PGO SPEEDSTER-II 184 ch (2013 - )
NEO-RETRO FRENCH TOUCH
Après avoir traversé une mauvaise passe, PGO se reconstruit autour d'un partenariat avec BMW signé en 2012. Le fruit de cet échange se retrouve désormais sous le capot des trois modèles de la marque, Hemera, Cévennes et Speedster II. Un nouveau départ ?
Texte & Photos : Sébastien DUPUIS
Alors qu'en Angleterre, on regorge encore de petits constructeurs et artisans de l'automobile (Ariel, Bristol, Caparo, Caterham, Morgan, Lotus, Zenos...), notre cher pays la France, pourtant haut lieu de l'Histoire automobile, a vu disparaître les unes après les autres toutes ses marques après la seconde guerre mondiale. Nous sommes en 2015 après Jésus-Christ, toute l'automobile française est concentrée par les deux mastodontes Renault et Peugeot-Citroën... Toute ? Non ! Un petit village peuplé d'irréductibles gaulois résiste encore et toujours à l'envahisseur : St-Christol-les-Alès.
Depuis notre essai du premier Speedster II en 2004, de l'eau a coulé sous les ponts du Gardon à Alès. La même année, PGO se retrouvait en prise avec la justice en raison d'un procès engagé par Porsche pour contrefaçon, concurrence déloyale et parasitaire. Finalement gagné en appel par le petit constructeur, cette procédure aura été lourde de conséquences financières avec des ventes tombées au plus bas, menant l'entreprise à deux pas du dépôt de bilan. En 2005, un groupe koweïtien (Naser International) prenait 51 % du capital et permettait de relancer la production. On pensait alors voir débarquer un modèle totalement inédit avec le concept PGO P22 préparé pour le Mondial 2006, mais il ne fut pas du voyage et resta dans les cartons... Au salon du Coupé et Cabriolet en 2006, son nouveau Président, Bertrand Bastard de Péré-Crisnay, avait d'ailleurs bien voulu nous accorder un moment pour nous exposer la situation de PGO et son avenir. On envisageait alors la commercialisation prochaine de la PGO Cevennes, une Speedster II plus moderne et plus sportive, avec le moteur 2.0 de 180 ch de la 206 RC. Mais, faute de moyens suffisants, PGO se contenta de la mécanique du Speedster II. Au Mondial de l'automobile de Paris en 2008, PGO présentait enfin une vraie nouveauté : un coupé ! L'Hemera conservait cependant tous les attributs techniques de la Cévennes dont elle était directement dérivée. Et puis, le temps passant, nous n'avions suivi que d'un oeil la vie de ce petit constructeur à l'actualité discrète...
UN PEU D'HISTOIRE
La société PGO a été lancée en 1980 par deux frères, Gilles et Olivier Prévôt à qui elle doit ses initiales. Comme souvent dans ce genre d'aventure, ce sont deux passionnés d'automobile et notamment de l'AC Cobra. L'activité débute donc en Gironde en tant qu'importateur avec une réplique anglaise de la mythique Cobra 427 (dotée de l'incontournable V8 Rover !). La société est finalement revendue en 1998 à deux entrepreneurs français, Laurent Skrzypczak et Olivier Baudouin. L'entreprise commercialise alors la Speedster 356, réplique de la mythique Porsche 356 construite sur le châssis de l'antique Volkswagen Coccinelle. Le passage de l'an 2000 marque un véritable tournant pour la société PGO qui fête alors ses 20 ans. Souhaitant sortir de la construction de répliques, PGO Automobiles décide de créer sa propre voiture et présente le prototype au Salon de l'automobile à Paris. Baptisée PGO Speedster II, elle puise beaucoup de son inspiration dans la Porsche 356 mais se présente sous la forme d'un roadster néo-rétro. Le châssis tubulaire est moderne avec ses freins à disques, la carrosserie en fibre de verre légère et la mécanique 2.0 de la Peugeot 206 S16 assure des performances sportives. Pour développer ses moyens, PGO Automobiles entrait même en bourse en 2002...
