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ESSAI (25-05-2009)

VOLKSWAGEN
GOLF
(6) GTI
(2009 - )

27 500 Euros (01/05/2009)
13 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES VOLKSWAGEN GOLF (6) GTI
MOTEUR
Type: 4 cylindres en ligne, 16 soupapes, 2 arbres à cames en tête + admission et calage variable.
Position: transversal AV
Alimentation: Gestion électronique intégrale Bosch MED 9.1. + injection directe d'essence + turbocompresseur IHI RHS4 (Ø 0,9 bars pression) avec échangeur air/air.
Cylindrée en cm3: 1 984
Alésage x course (en mm) : 82,5 x 92,8
Puissance ch DIN à tr/mn: 210 de 5300 à 6200
Puissance au litre en ch DIN : 105,84
Couple maxi en Nm à tr/mn: 280 de 1700 à 5200
Couple au litre en Nm : 14,36
TRANSMISSION
AV + ESP (non déconnectable) + ASR (déconnectable) + autobloquant électronique XDS
Boîte de vitesses (rapports): manuelle 6 rapports (Robotisée 6 rapports DSG).
POIDS
Données constructeur en kg: 1318
Rapport poids/puissance en kg/ch DIN : 6,27
ROUES
Freins : 2 disques ventilés AV (Ø 312 mm) + 2 étriers flottants monopiston et 2 disques pleins AR (Ø 282 mm) 2 étriers flottants monopiston + ABS + EBD + BAS.
Pneus : 225/45 ZR17 AV et AR (225/40 ZR18 AV et AR en option).
PERFORMANCES
Vitesse maxi en km/h: 240
400 m DA en secondes: 15"2
1 000 m DA en secondes: 27"3
0 à 100 km/h : 6"9
0 à 200 km/h : ND
Consommation moyenne : ND L/100 Km (mixte)
logo gti volkswagen golf 6 gti

avant volkswagen golf 6 gti
Les propriétaires de la Golf 5 GTI ne seront pas vexés ! La " 6 " ressemble très fortement à sa devancière.

jantes volkswagen golf 6 gti
Les jantes de 17 pouces et coloris sont… les mêmes qu'avant ! (ici l'option 18 pouces)

sieges volkswagen golf 6 gti

interieur volkswagen golf 6 gti
Dans l'habitacle, pas de révolution non plus. Les clients de 1976 ne seront même pas dépaysés par la sellerie écossaise (la même que celle de l'Edition 30) et la qualité de présentation toujours aussi cossue (surtout comparée à la plupart de ses concurrentes).

moteur 2.0 tfsi volkswagen golf 6 gti
Déjà que la 5 GTI se distinguait par une disponibilité remarquable, mais la Golf 6 GTI fait encore mieux. C'est bien simple, côté couple, on dispose du maxi, soit 28,5 mkg, de 1 700 à 5 200 tr/mn (100 tr/mn plus tôt que sur une Golf 5 GTI). Entre 5 200 et 6 200 tr/mn (le régime maxi) le couple retombe à près de 22 mkg.

performancves volkswagen golf 6 gti
Barres anti-roulis à l'avant plus grosse, suspensions rabaissées de 2,2 cm à l'avant et 1,5 cm à l'arrière, la Golf tient à soigner son équilibre et y parvient en demeurant facile en toute circonstance pour le " profane du cerceau ". Et pour l'aider même à se sentir pousser des ailes de pilote, l'électronique embarquée est plus que jamais présente (et surtout non déconnectable excepté l'antipatinage) !

essai volkswagen golf 6 gti
Avec la boîte mécanique à 6 rapports manuelle, les accélérations sont excellentes avec un 0 à 100 km/h en 6"9 et la borne kilométrique franchit en près de 27". La vitesse maxi s'établit pour sa part à 240 km/h.

conseils achat volkswagen golf 6 gti

BIEN :-)
Look plus viril
Finition/présentation intérieure
Equipement de série
Moteur au punch saisissant
Position de conduite
Plaisir de conduite
Tarif contenu
Performances
Poids en (légère) baisse
Amortissement actif DCC (option)
PAS BIEN :-(
Satanée électronique (ESP, XDS…) !!
Absence d'autobloquant mécanique
Freinage peu endurant
Instrumentation pauvre
Plaisir de pilotage
Vivacité du châssis
Puissance stagnante


volkswagen golf 6 gti

© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (25/05/2009)

SPORT PARADOXE ?

