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CHRYSLER CROSSFIRE Coupé (2003 - 2007)

chrysler crossfire coupé
© L'AUTOMOBILE SPORTIVE (20/07/2015)

COUSIN GERMAIN AMERICAIN

Le rachat, pardon l'alliance, entre la Chrysler Corporation et le groupe Daimler-Benz fut un échec. Néanmoins, ce chapitre de l'Histoire de l'automobile nous a laissé un nombre limité de modèles étant les fruits (non défendus) de cette union américano-germanique. L'original coupé Chrysler Crossfire est assurément l'un des plus beaux exemples de mutualisation industrielle…

Texte : Sébastien DUPUIS
Photos : BAHMAN CARS

Chrysler a connu une présence pour le moins chaotique sur le continent européen. Après la période "Simca-Talbot-Sunbeam" qui n'aura pas laissé un souvenir impérissable, Chrysler Europe fut revendu à Peugeot au dollar symbolique en 1978. La marque aura lion ne tirera jamais profit de son acquisition avec un passif qui croulait sous les dettes et les derniers vestiges de Chrysler Europe finiront par disparaître au milieu des années 80. Quelques années après, Chrysler fait néanmoins son retour en Europe avec son monospace Voyager, dont la seconde génération est produite en Autriche.

Puis en 1998, la société Chrysler fusionne avec l'allemand Daimler-Benz AG et ce retour prend une nouvelle ampleur avec de nouveaux modèles forts en image : l'original PT Cruiser en 2000, la très américaine berline 300C en 2003 et le Crossfire. Ce petit coupé à même de mieux répondre aux attentes des Européens présente l'avantage, pour les comptables et actionnaires de Daimler-Chrysler, de reprendre bon nombre d'éléments déjà amortis...

PRESENTATION

essai chrysler crossfire v6

D'accord, entre l'étude de style présentée dans les salons, et la version définitive du Chrysler Crossfire, l'excentricité et l'originalité y ont laissé quelques plumes. Nous sommes passés d'une auto au look tout droit sorti des Cartoons US, pour obtenir quelque chose répondant aux nombreuses contraintes de production et de rentabilité. En effet, bien que cela ne se voit pas au niveau carrosserie, environ 40% des pièces du Crossfire sont communes avec le SLK R170 de Mercedes ! Rappelons d'ailleurs que cette Chrysler n'était pas construite aux USA mais bien "made in Germany", son assemblage étant sous-traité chez Karmann à Osnabrück en Allemagne.

Mais soyons tout à fait sincères, le résultat final reste exotique à souhait ! Présenté en 2001 en tant que concept-car sous le coup de crayon d'Eric Stoddard, le Chrysler Crossfire doit son dessin définitif à Andrew Dyson chargé d'adapter le design du concept-car à la production. Le modèle final du Crossfire, bien qu'effectivement assagi, sort pour la première fois des chaînes de montage en février 2003 et fait immédiatement sensation auprès du public. Avec son arrière trapu et ramassé, sa double sortie d'échappement carrée, son museau avant plongeant et ses ouïes latérales, même factices, le Crossfire en jette un maximum. Difficile de passer inaperçu à son volant ! La calandre signée Chrysler et ses optiques sous globes sont une vraie réussite esthétique. Les jantes aux diamètres généreux et plus grand à l'arrière, ne sont également pas étrangères dans le look de ce coupés US, puisqu'elles assoient le Crossfire et contribuent à son air trapu. Ni agressive, ni trop sportive, la Chrysler Crossfire se démarque nettement du reste de la production à l'image de ses rivales Audi TT mk1 ou BMW Z4.

HABITACLE

intérieur chrysler crossfire

Les habitués de la marque à l'étoile ne seront pas dépaysés à l'intérieur du Chrysler Crossfire. En effet, la synergie de groupe et ses économies d'échelle est ici criante avec la reprise intégrale de la planche de bord du SLK R170. Seul l'habillage est différent et les matériaux utilisés sont moins cossus. Comme sur son cousin germanique, le volant est placé trop bas et non réglable en hauteur. Pour compenser, les hommes de Chrysler ont cependant abaissé la position de l'assise avec de nouveaux sièges. Ces derniers sont d'ailleurs très confortables et offrent des réglages en 8 points. Le volant est lui aussi spécifique, tout comme l'instrumentation.

