement des ailes avant, il rompait un peu trop l'harmonie d'origine au goût des fidèles de la 911. Une concession faite à l'aérodynamique, comme avant elle sur la 959, qui a permis de descendre le Cx de la Carrera à 0,33 malgré un élargissement sensible de la caisse (+83 mm).
Adoucie, et plus lisse c'est vrai, elle conserve néanmoins les traditionnels "yeux de grenouille" qui la rattachent immédiatement au clan des 911. Ces phares portent en outre une véritable révolution puisqu'avec l'option Xenon, on disposait enfin d'un éclairage performant sur la 911. Avec ses rondeurs généreuses, la 993 porte donc la marque des années 90 mais sans pour autant tomber dans le piège du bio-design qui lui aurait été fatal. Livrée de série avec de nouvelles jantes 17" (en France), elle mise sur la séduction de sa croupe élargie pour se faire pardonner quelques rares entorses à la tradition. Avec ses ailes façon "Turbo-Look", la nouvelle Carrera rompait ainsi avec la tradition des ailes plates de la 964.
HABITACLE
A l'intérieur, pas de révolution esthétique ! On retrouve une planche de bord dont le dessin se perpétue depuis la 901. La clé de contact est toujours à gauche du volant et la répartition des cinq cadrans devant les yeux du pilote est fidèle à l'idée de départ. Toutefois, en y regardant de plus près, on découvre que les différents interrupteurs sur la planche de bord et la console centrale ont été re-positionnés plus intelligemment, apportant un semblant d'ergonomie. Le volant 4 branches avec airbag redessiné n'est toujours pas le plus agréable à l'oeil et, en l'absence de réglage, il ne permet pas d'obtenir une position de conduite parfaite.
Enfin, si la tradition a du bon, ce n'est certainement pas au niveau du pédalier où les "bons vieux" champignons pour l'embrayage et le frein restent de mise. En revanche, le niveau la finition et la qualité des matériaux est tout à fait remarquable et tous les propriétaires un tantinet soigneux auront pu noter le très bon vieillissement de l'habitacle sur cette génération.
MOTEUR
La génération 964 avait inauguré un nouveau bloc tout en aluminium d'une cylindrée de 3 600 cm3, obtenue par un alésage de 100 mm et une course de 76,4 mm. Le moteur de la 993 Carrera est en fait une évolution du bloc de la 964 Carrera RS dont le vilebrequin, les pistons, les bielles et les soupapes avaient été renforcés. L'intérieur du bloc moteur, dépourvu de chemises, est protégé par une couche de Nikasil apposée par galvanisation. La lubrification est assurée par carter sec, avec un réservoir d'huile placé devant la roue arrière. L'huile est refroidie par un radiateur (avec ventilateur) situé à l'avant de la voiture lorsque la température dépasse les 87°C. Autre spécificité de ce 3L6, on retrouve sur chaque cylindre le système de double allumage (qui avait posé quelques soucis aux débuts de la 964) et un rattrapage de jeu de soupapes hydraulique qui réduit sensiblement le coût des grosses révisions. L'allumage et l'injection séquentielle multipoint sont gérés par un boîtier électronique Bosch Motronic 2.10. Par ailleurs, le double échappement catalytique est entièrement nouveau. Dans sa première version, le moteur de la 993 Carrera 2 (type M64/05 pour le millésime 94 et M64/06 pour le millésime 95) développe 272 ch à 6 100 tr/mn et un couple maxi de 330 Nm à 5 000 tr/mn.
A l'usage, ce gros atmosphérique à 12 soupapes se montre étonnament pointu et se comporte typiquement comme les anciennes 911 sportives. A savoir que le couple n'est pas très abondant en-dessous de 4000 tr/mn, on pourra même trouver le moteur un peu paresseux compte tenu de sa cylindrée, puis l'accélération explose ensuite littéralement jusqu'au-delà du régime de puissance maxi avec un rugissement sonore très caractéristique. Avec ce double visage on peut donc privilégier soit une conduite en douceur jusqu'à mi-régime, en profitant de la souplesse et de l'étagement de boîte judicieux ou, au contraire, lâcher les chevaux en exploitant les hauts régimes lors d'une conduite sportive. Même si l'insonorisation plus poussée de la 993 pourra en laisser certains sur leur faim, l'échappement d'origine permet de concilier des voyages au long cours confortables et un respect du timbre caractéristique du flat 6.
La Carrera pouvait recevoir au choix une nouvelle boîte manuelle Getrag à 6 rapports ou, en option, la boîte automatique Tiptronic, puis Tiptronic S à commande au volant à partir de 1994. La plus répandue est sans conteste la transmission manuelle qui a permis de diminuer la consommation et de ce fait, la pollution, principal handicap du moteur refroidi par air. Le maniement précis et fluide du levier est un vrai régal donc sur une sportive comme la 911, mieux vaut privilégier cette option. A moins d'être un véritable inconditionnel de l'automatique, celle-ci accuse maintenant son âge par une lenteur assez marquée...