Avec les montées en puissance, parfois tonitruantes (Focus RS) de la concurrence, il devenait urgent pour VW de réagir. Mais contrairement à nos attentes, la Golf 6 GTI n'a pas évolué vers là où on l'attendait. Si, comme nous, vous rêviez d'une puissance indécente, de performances encore plus vertigineuses et surtout d'un châssis qui vous permettra de faire croire aux autres à vos talents de pilote le dimanche sur circuit c'est râpé ! Non, loin de verser dans le sport intégriste et passionnel, la Golf 6 GTI verse dans le plaisir de conduite du quotidien et vers une définition encore plus GT. Mais n'est-ce pas là le rôle dévolu normalement à la version R32 ?...

Texte : Gabriel LESSARD
Photos : D.R.

La Golf GTI vient rythmer les saisons des GTI depuis 1976. Une véritable institution cette Golf qui nous vaut désormais un 6ème opus de la saga. Une histoire chargée de modèles phares mais aussi d'autos qui s'étaient égarées du chemin de la sportivité. La Golf 3 GTI était ainsi devenue plus un faire-valoir et une finition qu'une vraie sportive étalon, laissant les avant-postes aux version GTI 16V et VR6. La Golf 4 innovait avec une mécanique turbocompressée intéressante techniquement, mais assez fade à l'usage sans compter sur des liaisons au sol assez caoutchouteuses. Ouf ! La Golf 5 GTI et ses dérivées (Edition 30, Pirelli) nous avait réconcilié avec le mythe de Wolfsburg. Un comportement plus vif, une mécanique pleine de tonus et une esthétique flatteuse faisait presque accepter l'ESP non déconnectable. Mais la concurrence très active avait laissé sur place la belle allemande avec des puissances qui sont désormais comprises entre 240 et 300 ch (Mazda 3 MPS, Mégane 3 RS, Audi S3, Leon Cupra et Focus RS). Alors ? Surprise lors de la présentation de la 6e Golf GTI du nom avec une puissance revendiquée de 210 ch. Seulement ? Certes, le chiffre brut ne fait pas tout, mais comme l'ont constaté depuis longtemps les gens du marketing en automobile pour reprendre un célèbre adage : " la puissance fait vendre et le couple fait gagner les courses ". Les plus grosses évolutions constatées sur la Golf 6 GTI touchent finalement son châssis avec un autobloquant électronique de série (XDS) et un amortissement piloté en option (DCC) comme sur le nouveau Scirocco. Une approche qui bonifie plus la conduite coulée de tous les jours que le pilote en herbe sur circuit le dimanche, d'autant plus que l'ESP n'est toujours pas déconnectable.

DESIGN

Les propriétaires de la Golf 5 GTI ne seront pas vexés ! La " 6 " ressemble très fortement à sa devancière. Proportions similaires, forme générale identique, toujours disponible en 3 ou 5 portes, la Golf GTI adopte en revanche une proue plus agressive. Alors que la GTI mk5 était très " douce " de l'avant, la Mk6 est désormais plus carnassière avec sa large prise d'air qui fend son bouclier d'un sourire. Une inspiration certainement puisée dans le concept car GTI W12. Les optiques arrière sont plus proéminentes et " cassent " un peu plus la forme de l'arrière, tandis que le sportif notera les deux sorties d'échappement et le diffuseur. Les jantes de 17 pouces et coloris sont… les mêmes qu'avant ! Typiquement Golf GTI, la calandre adopte des liserés rouges du meilleur effet et on regrettera certainement à l'usage l'absence de baguettes de protection latérales contre les petits coups de la vie quotidienne. Dans l'habitacle, pas de révolution non plus. Les clients de 1976 ne seront même pas dépaysés par la sellerie écossaise (la même que celle de l'Edition 30) et la qualité de présentation toujours aussi cossue (surtout comparée à la plupart de ses concurrentes). Avec l'option cuir, cette présentation devient évidemment beaucoup plus classique et triste. Le paysage qui s'offre sous les yeux du conducteur est un subtil mélange d'évolutions timides. Les formes demeurent mais quelques équipements (GPS) et commodos changent. Les compteurs sont désormais plus " enfoncés " comme dans une tuyère mais brillent par la pauvreté des informations délivrées analogiquement : tachymètre, compte-tours, température d'eau et jauge à essence. Pour le reste, il faudra pianoter dans l'ordinateur de bord présent sur les Golf GTI depuis 1982 ! Enfin, évidemment ce n'est pas le même qu'alors… On ne change pas une formule qui gagne et c'est tant mieux, la position de conduite est toujours excellente avec la possibilité d'être assis bas avec le volant au bon niveau. Quel plaisir ! Rien à voir avec certaines concurrentes aux habitudes de monospaces. Le nouveau volant est aussi agréable à l'œil qu'il offre une bonne préhension. L'équipement de série est déjà copieux, surtout à ce niveau de prix (27 500 euros) avec dans les plus marquants la climatisation électronique, les détecteurs pluie et lumière, le radar de stationnement, le régulateur de vitesse, et un système radio RDS 8 HP. Pour le toit ouvrant, la boîte DSG, le cuir, les jantes de 18 pouces, la peinture métallisée (!) ou les phares bi-xenon il faudra ressortir le chéquier.