L'ensemble apparaît donc très (trop) classique et constitue évidemment une déception pour ceux qui attendaient un habitacle au diapason de la ligne. On pouvait cependant rendre le Crossfire plus chaleureux et luxueux en optant pour un habillage cuir bi-colore rouge/noir optionnel. Hormis le cuir, l'équipement de série est d'ailleurs très riche dans la Chrysler comparé au SLK, tradition US oblige. Enfin, il ne vous aura pas échappé qu'il n'y a toujours que 2 sièges à bord. Malheureusement, le coffre n'a pas vraiment profité de l'opération chirurgicale puisque même sans toit rigide escamotable, le coffre du coupé Crossfire demeure assez petit et surtout peu aisé d'accès avec l'ouverture de hayon étroite et haute.

MOTEUR

v6 3.2 chrysler crossfire

Si la ligne du Crossfire sent bon l'Amérique, sous le capot c'est comme dans l'habitacle : c'est outre-Rhin que Chrysler s'est fourni. Un seul et unique moteur était proposé au lancement du Crossfire, Chrysler ayant choisi dans le catalogue du SLK le morceau le mieux taillé pour le marché américain. Ne cherchez pas de V8 cependant, il s'agit du V6 Mercedes de 3,2 litres (type M112 E32), développant 218 ch à 5700 tr/mn. Celui-là même qui était installé sous le capot étoilé du Mercedes SLK 320.

Introduit en 1998, ce V6 Mercedes-Benz remplaçait le 6 cylindres en ligne M104, dernier d'une longue lignée. C'est à ce titre le tout premier V6 jamais construit par Mercedes-Benz. Et oui, comme quoi même une grande maison comme la Daimler avait encore à apprendre... Le résultat n'a cependant rien d'un travail d'amateur, contrairement à ce que pourrait laisser supposer son angle d'ouverture à 90° - d'ordinaire réservé aux V8 et pour cause, puisqu'il a été conçu en même temps que le V8 M113 - ou encore son étrange culasse à 3 soupapes par cylindre, configuration à l'époque très en vogue chez Mercedes. Le bloc est en aluminium, comme la culasse, le collecteur d'admission en magnésium est doté de conduits de longueur variables et les bielles sont en acier forgé. Pas si mal pour un moteur roturier, non ? Pour compenser les problèmes de vibrations de premier et de second ordre liées à son angle, le M112 dispose également d'arbres d'équilibrage situés entre les bancs de cylindres. Une solution qui n'a pas que des avantages, inertie supplémentaire dans les montées en régime, risque d'usure et fiabilité moindre) mais a le mérite d'être efficace.

Malgré une gestion moteur légèrement revue dans le Crossfire, le V6 MB garde sa caractéristique particulière qui est de fournir son couple maxi de 310 Nm dès 3000 tr/mn et 85% de cette valeur dès 2000 tr/mn. La courbe de couple est également presque plate jusqu'à 4600 tr/mn. Cet avantage rend le coupé Chrysler très agréable à l'usage, à défaut d'être démonstratif dans ses montées en régime, ni aussi excitant sur le plan sonore qu'un 6 cylindres en ligne BMW ou qu'un V6 Alfa Romeo.

Deux transmissions étaient disponibles sur coupé Crossfire avec le V6 3.2 : la boîte mécanique à 6 rapports, bien étagée mais au maniement un peu rêche, ou la boîte automatique "5G-Tronic" à 5 rapports de Mercedes, pas totalement convaincante non plus. Mais dans les deux cas rassurez-vous, rien de dissuasif pour profiter de ce beau V6 !