PRESENTATION
Discrète, jusqu'en mars 2012, date à laquelle PGO annonça la signature d'un contrat de fourniture moteur avec BMW. Ah, enfin un nouveau moteur sous le capot des PGO ! Après un long travail d'adaptation, évidemment dû à ses capacités humaines et financières limitées, ce contrat doit faire revenir PGO sur le chemin de la rentabilité à plus ou moins courte échéance. Au Mondial de l'Automobile de Paris en 2012, PGO a profité de ce nouvel élan pour présenter les Speedster II et Cévennes restylées que nous avons donc maintenant pu prendre en main à l'occasion d'une rencontre sur la piste du Mans.
Commercialisées depuis 2013, les nouvelles Speedster II et Cévennes ne révolutionnent pas le concept. Le léger restylage passera même inaperçu auprès de ceux qui ne connaissaient pas la première mouture. Pour l'essentiel, on recense donc un nouveau pare-brise redressé et rehaussé pour une meilleure visibilité et des rétroviseurs plus imposants (de Citroën DS3) repositionnés sur les portières. Ils intègrent sur leur pied les rappels de clignotants qui ont disparu des ailes avant. Imposées par le refroidissement du nouveau moteur, de larges écopes ont également été percées dans les ailes arrières. Le capot arrière et sa grille moteur a aussi été remodelé, intégrant à son extrémité une petite lèvre aérodynamique. Enfin, des jantes de 17" inédites ont fait leur apparition au catalogue.
Au final, ces modifications ont fait perdre un peu de pureté à la ligne du Speedster II et atténuent son charme "rétro". De fait, elles passent mieux sur la ligne plus moderne de la Cévennes (voir encadré ci-dessous). Mais quelle que soit la version choisie, la PGO reste ce petit roadster aux dimensions étonnamment compactes (3m84 de long pour 1m32 de haut) qui dénote dans la circulation actuelle. On croirait presque une kei-car japonaise, comme la Daihatsu Copen. Avec sa silhouette de Porsche 356, bien moins connue que celle de la 911 cela dit, la PGO demeure un engin qui intrigue. Rouler avec n'a rien d'un choix anodin. Elle attire la curiosité autant que la sympathie, sans jamais que ne se pose en premier la question de "combien ça coûte ?". Elle est française vous savez ! Non, c'est vrai ? Et oui, dix ans après sa sortie, la Speedster II ne jouit toujours pas d'une forte notoriété auprès du grand public. Tant mieux diront les "PGistes", car c'est précisément l'exotisme de ce produit pourtant "made in chez nous" qu'ils recherchent.
PGO CEVENNES
Pour ceux qui en douteraient, il convient de préciser que les seules différences entre les PGO Speedster II et Cévennes restent d'ordre esthétique. A tel point que seul un petit kilo les sépare, en faveur du Speedster II. Présentée comme un show-car en 2005, la Cévennes avait laissé espérer une version plus sportive du Speedster mais PGO avait dû se résoudre à ne conserver que les évolutions esthétiques du concept (voir notre essai de la PGO Cévennes en 2005). La Cévennes se veut donc plus moderne dans sa présentation et affiche des faces avant et arrière revues. L'habitacle et l'équipement de série restent rigoureusement identiques ainsi que les performances.
LA PERSONNALISATION COMME FER DE LANCE
A l’image d’un atelier de haute couture, tous les modèles de PGO sont entièrement réalisés et assemblés à la main sur le site de production installé près du pôle mécanique d'Alès. Ce travail artisanal présente des avantages indéniables de flexibilité, permettant une personnalisation à outrance. Il n'y a pratiquement pas deux PGO identiques, chacune répondant aux désirs personnels de son acheteur et la marque se livre ainsi à quelques "one shot" comme la Cévennes recouverte de 300.000 cristaux Swarovski créée en 2006, actuellement propriété d'un membre de la famille royale d’Abu Dhabi, ou tout récemment, la PGO Echo n°72 modifiée dans l'esprit des anciens roadsters qui couraient au Mans.
