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ESSAI (03-10-2005)

BMW
SERIE-1
130i Pack M (E87)
(2005 - )

34 900 Euros (01/09/2005)
18 CV FISCAUX
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES BMW SERIE-1 130i Pack M (E87)
MOTEUR
Type: 6 cylindres enligne, 24 soupapes
Position: longitudinal AV
Alimentation: Injection électronique + admission variable double VANOS
Cylindrée (cm3): 2 996
Alésage x course (mm): 85 x 88
Puissance maxi (ch à tr/mn): 265 à 6600
Puissance spécifique (ch/L): 88,4
Couple maxi (Nm à tr/mn): 315 à 2750
Couple spécifique (Nm/L): 105,1
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports): 6 manuelle
POIDS
Données constructeur DIN (kg): 1 375
Rapport poids/puissance DIN (kg/ch): 5,2
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm): Disques ventilés (330-300)
Pneus Av-Ar: 225/45 - 255/40 ZR 18
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h): 250
1 000 m DA: 25"9
0 à 100 km/h: 6"1
CONSOMMATION
Moyenne (L/100 Km): 9,2
logo bmw 130i e87 pack m

jantes 18 bmw 130i e87 pack m
Dotée de phares ronds doubles derrière des verres lisses, la BMW 130i arbore, elle aussi, le nouveau visage de la marque. On note à ce sujet, l'introduction de l'éclairage directionnel adaptatif.

profil bmw 130i e87 pack m
Berline compacte à cinq portes (bien que l'on soit en droit de se plaindre à l'arrière...) et hayon de coffre, la série 1 joue un positionnement très haut de gamme.

arriere bmw 130i e87 pack m
S'il y avait un petit M en lieu et place du logo 130i, on se croirait réellement en face d'une réalisation signée Motorsport.

interieur bmw 130i e87 pack m

moteur n52 bmw 130i e87
Ce six cylindres en ligne déjà vu sous le capot des 330i a encore glané quelques chevaux supplémentaires avant d'entrer sous le "petit" capot de la 130i.

courbe puissance couple bmw 130i e87 3.0 265 ch
Atteignant 315 Newtons-mètres à 2750 tr/mn dont jamais moins de 280 Nm sont disponibles sur une large plage entre 2 000 et 6 600 tr/mn, le couple de ce 3L atmo est omniprésent.

essai bmw 130i e87 pack m 265 ch
Le centre de gravité en arrière de l'essieu avant apporte une contribution importante à la répartition idéale des masses (50/50) idéale de la BMW 130i.

essai bmw 130i e87 265 ch 3.0 n52

essai bmw 130i e87 pack m n52

BIEN :-)
Look chic et sport
6 cylindres talentueux
Position de conduite
Performances canon
Propulsion
Châssis exemplaire
Electronique déconnectable
PAS BIEN :-(
Finition décevante
Habitabilité arrière restreinte
Poids
Pas de vrai autobloquant
Etagement un peu long
Réservoir petit
Prix coquet
bmw 130i e87 pack m

© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (03/10/2005)

CONCENTRE DE BMW

En se lançant dans le segment des compactes haut de gamme, BMW a une fois de plus démontré sa force d'innovation. Toutefois, pour que nos âmes de passionnés soient en émoi, il manquait à l'appel une vraie version de pointe. A défaut d'une hypothétique M1, BMW nous propose donc en cette rentrée une alléchante 130i avec en option, un pack M sport...

Texte : Sébastien DUPUIS
Photos : D.R.