SUR LA ROUTE

essai chrysler crossfire

Il est toujours tentant de stationner quelques minutes devant des autos aux lignes aussi décalées que celles du Crossfire. Après avoir fait plusieurs fois le tour du coupé Chrysler à l'arrêt, il est temps de prendre place dans l'habitacle. Le concept de coupé deux places est toujours quelque peu surprenant par son ambiance très confinée qui renforce l'impression de cockpit. Sous les yeux s'étale la planche de bord en noir et argent dont l'esprit germanique est indéniable. Dommage mais qu'importe, l'ensemble est agréable à l'œil et suffisamment bien fini pour qu'on ait pas envie de ressortir du Chrysler Crossfire...

Allez, assez patienté, démarrons le V6 amé... allemand. Première bonne impression, sa sonorité est un peu plus marquée dans le Crossfire que dans le SLK, peut-être à cause de la résonance provoquée par la bulle arrière ou d'une insonorisation moins poussée. La sonorité est un peu rugueuse pour un V6, mais pas désagréable. Première enclenchée… et on retrouve ce maniement de boîte Mercedes toujours un peu dur à froid pour ne pas dire autre chose. Clairement, le groupe Daimler-Chrysler a fait la priorité aux transmissions automatiques, faisant figure de leader dans ce domaine, mais question boîtes manuelle on reste loin des meilleurs. Le temps que le moteur et les différents organes montent en température, cela permet de constater avec surprise que, malgré la monte pneumatique exigeante (du 225/40 ZR 18 et du 255/35 ZR 19), le confort de roulement à bord du Crossfire reste très correct.

Les ingénieurs américains ont retravaillé la suspension du SLK et sont parvenus à obtenir un bon compromis, sinon meilleur. La raideur des suspensions est particulièrement adaptée aux jantes de dimensions généreuses équipées et à leurs pneus à profil très bas. A faible allure, le roulis est particulièrement bien maîtrisé et le Chrysler Crossfire vire à plat. L'allure augmente et les virages se rapprochent de plus en plus vite. La direction à billes typique du châssis allemand manque toujours un peu de consistance et se montre peu informative, mais le Crossfire est étonnament moins pataud que son cousin germain. Il distille un réel plaisir de conduite avec son V6 plein partout et son châssis rigoureux et équilibré. Notez que l'ESP est même déconnectable pour s'amuser un peu mais l'antipatinage restera très utile par temps pluvieux... Pas conçu pour la grosse attaque, le Crossfire remplit donc sa mission avec toute la maîtrise qu'on attend d'une... Mercedes ?

EVOLUTION

A partir de 2004 apparaît une finition d'entrée de gamme baptisée "Black" en complément de la Limited mieux équipée. Malheureusement, les différentes évolutions de motorisation ou de carrosserie (voir encadrés ci-dessous) seront sans effet sur les ventes du Crossfire dont le déclin s'accentue très rapidement. Sur la base d'un objectif de production annuelle fixé à 30.000 exemplaires, seule l'année 2003 aura permis de dépasser ce chiffre... En décembre 2007, la dernière Chrysler Crossfire sortait des chaînes de montage et le fonds d'investissement américain Cerberus Capital Management rachetait 80,1 % de Chrysler à Daimler, mettant ainsi un terme à l'échec d'une fusion mal gérée...

chrysler crossfire roadsterCROSSFIRE ROADSTER
Accusant une forte baisse des ventes, Chrysler se décide également à retirer le toit fixe qui a été soudé à la caisse du SLK pour lui rendre sa nature de roadster. Mais pas question de reprendre la technologie du toit amovible qui a fait la renommée de l'allemande ! C'est donc une traditionnelle capote en toile, avec vitre en verre et commande électrique, qui est installée sur le Crossfire Roadster par cette opération. Commercialisé à partir de 2005, la hausse de poids reste très limitée (+33 kg) du fait que la structure de base était déjà conçue pour un roadster et que la capote est une simple épaisseur (non doublée/isolée).
> Lire notre essai du Crossfire Roadster