HABITACLE
Ce savoir-faire artisanal français, synonyme de luxe et de raffinement à travers le monde, c'est le cheval de bataille de PGO Automobiles face aux productions plus aseptisées de la concurrence. Mais quelle concurrence ? Difficile en réalité de désigner une concurrente directe à la PGO Speedster II. Comme nous l'explique Guy Meniscus, le directeur, acheter une PGO est rarement un achat mûrement réfléchi répondant à un cahier des charges précis. On ne l'achète pas pour son rapports poids/puissance, en dépit de performances excellentes, à ce niveau on trouve mieux chez les anglais pour ceux qui veulent une pure sportive. Troisième ou quatrième voiture du foyer, s'offrir une PGO est donc une coquetterie, un achat impulsif comme pour un bijou fantaisie, un "petit extra" qu'on s'offre parce qu'on a envie de quelque chose de différent. Véritable achat coup de coeur pour un véhicule crée sur mesure, les Speedster II et Cévennes s'adressent à une clientèle plutôt aisée bien sûr, mais loin des clichés des collectionneurs de véhicules de prestige ou d’exception.
Côté prestige, on pourra d'ailleurs rester un petit peu sur sa faim à bord de la PGO. Malgré les sièges baquets recouverts de cuir de grande qualité, en série, la planche de bord modernisée peine à convaincre. Tout d'abord, la grande partie verticale au centre, peinte couleur carrosserie, apparaît un peu massive. Devenue plus néo que rétro avec l'intégration d'un écran LCD entre les deux compteurs pour les principaux indicateurs (clignotants, feux, etc.) et un autre pour la navigation GPS sur la console centrale, en remplacement de l'ancienne batterie de petits cadrans chromés, la PGO perd au passage une partie de son charme. Le bouton "start" qui sentait bon la course a été remplacé aussi par un démarrage classique à la clé, dommage. Le nouveau volant à méplat avec ses larges repose-pouces dénoterait moins à bord de la dernière GTI, si ce n'est par l'absence d'airbag que ne laisse pas supposer la partie centrale proéminente. Les nouveaux sièges plus enveloppants assurent un meilleur maintien, c'est indéniable. L'ergonomie reste cependant perfectible pour un grand gabarit. Il y a peu d'espace à bord et malgré le volant réglable en hauteur, on ne parvient pas à trouver une position de conduite parfaitement naturelle. Le volant est un peu trop incliné et le siège manque de recul. Sous le capot avant, le coffre reste inchangé et son volume (110 L) sera tout juste suffisant pour partir en week end prolongé à deux.
Pour clore cette partie plus critique, signalons qu'à l'image d'une Porsche 356 cabriolet, l'épaisse capote posée au-dessus du moteur obstrue sérieusement la rétrovision. Heureusement, les rétros des portières sont de dimension généreuse. On regrette par ailleurs que les assemblages et matériaux soient de qualité inégale. Cela se joue sur des détails, mais les quelques restes de Peugeot 206 (commodos, commandes de vitres électriques, éclairage...) jurent un peu dans le décor. Mais pas autant que ces vilaines vis cruciformes plantées dans le cache en plastique de la colonne de direction. Certes elles sont en dehors du champ de vision direct, derrière le volant, mais c'est le genre de détail qui pourra heurter un client habitué à des véhicules haut de gamme.
Car côté prix, les Speedster II et Cévennes 2015 ont connu inévitablement une inflation avec l'arrivée du nouveau moteur. Comptez pas moins de 45.000 € en prix de base pour la Speedster II. Pour autant, les ventes n'ont pas baissé et nous pensons qu'il faut poursuivre sur cette voie. Un prix élevé n'est jamais un frein à l'achat, tant que la qualité est en adéquation.