Rien que dans les quatre premiers mois après la présentation de la nouvelle série de modèles - soit de septembre à décembre 2004 - 39 247 BMW Séries 1 ont quitté l'usine de Regensburg en Allemagne. Pourtant, avec la BMW 120i, il nous était encore permis de douter de la philosophie sportive de l'engin. Avec cette nouvelle 130i, le doute n'est désormais plus de mise. Et comme pour mieux nous en convaincre, Bmw propose en option un kit "M sport package". D'ailleurs la Bmw M1 ayant déjà ses entrées au panthéon de l'automobile sportive, il serait peut-être délicat de rebaptiser de la sorte une série "Une". Quoiqu'il en soit, dans la catégorie des compactes, la BMW 130i risque bien de faire du bruit. D'une part c'est la seule propulsion du marché dans son segment, et elle reprend à ce titre dignement le flambeau de ses ainées, les série 3 compact 323 Ti, puis 325 Ti, d'autre part son niveau de performances a tout pour faire d'elle une véritable référence face aux Audi A3 V6, VW Golf R32, Renault Megane RS et autres Alfa Romeo 147 GTA. Assurément, la série une veut être première de sa classe, dès la rentrée !

DESIGN

Berline compacte à cinq portes (bien que l'on soit en droit de se plaindre à l'arrière...) et hayon de coffre, la série 1 joue un positionnement très haut de gamme dans sa catégorie, accentué notamment par des prix de vente élitistes. La 130i se décline en 4 finitions : Confort, Luxe, Sport et Grand Tourisme. Dotée de phares ronds doubles derrière des verres lisses, la BMW 130i arbore, elle aussi, le nouveau visage de la marque. On note à ce sujet, l'introduction de l'éclairage directionnel adaptatif.

PACK M

Dynamique et raffiné, le pack sport M proposé en option arrive à point nommé pour le lancement de la BMW 130i et sera proposé pour toutes les BMW de la Série 1. Il permet de valoriser l'allure sportive de cette compacte au design décalé, signé par le très controversé Chris Bangle. Des pneus de 18 pouces de diamètre posés sur des jantes à 5 doubles branches rappellant celles de la plus exclusive Bmw M6, l'échappement double à embouts chromés, les réflecteurs de phares couleur titane, les antibrouillards, le look "Shadow line" et - signe distinctif de tous les modèles à six cylindres de BMW - les lames chromées dans les naseaux de la marque. S'il y avait un petit M en lieu et place du logo 130i, on se croirait réellement en face d'une réalisation signée Motorsport et pourtant la branche prestigieuse de BMW n'en est pas l'auteur.

Si vous disposez de l'accès confort, un émetteur intégré à la clé déclenche le déverrouillage automatique des portes dès que vous vous approchez de la voiture et saisissez la poignée de porte. L'échange de signaux entre la clé et la voiture va encore plus loin : dès qu'un conducteur ouvre la voiture avec sa clé, les sièges à réglage électrique, les rétroviseurs, le climatiseur et le système audio, etc. reprennent leurs réglages préférés. Quel bon animal, il reconnait son maître !

HABITACLE

A l'intérieur, les sièges sport, le ciel de pavillon BMW Individual de couleur anthracite, le volant gainé cuir, le repose-pied, les caches de marchepied au style BMW M ainsi que les baguettes décoratives spéciales en aluminium témoignent de la sportivité accentuée du pack M. Mais les plastiques durs utilisés ça et là viennent ternir le tableau et se montrent décevant de la part de Bmw.

La place au volant montre cependant que la BMW 130i a été conçue pour le conducteur. Ce dernier dispose d'un levier de vitesses plus court et peut régler le volant sur une grande plage dans l'axe horizontal et vertical. Son pied gauche repose sur un repose-pied robuste occupant une position idéale. Les pédales d'accélérateur, de frein et d'embrayage sont centrées par rapport au siège du conducteur. Ceci aussi est loin d'être une évidence dans la catégorie des compactes. Bien que d'un dessin sportif, les sièges sport de la BMW Série 1 dotée du pack M pack répondent aussi aux besoins du gros rouleur parcourant de longues distances. Les plages de réglage sont généreuses, y compris pour la colonne de direction qui s'ajuste dans l'axe horizontal et vertical, avec un appui lombaire à quatre voies. Les sièges sport de la BMW 130i pack M offrent, de plus, la possibilité d'augmenter ou de diminuer le volume des flancs des dossiers grâce à un réglage pneumatique pour s'adapter à tous les gabarits.