crossfire srt6CROSSFIRE SRT-6
En 2006, la Crossfire SRT-6 équipée d'un V6 à compresseur devient la première voiture de la marque Chrysler à porter le badge SRT (Street and Racing Technology) uniquement utilisé par la marque Dodge avant elle. En repartant toujours de la base de l'ancien SLK, le SRT-6 est ni plus ni moins un dérivé de la SLK 32 AMG ! Le Chrysler Crossfire SRT-6 affiche donc fièrement 330 ch et 420 Nm de couple pour offrir des performances de muscle car. Le Crossfire avait déjà le physique de l'emploi, mais désormais il possède également le charisme nécessaire...
> Lire notre essai du Crossfire SRT-6

ACHETER UNE CHRYSLER CROSSFIRE

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La première bonne nouvelle, c'est que la Chrysler Crossfire se trouve à des prix très raisonnables en occasion. Les premiers modèles en annonces se situent autour de 7.000 € pour un coupé un peu kilométré (150.000 km ou plus) et vont jusqu'à plus de 15.000 € pour les plus récents (2007) ou pour une version SRT-6. Difficile en revanche de savoir si la revente est facile ou non, l'offre et la demande n'étant pas toujours en adéquation.

La seconde bonne nouvelle, c'est que le Crossfire n'est pas aussi rare qu'on pourrait le penser en occasion et qu'il se trouve encore de très beaux exemplaires avec peu de kilomètres et en parfait état de présentation. Le Roadster un peu plus difficile à trouver du fait de sa moindre diffusion mais pas beaucoup plus cher à l'achat que le coupé à conditions identiques. Les modèles en boîte manuelle sont également plus rares que les automatiques. En fait, le plus difficile à trouver sera un Crossfire qui n'est pas noir ou gris foncé (Machine Gray), sachant qu'il n'y avait que deux autres coloris au choix : rouge métallisé (Blaze Red Crystal) et bleu métallisé (Sapphire Silver Blue).

La troisième et dernière bonne nouvelle, c'est que le Crossfire a profité de l'expérience acquise sur le SLK pour arriver sur le marché avec une mise au point très aboutie et des pièces largement fiabilisées. La suppression du toit escamotable par Chrysler a d'ailleurs éliminé une bonne partie des problèmes par voie de fait ! Enfin, le V6 3.2 à 18 soupapes jouit d'une grande robustesse et l'essentiel du budget sera donc consacré à l'entretien courant (vidange tous les ans ou 15.000 kms avec une huile (8 litres !) 0W40 ou 5W40). La distribution est à chaîne et les bougies Platinum n'exigent qu'un remplacement tous les 100.000 km (heureusement, car il y en a 2 par cylindre...). Pour les modèles équipés de la boite automatique on pourra aussi profiter de cette échéance (ou même un peu avant) pour effectuer une vidange de l'huile de boite et ne pas attendre les 120.000 km préconisés par Chrysler. Amortisseurs et freins sont généralement à changer également autour de ce cap, de même que l'embrayage s'il n'a pas déjà été fait. Le seuil des 100.00 km représente donc potentiellement une dépense d'entretien importante pour le Crossfire.

Bien né, le Crossfire n'est toutefois pas non plus infaillible et plusieurs pannes sont désormais bien connues des "crossistes". Elles concernent principalement l'amortisseur de direction (fuite), l'étanchéité des phares avant et quelques problèmes électriques (chauffage ou réglage des sièges inopérant, alarme muette, verrouillage centralisé inopérant, Neiman bloqué, témoin airbag allumé). Enfin, l'allumage de témoin "défaut moteur" est souvent lié à un problème du boitier RCM (Relays Control Module) ou des capteurs d'arbre à cames ou de position vilebrequin. Plus coûteux, cela peut aussi préfigurer le remplacement du catalyseur (bruit métallique).