SUR LA ROUTE
La génération 993 a apporté la première véritable évolution au niveau des trains roulants et du comportement de la Porsche 911. Le nouvel essieu baptisé LSA à quatre bras (ou plus exactement 5, si l'on compte le bras de parallélisme), constitue la grande nouveauté sur ce modèle. Inspiré du fameux essieu Weissach de la 928, il comprend également un berceau auxiliaire composé d'un cadre d'aluminium. Ce nouveau concept participe activement à l'amélioration de la stabilité. Par ailleurs, à l'avant on retrouve le traditionnel essieu McPherson avec des jambes et des triangles en alliage léger. La 993 se distingue ainsi de ses aînées par une direction plus précise et douce qu'auparavant. Bien qu'on pourra regretter la relative légèreté de son assistance hydraulique, c'est un vrai confort lorsqu'il s'agit d'évoluer en ville et à basse vitesse. Le déport négatif de 11,5 mm à l'avant permet d'améliorer la tenue de cap et la stabilité au freinage. Mais ce train avant moins sous-vireur que par le passé a tendance à "évoluer" défavorablement avec les kilomètres, ce qui fait qu'à la conduite une 993 ne fait pas toujours l'autre. Du coup, on peut se retrouver avec un comportement plus typique des vielles 911 avec un avant qui semble chercher sa route. Rien de dangereux mais plutôt désagréable.
Côté suspension, les amortisseurs bi-tubes à gaz ont une loi d'amortissement dégressive et le confort général se montre très docile pourles vertèbres, confirmant l'orientation GT prise par la 911. En option, la Carrera pouvait toutefois redevenir plus "virile" avec l'option châssis sport (M030) regroupant des amortisseurs plus fermes, des ressorts abaissés de 10 mm à l'avant et 20 mm à l'arrière et des barres anti-roulis plus grosses.
L'autre grande nouveauté en matière de tenue de route est l'ABD (Automatic Brake Differential). Relié directement aux capteurs de l'ABS, cet antipatinage électronique agit directement sur la ou les roues qui perdent de la motricité en les freinant. Cette assistance n'intervient que jusqu'à 70 Km/h. Livrée avec des jantes de 16" en Allemagne, la Carrera fut livrée chez nous avec les jantes 17" à 5 branches qu'on lui connaît tous tandis que seule la Carrera S eut droit à la surmonte en 18". Fidèle à la tradition de Zuffenhausen, la 993 profite d'un freinage puissant et endurant comprenant 4 disques percés et ventilés, de 304 et 299 mm de diamètre, respectivement à l'avant et l'arrière, pincés par des étriers (noirs) à 4 pistons. L'ensemble apparâit encore totalement dans le coup et contribue à faire de la 993 une voiture encore relativement moderne dans sa conduite.
EVOLUTION
Au lancement, seul le coupé 911 était disponible. Aboutie dès l'origine et née dans un contexte d'économies chez Porsche, la Carrera poursuivra sa carrière sans évolution esthétique notable jusqu'à l'arrêt du modèle en 1998. Cependant, un an après le lancement, la 993 Carrera 2 roues motrices est déclinée en cabriolet. Mais la vraie surprise vient en 1995, quand la 911 renoue avec la tradition du Targa. Elle innove même avec un toit ouvrant panoramique coulissant en verre. Ce concept, très pratique, procure une luminosité exceptionnelle dans l'habitacle. Cette même année, la 993 Carrera 2 connaît une évolution de puissance et grimpe à 285 ch à 6100 tr/mn pour un couple de 340 Nm à 5250 tr/mn (moteur type M64 21/22/23/24). On peut reconnaître extérieurement ces versions à leur sortie d'échappement plus rectangulaires. Les 13 chevaux gagnés sont essentiellement dus à l'apport du Varioram, système breveté par Porsche agissant sur la longueur des tubulures d'admission selon le régime moteur. A 4850 et au-dessus de 5840 tr/mn, la gestion électronique adapte l'admission en sélectionnant le conduit idéal pour le régime courant et en contrôlant un clapet modifiant la résonance. L'intérêt est de générer un accord quasi-optimal des ondes générées par les flux d'air et de rendre le taux de remplissage optimal sur une plus large plage. On peut d'ailleurs noter que Porsche s'est débarrassé du VarioRam sur la 996, préférant moduler les volumes de plénum pour lisser la courbe de couple (Variocam). Un nouvel embrayage à commande hydraulique fait également son apparition rendant le passage des rapports plus aisé.