Un rapide coup d'œil sur les instruments ronds suffit pour signaler d'emblée, ce qui change au volant de la BMW 130i : un compte-tours dont l'échelle va désormais jusqu'à 8 000 tr/mn et un compteur de vitesse gradué jusqu'à 260 km/h ! Bourrée de gadgets en tout genre, la Bmw 130i possède un manuel d'utilisation plus épais que celui de Windows ! Nous souhaitons donc bon courage à ceux qui voudront explorer les multiples raffinements de cette GT compacte, notre intérêt personnel se situant plus en avant du tableau de bord...

MOTEUR

Qu'on ne s'y trompe pas, la force de propulsion de la BMW 130i n'est aucunement revisitée par les ingénieurs de Motorsport Gmbh. Toutefois, ce six cylindres en ligne d'une cylindrée de 2 996 cm³ déjà vu sous le capot des 330i et 630i a encore glané quelques chevaux supplémentaires avant d'entrer sous le "petit" capot de la 130i. Il atteint désormais une puissance de 265 ch à 6600 tr/mn, pour hisser la série 1 au premier rang de sa classe.

Il est traditionnellement admis que le principe de construction du six cylindres en ligne offre des conditions optimales pour un grand velouté et un débit harmonieux de la puissance. A ces prédispositions naturelles, BMW ajoute la distribution entièrement variable, associant pour la première fois la gestion variable de la levée et de l'ouverture des soupapes VALVETRONIC et le calage en continu des arbres à cames d'admission et d'échappement VANOS double, lui confère une efficacité époustouflante sur toute la plage d'utilisation.

Dans un contexte de retour au moteurs suralimentés, Bmw nous fait une nouvelle fois la preuve qu'une mécanique atmosphérique bien conçue est capable d'offrir encore plus de plaisir. Atteignant 315 Newtons-mètres à 2750 tr/mn dont jamais moins de 280 Nm sont disponibles sur une large plage entre 2 000 et 6 600 tr/mn, le couple de ce 3L atmo est omniprésent, ce qui lui confère, comme à l'habitude chez Bmw, une très grande linéarité. Pourtant, vue la promptitude à prendre ses tours et la sonorité dégagée, cette linéarité ne se traduit pas par un manque de caractère.

A l'arrivée, les performances sont éloquentes : 6,1 secondes seulement s'écoulent pour qu'elle file à 100 km/h, 25"9 pour passer la borne. Et sa vitesse maximale est bridée électroniquement à 250 km/h. Pour couronner ce brillant travail de motoriste, la consommation moyenne n'est que de 9,2 litres aux 100 kilomètres, bien en dessous des valeurs habituelles de cette catégorie de puissance. Parmi toutes les innovations qui permettent d'afficher de tels progrès, la nouvelle pompe à eau électrique ne consomme ainsi qu'environ 10% de la puissance habituellement requise.

Six cylindres, six vitesses, voilà une alliance qui aurait été parfaite avec un étagement mieux travaillé, tirant plus court sur les derniers rapports et moins sur les premiers. Face à la généralisation des systèmes à commande séquentielle et à la problable apparition de l'option SMG, la bonne vieille "boîte méca" garde pourtant tout son intérêt en matière de plaisir. Grâce à des courses courtes et à un guidage ferme et précis du levier de commande, changer les vitesses sur cette BMW est toujours un plaisir pour tout conducteur aimant la conduite sportive.

Comme sur le roadster Z8, il suffit d'introduire la clé électronique dans la fente prévue à cet effet, d'appuyer sur la pédale d'embrayage et enfin sur le bouton start logé sur le tableau de bord, pour que le moteur de la BMW 130i se réveille. On préssent la bonne santé du 6 en ligne dès le premier coup donné sur l'accélérateur. Répondant spontanément avec son timbre si particulier, le 6 en ligne évolue entre un grondement sourd et des aigus métalliques pénétrants. La BMW 130i s'exprime avec plaisir à travers une ligne d'échappement spécifique, entièrement en inox. Malgré une masse totale indécente à cause d'un équipement très riche, le rapport poids/puissance de 5,2 Kg par ch seulement est un autre indice du potentiel élevé de la voiture.