Avec autant de bonnes nouvelles, vous vous dites sûrement que le Chrysler Crossfire constitue un achat intéressant en occasion. N'accusant pas de faiblesse majeure et pouvant compter sur son look très personnel pour séduire les amateurs de sportives exotiques, l'américaine souffre pourtant d'un handicap lié à l'histoire récente de la marque. En effet, suite au rachat-fusion par Fiat, Chrysler n'est plus distribué en France depuis 2011. Un surplus d'exotisme pour les amateurs (futur collector ?) mais qui pourra toutefois, à terme, devenir problématique pour l'approvisionnement des pièces qui ne sont pas partagées avec le SLK...

CHRONOLOGIE CHRYSLER CROSSFIRE

2001 : présentation du premier concept car au North American International Auto Show de Détroit
2003 : début de la commercialisation du Coupé Chrysler Crossfire.
2004 : présentation du Crossfire roadster
2005 : commercialisation du roadster, ajout de la motorisation SRT-6
2006 : retrait de la commercialisation de la SRT-6 en Europe
2007 : fin de la production des Crossfire.

PRODUCTION CHRYSLER CROSSFIRE
Coupé : 42.907 exemplaires
Coupé SRT-6 : 2.571 exemplaires
Roadster : 29.036 exemplaires
Roadster SRT-6 : 1.500 exemplaires

CARACTERISTIQUES TECHNIQUES
CHRYSLER CROSSFIRE Coupé

MOTEUR
Type : 6 cylindres en V à 90°, 18 soupapes
Position : longitudinal AV
Alimentation : Injection indirecte
Cylindrée (cm3) : 3199
Alésage x course (mm) : 89.9 x 84
Puissance maxi (ch DIN à tr/mn) : 218 à 5700
Couple maxi (Nm à tr/mn) : 310 à 3000 à 4800
TRANSMISSION
AR
Boîte de vitesses (rapports) : manuelle (6)
ROUES
Freins Av-Ar (Ø mm) : disques ventilés (300) - disques pleins (278) + ABS
Pneus Av-Ar : 225/40 ZR18 - 255/35 ZR19 (Michelin Pilot Sport 2)
POIDS
Donnée constructeur DIN (kg) : 1388
Rapport poids/puissance (kg/ch) : 6,4
fiche technique performances chrysler crossfire 3.2 218 ch
PERFORMANCES
Vitesse maxi (km/h) : 244
400 m DA : 15"5
1000 m DA : 27"3
0 - 100 km/h : 6"5
0 - 200 km/h :
80 - 120 km/h (5ème) :
CONSOMMATION
Moyenne cycle mixte (L/100 km) : 10,4
PRIX NEUF (2004) : 38.300 €
COTE (2015) : 10.000 €
PUISSANCE FISCALE : 15 CV

CONCLUSION

:-)
Look exotique
Châssis sain et sûr
Performances
Conception Mercedes
Cote abordable
V6 agréable…
:-(
…mais sans relief
Habitacle trop classique
Petit coffre
Capote simple épaisseur
Boîte manuelle rugueuse
Boîte auto lente en mode sport
Direction peu informative
Plus de réseau Chrysler...

D'accord, les fanatiques du sport pur et dur en seront pour leur frais, car nous sommes plus en face d'une bonne GT. Mais avec sa ligne très personnelle, son gros V6 et son homogénéité sans faille, le Chrysler Crossfire devient vite un compagnon attachant. Voiture "coup de coeur" par excellence, pensez toutefois au budget entretien ainsi qu'à la disponibilités des pièces Chrysler qui pourra s'avérer compliquée. En revanche, pour tout ce qui vient de chez Mercedes, pas d'inquiétude à avoir. C'est déjà ça de gagné si vous succombez au charme de la plus allemande des américaines...

PHOTOS


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Avis des propriétaires

bonjour, je recherche vainement une réparateur pour ma crossfire décapotable 2004 excellent état je ne démarre plus problème alimentation au compteur très bon état et je voulais la céder, si quelqu'un pouvait me donner un coup de pouce ou me la prendre telle quelle merci 0676440247

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