Au millésime 97 (août 1996), une boîte 6 aux rapports plus longs (type G50/20) déjà montée aux USA est accouplée au moteur et équipe d'emblée toutes les Carrera 2. La Carrera S vient compléter l'offre du coupé 911 avec le "turbo look" de la 993 Carrera 4S. On retrouve ainsi le spoiler et les bas de caisse plus sportifs, un capot moteur spécifique, une hauteur de caisse abaissée et les jantes à 5 branches creuses de 18" de la 993 turbo. Il est important de préciser à ce sujet que, contrairement à la Carrera 4S qui reprenait intégralement le châssis de la Turbo, y compris ses voies larges et ses gros freins, la Carrera "2S" conservait celui de la Carrera normale. Par conséquent, le montage des jantes de 18" imposa d'intercaler des entretoises de 30 mm pour compenser une largeur de voie inférieure à celle de la Turbo. Faute de puissance supplémentaire et accusant 30 kilos de plus, tout cela s'avère en fait mauvais pour les performances qui peinent à dépasser celles d'une 993 272 ch... Mais question séduction, c'est un sans faute !
Pour offrir justement plus de muscle à son égérie, Porsche propose justement en 1997 une nouvelle option pour les Carrera 2 et S : le code X51. Derrière ce code obscur se cache en fait un moteur 3.8 L (type M64/21S) délivrant 300 ch à 6500 tr/mn et 36,2 mkg à 5400 tr/mn. Apparu furtivement sur la 964 Carrera RS, il équipait jusqu'ici uniquement les 993 Carrera Supercup et 993 Carrera RS.
993 SUPERCUP
Présentée en même
temps que la Porsche Carrera en 1993, la Supercup destinée
à la compétition est équipée
du bloc 3.8L (3746 cm3) apparu sur la 964. Il reçoit des culbuteurs allégés
et de nouvelles soupapes. L'admission a été
augmentée généreusement et l'injection
Bosch Motronic 2.10 permet d'en extraire 300 ch à
6 500 tr/mn. Le couple maxi est de 360 Nm à 5
250 tr/mn.
CHRONOLOGIE
1993 : Septembre, présentation au salon de Francfort
de la Porsche 911 type 993.
1994 : Présenté en février, le cabriolet
est disponible dès le printemps. En août, la nouvelle
transmission "Tiptronic S" à 4 rapports dispose
de commandes au volant.
1995 : En août, évolution des Carrera 2 et 4 dont
la puissance passe à 285 ch. On se félicite également
du retour de la Targa, présentée à Francfort
en septembre.
1996 : Août, la Carrera 2 dispose de sa version "S".
Apparition en fin d'année du kit moteur x51 pour la Carrera
S (moteur 3.8 L 300 ch de la RS).
1997 : Fin de production du coupé 993 Carrera en juillet et de
la Carrera S en décembre ainsi que du Cabriolet.
1998 : Le targa continue seul jusqu'en mars.
ACHETER UNE PORSCHE 911 TYPE 993
Valeur sûre du marché de l'occasion et désormais youngtimer, la Porsche 911 type 993 représente l'aboutissement de la lignée d'origine avant la sortie de la 996 qui signa l'arrêt de mort du flat 6 "à air". Une singularité sur laquelle se sont jetés les puristes, jusqu'à la déraison pour certaines versions comme la 993 Carrera RS ou la Biturbo. Solidement campée au-dessus de la barre des 30 000 € durant des décennies, la 993 a pris son envol ces dernières années chez les collectionneurs entraînant une hausse spectaculaire de sa cote, dans le sillage des Porsche classiques. Un coupé Carrera 272 ch s'échange aujourd'hui autour de 50 000 euros avec la boîte Tiptronic, moins recherchée que la manuelle. Comptez au moins 3000 € de plus pour une Carrera 285 ch tandis que la Carrera S dépasse facilement les 70 000 € ! Pour la 993 Cabriolet, vous devrez ajouter environ 5 000 € par rapport au coupé équivalent à état similaire et le Targa profite quant à lui de sa rareté pour s'échanger quelques 10 000 € supplémentaires.