MOTEUR

Avec son nouveau bloc en fonte/culasse alu de 2 litres et sa distribution par chaîne (le même que sur le coupé Scirocco), VW a travaillé vers une physionomie encore plus pleine que la précédente génération. Déjà que la 5 GTI se distinguait par une disponibilité remarquable, mais la Golf 6 GTI fait encore mieux. C'est bien simple, côté couple, on dispose du maxi, soit 28,5 mkg, de 1 700 à 5 200 tr/mn (100 tr/mn plus tôt que sur une Golf 5 GTI). Entre 5 200 et 6 200 tr/mn (le régime maxi) le couple retombe à près de 22 mkg. Volant en main cela signifie qu'arrivé vers les 5 000 tr/mn il vous faut changer de rapports pour garantir l'accélération continue. Avec la boîte DSG (en option à 1 500 euros) cela doit être dantesque avec la sensation d'une poussée continue. Pour arriver à ce résultat, le gros du travail (visible) a porté sur le mariage de l'injection directe bouclier d'un sourire. Une inspiration certainement puisée dans le concept car GTI d'essence, d'un turbocompresseur IHI soufflant à 0,9 bars (adieu le KKK) et d'une admission et échappement orchestrée par un double arbre à cames à calage variable. La puissance, si elle déçoit sur le papier avec 210 ch à 5 300 tr/mn, n'est finalement pas la donnée la plus représentative. Avec la boîte mécanique à 6 rapports manuelle, les accélérations sont excellentes avec un 0 à 100 km/h en 6"9 et la borne kilométrique franchit en près de 27". La vitesse maxi s'établit pour sa part à 240 km/h. Au ralenti la Golf n'est pas très gratifiante, mais une fois la pédale de gaz enfoncée au plancher, la sonorité devient rauque comme sur l'ancienne génération. Preuve du peu d'intérêt de la puissance pure qui sert avant tout d'argument marketing, avec seulement 10 ch de plus, la nouvelle Golf GTI accélère plus fort que sa devancière.