CHASSIS

Le centre de gravité en arrière de l'essieu avant apporte une contribution importante à la répartition idéale des masses idéale (50/50) de la BMW 130i. Sur la Série 1, le porte-à-faux avant ultracourt, l'empattement particulièrement long (2,66 m) et la voie large sont d'autres conditions favorisant un comportement routier agile et en même temps une stabilité directionnelle élevée, bien qu'en la matière, on pourra toujours lui préférer une série 3, au passage pas beaucoup plus chère.

"Notre" Bmw 130i dotée du pack M sport, possède des tarages des ressorts et amortisseurs spécifiques, nettement plus fermes mais pas inconfortables. Accompagnés d'un abaissement de la caisse de 15 mm, ils confèrent un comportement en accord avec la touche plus sportive de l'engin. Quitte à casser sa tirelire, on ne saurait que mieux vous conseiller d'opter pour cette option. L'essieu arrière à cinq bras de la BMW 130i est une conception entièrement nouvelle dérivée pour l'essentiel d'un essieu arrière à double triangulation, dont chaque triangle supérieur et inférieur a cédé sa place à deux bras de suspension individuels. Cette configuration présente l'avantage d'accorder une liberté totale dans la définition du point cinématique virtuel efficace, indépendamment des conditions de place. Résultat : une élastocinématique assurant sur toute la plage de débattement exactement le guidage des roues souhaité. De plus, les bras de levier étant réduits, elle ne réagit guère aux irrégularités de la route.

La conception de l'essieu avant fait également preuve d'un niveau inédit dans la catégorie des compactes. Réalisé en très grande partie en aluminium, cet essieu à jambes de suspension à double articulation et tirants doté d'une barre antiroulis offre un excellent compromis entre rigidité élevée et poids réduit. Etant donné que les bras de suspension et les paliers de pivots sont également en aluminium, les masses non suspendues sont sensiblement réduites.

Notons enfin que la BMW 130i est dotée du DSC de dernière génération possédant des fonctions de freinage supplémentaires. Par ailleurs, le mode DTC (contrôle de traction dynamique) permet de relever les seuils d'intervention de l'ESP. Ce dernier peut aussi être entièrement déconnecté. En effet, BMW considère les systèmes d'assistance à la conduite comme une aide pour le conducteur, en non pas pour le train roulant. Une philosophie dont certains constructeurs pourraient s'inspirer... Pourtant, le répartiteur électronique de la force de freinage (EBD) gère la répartition optimale du couple de freinage en fonction du chargement de la voiture. Au chapitre dynamique, on trouve également le CBC, système qui améliore la stabilité de la voiture en cas de léger freinage en virage en abaissant légèrement la pression de freinage sur la roue avant intérieure au virage et les deux roues arrière bien avant que l'ABS ne doive intervenir. Il contrecarre ainsi la tendance de chaque véhicule à survirer au freinage en courbe. En pratique, on peut donc s'interroger de l'utilité d'un tel système sur une propulsion, dont le pilote aura justement tendance à vouloir exploiter le potentiel survireur.

L'impression ressentie au volant dès les premiers tours de roues, est comme attendu rassurante, tout en restant caractéristique d'une propulsion, ce qui a pour premier avantage d'exclure toute influence de la transmission sur la direction. Un avantage qui s'apprécie d'autant que l'on a affaire à un vrai moteur, et donc principalement lors des phases d'accélération et dans les virages. L'essieu arrière étant chargé sous l'effet du transfert dynamique des masses, il favorise la motricité. Même dans les virages serrés et à vitesse élevée, la BMW 130i n'affiche pas cette tendance au sous-virage prédominant sur les tractions, et le contact au sol reste entier même sur des revêtements délicats.