MOTEUR
Bien connu sous le nom de THP, le petit 1600 cm3 Turbo aussi appelé moteur EP ou «Prince» lancé en 2006, a été conçu conjointement par BMW et PSA. Fabriqué par la Société Française de Mécanique implantée à Douvrin, dans le Pas-de-Calais, il a été maintes fois récompensé du prix de l'International Engine Award dans sa catégorie et a beaucoup évolué au fil du temps et des normes. Après consultation des deux protagonistes, c'est finalement BMW qui a remporté l'appel d'offre de PGO en 2012. Il y a plusieurs raisons à cette préférence et non celle du partenaire historique de PGO, la principale étant marketing. Comme chacun peut le comprendre, le nom BMW jouit d'une image plus haut de gamme que PGO espère directement profitable à ses intérêts.
Dans la Speedster 2, le 4 cylindres arrive dans la même configuration (type EP6CDTS) que celle des Mini Cooper S R56 à partir de 2010, à savoir une puissance portée à 184 ch. Elle se distingue notamment des versions précédentes (Cooper S 175 ch et 207 RC) par l'adoption de la levée variable des soupapes Valvetronic de BMW qui se dispense d’un boîtier papillon et a permis à PGO de se mettre en conformité avec la norme Euro5.
Le contrat de fourniture actuel portant sur l'ensemble du groupe motopropulseur, PGO bénéficie également de la boîte de vitesses manuelle de la Mini. Une boîte à six rapports bien guidée et correctement étagée qui se montre très agréable à utiliser. En option, le client pourra aussi choisir la boîte automatique 6 vitesses de la Mini, avec ou sans palettes au volant.
Avec une absence presque totale de temps de réponse très appréciable et une poussée nettement plus franche jusqu'en haut du compte-tours, le quatre cylindres franco-allemand va comme un gant à ce léger roadster. Pour une fois qu'un moteur turbo ne fait pas regretter l'atmo qu'il remplace au niveau caractère ! Certes avec son couple omniprésent, l'ensemble pourrait paraître "lisse" mais la poussée se montre nettement plus vive que dans la Mini et donne l'impression d'avoir un atmosphérique de cylindrée généreuse dans le dos. Seul le petit sifflement de décharge de la wastegate au changement de rapport est là pour rappeler que ce n'est pas le cas.
Les changements mécaniques permettent en effet un bond considérable en performances à la Speedster 1.6 Turbo 184 ch par rapport à l'ancien 2.0L atmosphérique EW de 140 ch (206 S16), si bien qu'on a pas vraiment le temps de s'ennuyer. Pour preuve, le 0 à 100 km/h est maintenant sous les 6 secondes et les reprises sont particulièrement vigoureuses. La première raison est que la PGO est une propulsion, la seconde c'est qu'elle pèse pas loin de 200 kg de moins que la Mini ! Malgré un Cx que l'on imagine assez désastreux, la petite française pointe à 225 km/h. Mais les autoroutes allemandes ne seront vraiment pas le meilleur endroit pour en profiter, bien que la PGO soit aussi équipée du régulateur de vitesse de la Mini...
Histoire de clore en beauté ce chapitre, le bond en avant du chronomètre ne s'accompagne même pas d'une envolée de la consommation grâce au miracle du downsizing. Avec généralement moins de 8L de moyenne, le budget carburant ne devrait pas dépasser celui de l'ancienne version.
SUR LA ROUTE
Le meilleur endroit pour profiter d'une PGO, c'est une petite route bien de chez nous, de préférence sinueuse et ensoleillée. Placez la mer à côté dans le décor et vous n'êtes plus très loin de l'idéal d'un "PGiste". Bon, pour notre essai dans les environs du Mans, je n'ai pas eu droit à la mer, mais ce n'était pas non plus une corvée...
Il faut bien admettre qu'après une petite décennie d'existence, la Speedster II apparaît plus aboutie et homogène. Le châssis a été en partie revu avec l'adoption du THP. L'amortissement s'en remet désormais à des combinés filetés ressorts-amortisseurs réglables fournis par le spécialiste français Soben qui apportent un véritable progrès au niveau du maintien de caisse et de l'amorti. La Speedster absorbe les mauvaises routes sans souffrance et se montre plus stable en courbe. Elle n'a pour autant pas renié son agilité, avec un train avant qui se place avec précision même si la direction, assistée, se montre trop légère. Et puis il faut souligner aussi que les 184 ch envoyés au train arrière ne provoquent pas de dérobade intempestive, ce dernier encaissant très bien le couple supplémentaire sans devoir recourir à un autobloquant ou un antipatinage. Bravo ! Les pneus en 205/40 ZR 17 travaillent au mieux et jamais la rigidité de caisse ne vient perturber les trajectoires. Il en résulte un plaisir de conduite quasi immédiat et qui croît à mesure que l'on prend ses aises avec la PGO.