CHASSIS

C'est certainement la partie la plus grosse évolution sur la GTI. Pour démarrer, bonne nouvelle, malgré les équipements de confort et les performances, la nouvelle venue pèse 20 kilos de moins que l'ancienne. Pas énorme, certes, mais un geste significatif sur la prise de conscience des problèmes de poids sur l'efficacité et l'agrément de conduite. Barres anti-roulis à l'avant plus grosse, suspensions rabaissées de 2,2 cm à l'avant et 1,5 cm à l'arrière, la Golf tient à soigner son équilibre et y parvient en demeurant facile en toute circonstance pour le " profane du cerceau ". Et pour l'aider même à se sentir pousser des ailes de pilote, l'électronique embarquée est plus que jamais présente (et surtout non déconnectable excepté l'antipatinage) ! ESP, ASR et surtout le XDS qui est un autobloquant " virtuel " sorte d'évolution de l'EDS, viennent corriger trajectoire et motricité en cas d'excès de zèle du conducteur. Une bonne chose pour tous les jours et tout le monde, mais une vraie frustration en cas de conduite " pilotage " puisque la tentative de provocation de transfert des masses en entrée de courbe au freinage se solde invariablement par des grattements sonores (ESP et XDS qui freine une ou plusieurs roues) et un sous-virage préventif. Elle ne tourne pas ! Rageant, d'autant plus que la base semble bonne. Avec l'option amortissement piloté DCC, plusieurs modes sont disponibles (Confort, Normal ou Sport) agissant également sur la fermeté de la direction à crémaillère et assistée. Mais si le roulis et les mouvements de caisse lors des phases de freinage et accélération sont réduits, cela ne permet toujours pas de faire une conduite se rapprochant du pilotage. Plus GT par sa philosophie de conduite donc, que GTI comme on l'entend aujourd'hui avec les sorties circuits le dimanche et l'arsouille entre copains. VW serait-il en train de passer à côté du train ? Les efforts de Renault Sport avec ses Clio RS et Mégane RS et ses options " Cup " ou encore Ford récemment avec sa Focus RS tendent à prouver qu'il existe une niche lucrative à travailler et qui joue pour l'image. Après tout, être encensé dans la presse spécialisé sur un de ses modèles, quitte à ce que la définition retenue soit optionnelle, radicale et soit marginal dans la part des ventes, est loin d'être une hérésie bien au contraire. Le freinage semble sorti d'un autre temps avec ses étriers flottants monopiston devant et derrière. Certes on peut compter sur 4 disques (ventilés à l'avant) et l'armada de sécurité et assistance (ABS, BAS, EBD), mais ils sont déjà mis à rude épreuve en conduite musclée par l'ESP et le XDS pêchent ainsi sur l'endurance. Posée sur des jantes de 17 pouces (du 18 est en option) la Golf est chaussée de 225/45 ZR17 aux quatre coins. Facile à conduire, la Golf manque juste finalement d'autorisation de jouer avec son conducteur pour celui qui sait faire. C'est bien dommage, surtout lorsque la concurrence le propose déjà depuis plusieurs années…

:: CONCLUSION
La Golf 6 GTI a presque tous les arguments pour réussir. Son image joue déjà un net avantage pour elle, et elle possède l'antériorité du patrimoine génétique GTI. Mais à force de trop vouloir arranger tout le monde et ratisser large, cette GTI a fait clairement le choix du compromis pour tous en misant plus sur le GT que le sport. Bien finie, bien présentée, facile à conduire et d'un agrément réel au quotidien (merci le 2 litres TFSi et son couple permanent), la GTI va rapidement énerver en revanche les prescripteurs aujourd'hui de ce genre d'autos : les " apprentis " pilotes du dimanche qui vont sur circuit. Quels plus beaux ambassadeurs en effet de ceux qui ont franchi le pas et qui roulent tous les jours en compactes sportives narrant le lundi matin leurs exploits du WE. Voilà des arguments percutants, la preuve par l'image, le vécu des propriétaires dont devra se passer la Golf GTI sixième du nom. Mais dites M'sieur VW, pour le GT y'a pas déjà la R32 ? Très bonne base, on attendrait désormais une version style " Cup " comme le fait Renault Sport avec un vrai autobloquant mécanique devant, une puissance un peu plus valorisante pour l'acheteur (90 ch d'écart avec la Focus RS), un châssis plus ferme et survireur et un débridage possible des assistances en tout genre…

CE QU'EN PENSENT NOS CONFRERES :
"Oui, mais... C'est une certitude, la nouvelle Golf GTI est une très, très bonne voiture, confortable, bien finie et agréable à conduire. Seulement voilà, elle est aussi dotée d'un autobloquant au rabais et d'un ESP non déconnectable. Ce qui est complètement inadmissible sur une auto dont la fonction première est justement de faciliter l'accès aux joies de la conduite sportive. Un principe qui avait fait le succès de la toute première version."
Echappement - mai 2009 - VW Golf 6 GTI - Jorge Clavell.

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Avis des propriétaires

d'accord avec les remarques des autres propriétaires de golf 6 gti. excellente voiture polyvalente, sportive et confortable, à l'aise en toute circonstance. finition de qualité, bon vieillissement des matériaux. je l'ai même emmenée sur circuit: même si elle n'est pas conçue pour ça, elle se débrouille correctement et je me suis bien amusé. je ne regrette pas mon ancienne audi a3 (2.0 fsi): sa finition (aspect des plastics) était encore plus fine et flatteuse, mais le moteur atmo n'arrivait pas à la cheville du fantastique 2.0 tfsi de la golf gti. tous paramètres pris en compte, la golf gti a en outre, à mon sens, un très bon rapport prix/qualité-prestations.

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