Puissant et efficace, le freinage de la BMW 130i peut se vanter des meilleures décélérations de sa catégorie. A l'avant, on trouve ainsi des freins à disque de 330 x 24 mm à étrier flottant et piston unique, tandis qu'à l'arrière les disques sont de 300 x 20 mm. Un indicateur continu de l'usure des garnitures de frein remonte l'information en permanence sur l'ordinateur de bord. A ce sujet, on note également un nouveau domaine d'intervention pour le DSC (Dynamic Brake Control)... Il contrecarre la tendance à l'évanouissement (fading), assez fréquent sur les BMW, lorsque les disques chauffent, en augmentant la pression de freinage. Pour le conducteur l'effet de freinage reste ainsi "virtuellement" constant. Véritable prolongement du cerveau humain, le DSC prépare le freinage en amenant les garnitures de frein au plus près des disques, dès que le conducteur lâche abruptement l'accélérateur ! Encore plus fort, sur le mouillé ce Big Brother dernier cru amène les garnitures de frein à des intervalles définis contre les disques pour les sécher. Si, si... c'est possible ! Reste à notre avis, qu'avec de vrais bons freins et vu la qualité des trains roulants, on aurait sans doute pu se passer d'une telle débauche technologique...

:: CONCLUSION
Ca ressemble à du M, ça a le goût du M, ça en a presque le prix, mais ce n'est pas du M ! L'illusion est pourtant presque parfaite : un 6 cylindres en ligne coupleux à bas régime et rageur jusqu'à 7000 tr/mn, un look sportif et sobre, des trains roulants aussi sophistiqués qu'efficaces. Pourtant, il manque cette petite pointe de magie et d'ivresse qui caractérise chaque BMW marquée du sceau Motorsport. Alors y'aura-t-il une série 1 "M" ? Même si la question nous taraude, il faut déjà se satisfaire de cette "baby M" pour le moins performante et informatisée, quoiqu'en la matière, la dernière M5 nous laisse imaginer qu'on pourra aller encore beaucoup plus loin...

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Avis des propriétaires

Je possède une 130i E87 Phase 2 pack M depuis 3 ans. Je voulais ce véhicule avant tout pour son moteur. Et je suis loin d’etre déçu. Je pense même avoir un collector. La ligne, on aime ou on n’aime pas mais je n’en m’en lasse pas. Alors, le coffre est assez restreint, l’habitabilité aux places arrière limitée. Les suspensions sont fermes en pack M. Certains plastiques auraient pu être meilleurs. Voici, pour moi, les points négatifs de la 130i. Au sinon, ce n’est que du bonheur à son volant. La position de conduite est parfaite. Toutes les commandes tombent parfaitement sous la main. Le petit volant est idéal pour la conduite sportif avec sa jante épaisse et réglable dans toutes les positions. Les sièges sport au bon maintien latéral engage à hausser le ton et amènent un confort remarquable même sur long trajet. Et puis, la pièce d’orfevre sous le long capot, le L6 3.0, une merveille. Au démarrage, grondement sourd qui donne la banane. Couple omniprésent, même au ralenti. Et puis, cette rage à monter dans les tours jusqu'à 7300 tr/min, ça pousse tout le temps dans un timbre métallique superbe. C’est jouissif. Ça pousse à monter dans les tours à la première occasion. La boîte mécanique est la seule qui vaille le coup avec ce moteur. Elle est précise, bien guidée et se verrouille magistralement. Niveau conso, c’est carton plein également avec un joli 7,3 L/100 à allure stabilisée sur autoroute. La phase 2 permet d’économiser 1L/100 par rapport aux plus anciennes. C’est remarquable pour 258 CV. Le châssis est génial, rigoureux, le train avant s’inscrit très facilement dans les courbes tandis que l’arriere enroule superbement. La motricité est top avec de bons pneus. Les Runflat sont à remplacer absolument pour pouvoir profiter du châssis au mieux. La suspension est assez ferme et permet un super comportement sur route sinueuse en faisant virer à plat la voiture. Les freins sont efficaces. La direction est bien calibrée et s’accorde avec le tempérament sportif. Le réservoir est assez limité mais permet 600kms. Bref, c’est un énorme coup de cœur. Une voiture passion. Gaffe aux coûts de maintenance BMW. Je ne peux que la recommander : propulsion, compacte, 6 cylindres, ça ne se fait plus mais c’est pourtant ce qui se fait de mieux pour une conduite dynamique

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