Il faut d'ailleurs garder à l'esprit que la PGO n'est pas équipée d'ESP et que tout excès d'optimisme au-delà des lois de la physique se paiera cash si vous n'avez pas les quelques notions de pilotage requises. Plus gênant sans doute pour un usage sportif ou régulier, l'absence d'ABS ramène la conduite du petit roadster français au niveau de sécurité d'une voiture des années 80-90, période qui n'a pas laissé que des bons souvenirs. S'il n'y a rien à redire sur la puissance et l'efficacité du freinage confié à Beringer, on pourra sans doute se faire avoir en cas de freinage d'urgence par un blocage suivi d'un hurlement de douleur des pneus... Côté bruit, on pourra enfin apprécier diversement les bourdonnements de l'échappement sport fourni par Sebring à bas régime. Très sincèrement, le silencieux d'origine est déjà largement suffisant, d'autant que la sonorité du 1600 cm3 dans les tours est plutôt rageuse et sympathique.
Pour ceux qui douteraient de sa sportivité, la PGO Speedster II n'est donc pas qu'une voiture d'apparat ou de cruising. La conduire vite, la piloter, requiert savoir-faire et dosage, autant sinon plus qu'une Lotus Elise récente, apportant son lot de sensations à ceux qui prennent le temps de bien la découvrir.
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
PGO SPEEDSTER-II 184 ch
MOTEURType : 4 cylindres en ligne, 16 soupapes
Position : transversal AR
Alimentation : Injection directe + turbo Twin-Scroll (0,8 bar) + admission variable + levée variable Valvetronic
Cylindrée (cm3) : 1598
Alésage x course (mm) : 77,0 x 85,8
Puissance maxi (ch à tr/mn) : 184 de 5400 à 6450
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 240 de 1600 à 5000 (260 de 1730 à 4500 avec overboost)
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (6)
ROUES
Freins Av-Ar (ø mm) : Disques ventilés
Pneus Av-Ar : 205/40 ZR 17
POIDS
Données constructeur à vide (kg) : 997
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 6,8
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 225
400 m DA : NC
1 000 m DA : NC
0 à 100 km/h : 5"9
CONSOMMATION
Moyenne constructeur (L/100 Km) : 7,6
CO2 (g/km) : 175
PRIX NEUF (03/2015) : 44.750 €
PUISSANCE FISCALE : 13 CV
CONCLUSION
:-) Ligne intemporelle Personnalisation sans limite ! Moteur performant et sobre Boîte 6 agréable Poids Châssis équilibré Plaisir de conduire Esprit familial "PGiste" Freinage puissant... |
:-( ... mais sans ABS ... ni ESP ... ni airbag Un peu moins "rétro" depuis le restylage Habitabilité et ergonomie Coffre petit Vision arrière Quelques détails de finition Direction un peu trop assistée Echappement sport bruyant (option) Pas de filet anti-remous |
Avec moins de cinquante employés et des ventes encore à 80% sur l'hexagone, l'entreprise PGO reste un très petit artisan à l'échelle de l'automobile mondialisée. Si la Speedster II ne manque pas d'arguments pour concilier sensations authentiques et modernité, trouver sa place sur un marché automobile déjà saturé de nombreuses niches, sans la puissance marketing d'un groupe, n'est pas chose aisée. Se remettant difficilement d'une période critique, PGO voudrait oublier ses années noires pour se consacrer pleinement à l'avenir. Cet avenir passe désormais par un partenariat solide avec BMW qui doit permettre d'aller séduire une nouvelle clientèle, principalement à l'exportation...
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belle voiture mais pas très fiable nombreux élément de qualite discutable
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