Après une première décennie écoulée et le cap des 100 000 km franchit par la majorité des véhicules, les principaux soucis de fiabilité relevés à l'encontre de la 993 concernent surtout une sensibilité à la corrosion au niveau des angles de pare-brise et autour de la lunette arrière. Quelques dysfonctionnements du faisceau moteur sont connus et ils ont souvent été pris en charge par l'usine. Avec l'âge il est également fréquent que des suintements d'huile apparaissent au niveau du carter, joints spi de vilebrequin et/ou de boîte, et joints de cache-culbuteurs, sans incidence sur la fiabilité mais potentiellement problématique avec le dernier contrôle technique. Les courroies du double allumeur sont à remplacer de préférence tous les 5 ans ou 80 000 km.On veillera aussi à faire controler régulièrement les réglages du train avant et les biellettes pour ne pas perdre en précision de guidage. De même, les amortisseurs atteignent rarement les 100 000 km sans demander un remplacement. L'aileron peut aussi créer quelques soucis et se mettre à grincer. Le toit des versions Targa ne tolère aucun jeu pour son étanchéité. Le cabriolet se distingue par sa bonne rigidité et sa capote de qualité, il permet de profiter pleinement du son du flat six et de sa souplesse. Des fuites au joint spi de boîte sont connues ainsi que des débuts de corrosion autour du pare-brise. Pour le reste, cette Porsche est capable de vous emmener loin et vite sans réclamer le budget d'entretien de certaines belles italiennes... mais tout de même un solide portefeuille pour lui garantir tous les soins liés à son âge grandissant.
PRODUCTION PORSCHE 993
Carrera Coupé 272 ch (1993-1995) / 285 ch (1995-1997) : 14 541 /
8 586 exemplaires
Carrera S (1996-1997) : 3 714 exemplaires
Carrera Cabriolet 272 ch (1994-1995) / 285 ch (1995-1997) : 7 730 / 7 769 exemplaires
Targa (1995-1998) : 4 583 exemplaires
TOTAL : 46 923 exemplaires
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
PORSCHE 911 (993) Carrera / Carrera S
MOTEUR
Type : 6 cylindres à plat, 12 soupapes, refroidi par air
Position : porte-à-faux AR
Alimentation : Injection indirecte Bosch Motronic
Cylindrée (cm3) : 3600
Alésage x course (mm) : 100 x 76,4
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 272 à 6100 / 285 à 6100
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 330 à 5000 / 340 à 5250
TRANSMISSION
AR + autobloquant
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (6)
ROUES
Freins Av-Ar (Ø mm) : Disques percés ventilés (322/299), étriers 4 pistons + ABS / (322/322)
Pneus Av-Ar : 245/35 - 305/30 ZR 20
POIDS
Donnée constructeur (kg) : 1370 / 1400
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 5.0 / 4.9
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 270
1000 m DA : 25"3 / 25"
0 - 100 km/h : 5"6 / 5"3
CONSOMMATION
Moyenne cycle mixte (L/100 km) : 12
PRIX NEUF (1993) : 520 000 FF
COTE (2019) : 60 000 € (Carrera)
PUISSANCE FISCALE : 21 CV
CONCLUSION
Dernière "Porsche à air", la 911 type 993 clos la première vie de la 911 avec un moteur arrivant au bout de son développement. Ce moment charnière lui confère un statut particulier qui lui permet d'avoir fait oublier un accueil mitigé à sa sortie. Poursuivant son ascension en collection, elle fait aujourd'hui cher payer ses qualités car il faut bien reconnaître que, depuis, Porsche a heureusement su encore améliorer sa 911...
Ligne intemporelle
Moteur rageur
Freinage en béton
Qualité de fabrication
Fiabilité globale
Performances toujours intéressantes
Généralement bien entretenue...
... mais entretien coûteux
Poste de conduite et pédalier datés
Direction légère
Train avant sensible aux réglages
Faiblesse du moteur d'aileron
Cote réellement justifiée ?
Tous nos remerciements à Sport & Classic Cars pour la présentation de ce sublime exemplaire de Porsche 993 Carrera de 1994. Site web : sportclassiccars.fr
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Voici mon témoignage concernant la 993 cabriolet: Comme toute 911:une auto fabuleuse . Le bruit, les sensations, 4 places, un coffre respectable, une ligne indémodable ... Et de belles rencontres lors des regroupements ou sur les parkings car l'auto attire plutôt la sympathie . En prime, pas de décôte ce qui permet de l'entretenir sans état d'âme (prévoir 2000€ à 3000€ de budget par an) . Les avantages de la 993 par rapport aux autres 911 ? Assez peu courante et rare sur les concentrations (5 années de production seulement ) , dernier modèle "classic" avec le petit gabarit et le tableau de bord des anciennes , mais aussi le look moderne repris 10 ans plus tard par la 997.. ABS,boîte 6 , l'auto est confortable et très performante (275ch/275km/h). Je possède un cabriolet depuis 5 ans, ligne un peu moins belle que le coupé mais plus de bonheur par la possibilité de décapoter. Un jour, lors d'une concentration un poschiste venu avec un modèle beaucoup plus prestigieux m'a dit à raison " Celle là, ne la vend jamais ! J'en ai aussi une . La 993 cabriolet , c'est le couteau suisse de la 911 ! "
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